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Loi européenne sur le bois : l’état français en position ambigue envoyé par ECODURABLE le 02/05/2009 @ 18:49
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Les députés européens ont voté la semaine dernière un renforcement considérable de la proposition initiale de règlement visant à enrayer les importations de bois illégal en Europe. Les associations de protection de l’environnement les Amis de la Terre, France Nature Environnement (FNE), Greenpeace, Sherpa et WWF saluent ce vote mais regrettent l’opposition surprenante de la France : dans une note que les associations ont pu se procurer, la France, par la voix des sservices du premier ministre, demandait aux députés européens français de voter contre le principe d’une traçabilité des produits bois, des forêts de productions aux consommateurs finaux. L’honneur est sauf : en dépit des injonctions étatiques, seuls 16 eurodéputés du PPE (affilié à l’UMP) se sont abstenus !
« Alors que depuis plusieurs mois, nous demandons en vain la position officielle de la France, nous avons été très surpris d’apprendre que les services du Premier Ministre avaient ainsi envoyé une note aux députés européens leur demandant de ne pas voter « un dispositif trop lourd », « totalement prohibitif » et au contraire de reconnaitre les chartes et autres opérations de verdissement de façade des opérateurs », se sont insurgé les associations.
Paquet Forêt : Un nouvelle réglementation
Cette nouvelle réglementation vient en fait renforcer la proposition initiale de règlement de la Commission, présenté en octobre dernier dans le «Paquet Forêt’», en demandant une meilleure traçabilité des importations de bois dans l’UE, dont un cinquième serait d’origine illégale, soit près de 19%. Le dernier rapport de l’organisation environnementale WWF faisait état qu’avec 27 millions de mètres cubes de bois présumés illégaux importés chaque année, l’UE est le principal importateur de bois illicites provenant d’Amazonie, de Russie et d’Afrique.
La France se trouve à la sixième place des pays importateurs de produits forestiers dont 39% seraient d’origine illégale. La Russie arrive quant à elle en tête des pays exportateurs, suivie par l’Indonésie, la Chine et de l’Afrique centrale, principalement le Congo et le Gabon.
Afin d’améliorer la traçabilité, le Parlement européen a demandé que tous les opérateurs fournissent des informations sur la provenance, le pays et la forêt d’origine des produits. Ils devront aussi identifier l’opérateur leur ayant fourni le bois et indiquer à qui il a été livré.
Les députés demandent également aux autorités d’effectuer des contrôles de la chaîne et de mettre en œuvre des mesures contraignantes immédiates telles que la «saisie du bois illégal» et «l’arrêt de l’activité commerciale» des contrevenants.
Le texte prévoit aussi que les sanctions financières devront représenter un montant égal à au moins cinq fois la valeur des produits obtenus en commettant une infraction grave. Elles seront majorées en cas de récidive.
Les parlementaires ont précisé que ces obligations devront s’appliquer à tous les opérateurs de la chaîne d’approvisionnement en bois et pas uniquement à ceux qui mettent pour la première fois du bois sur le marché comme le proposait la Commission européenne. Les députés ont également supprimé une exemption proposée pour le bois utilisé pour la biomasse. |
Le niveau des mers pourrait monter d'un mètre d'ici 2100 envoyé par ECODURABLE le 01/05/2009 @ 07:31
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 Les scientifiques mettent évidemment le réchauffement climatique au rang des principaux responsables de la fonte des glaces. Crédits photo : AFP
Les prévisions des scientifiques, qui s'aggravent d'année en année, démontrent aujourd'hui que nombre d'Etats insulaires et régions côtières pourraient disparaître avant la fin du siècle, y compris en France.
Les prévisions des climatologues et des océanographes sont des plus en plus inquiétantes. Alors que le dernier rapport du Groupe des experts mondiaux du climat (Giec) tablait en 2007 sur une élévation du niveau des mers de 18 à 59 cm d'ici à 2100, cette hausse pourrait finalement dépasser un mètre. C'est la conclusion alarmante qu'ont tiré plusieurs dizaines de scientifiques réunis mardi à Copenhague, soulignant l'absolue nécessité d'aboutir à un accord international sur le climat dans neuf mois. «Le monde a très très peu de temps», affirme même l'Indien Rajendra Pachauri, président du Giec, organisation qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007.
«Quand nous appliquons les différents scénarios d'évolution de température du Giec, nous arrivons à une fourchette de hausse du niveau de la mer en 2100 qui va de 75 cm à 190 cm, explique Stefan Rahmstorg, un scientifique de l'Institut de recherche de Potsdam (Allemagne), présentant les résultats de sa dernière étude. Nous sommes en train d'enclencher des processus qui entraîneront une hausse des océans pour les siècles à venir.»
Plusieurs dizaines de communes côtières menacées en France Le réchauffement climatique demeure évidemment au premier rang des responsables, mais dissimule notamment les quantités croissantes de CO2 émises dans les pays industralisés. Et si ces derniers, Etats-Unis ou Chine en tête, ne donnent pas encore l'impression d'avoir pris conscience du problème, le sujet est pourtant crucial.
Ue telle élévation du niveau des mers pourrait rayer de la carte nombre d'Etats insulaires et contraindre des dizaines de millions de personnes à l'exil, affirment les scientifiques. En Europe, les côtes de la Manche et de la mer du Nord pourraient être submergées par la montée des eaux. En France, plusieurs dizaines de communes côtières - du Pas-de-Calais à la Camargue en passant par la Seine-Maritime, la Manche, la Loire-Atlantique, la Vendée ou la Charente-Maritime - seraient également menacées.
«La vision traditionnelle était que les calottes glaciaires évoluent de manière très très lente sur des centaines ou des milliers d'années, or les choses qu'on voit en ce moment sont beaucoup plus rapides, s'inquiète Eric Rignot, professeur à l'UC Irvine, en Californie. Si cette tendance se poursuit, nous assisterons probablement à une hausse du niveau de la mer d'un mètre ou plus d'ici à 2100.»
En décembre, la communauté internationale se réunira à Copenhague pour tenter de donner une suite au protocole de Kyoto et trouver un accord mondial sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012. A moyen terme, l'objectif affiché est d'aboutir à une diminution d'au moins 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, soit une réduction d'au moins 80% de la part des pays riches. |
Négociations mondiales sur le climat. Est-on sur la bonne voie ? envoyé par ECODURABLE le 01/05/2009 @ 07:16
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 C'est dans 7 mois maintenant, à Copenhague, qu'il faudra trouver un accord mondial de protection du climat pour succéder au protocole de Kyoto. Depuis l'arrivée de Barack Obama, le discours américain a radicalement changé, et ça s'est vu, cette semaine, à Washington.
Oui, lundi et mardi, le président américain avait invité 16 autres pays, les plus polluants, les plus grosses économies - 75% des gaz à effets de serre à eux tous - à avancer en vue de Copenhague. Et ce président américain, qui promet depuis son arrivée d'être le fer de lance dans ce combat, sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui répète "nous ne sommes plus aux abonnés absents", franchement, de l'avis général, des ministres qui y étaient et des associations, eh bien cet engagement, ça change toutes les perspectives. Et du coup, même les Chinois ont changé d'attitude à Washington. C'est la ministre italienne de l'Environnement qui le raconte. Elle dit qu'avant, les Chinois arrivaient toujours en quémandeurs, et que cette fois, ils ont montré leur volonté de participer au processus. Les Chinois qui sont depuis l'an dernier les plus champions du monde du CO2, qui ont détrôné les Etats-Unis. Reste que les engagements que se proposent de faire les Etats-Unis semblent encore très insuffisants aux yeux des Européens. Les Américains proposent -20 % de gaz à effet de serre en 2020. Mais -20%, par rapport à maintenant... Et rapport à 1990, qui est le seuil de départ qui engage les autres, qui engage l'Europe, ça fait seulement -6 à -7%. Pas assez, tous le disent, surtout les Allemands.
Et pendant ce temps, ça continue de chauffer ?
Oui, Al Gore sillonne la planète pour tirer une sonnette d'alarme de plus en plus stridente..La banquise a fondu comme jamais cette année. Avec les engagements actuellement annoncés par les Etats, on va vers +4,5 degrés. Alors que la planète deviendra désagréable à vivre à +2 degrés.
L'info en plus : les mêmes 17 pays se retrouvent, dans un mois, à Paris, pour continuer de préparer un accord sur le climat. source E1 |
Des «atolls artificiels» pour stocker le surplus d'énergie envoyé par ECODURABLE le 30/04/2009 @ 05:21
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 La construction d'un atoll de 23 kilomètres carrés, d'une hauteur d'eau de 90 m, correspondant à un stockagede 160 gigawatt-heure d'électricité, représenterait un investissement d'un peu moins de 6 milliards d'euros. Crédits photo : AP
L'électricité produite par des panneaux solaires ou des éoliennes peut servir à mettre de l'eau de mer dans d'immenses réservoirs. Cette eau serait ensuite turbinée quand il n'y a plus ni vent ni soleil, le tout sans dégager de CO2.
Les énergies renouvelables, comme le solaire ou l'éolien, ont un grave défaut : elles sont intermittentes. Il suffit que le soleil soit masqué par les nuages, que le vent faiblisse ou, a contrario, qu'il souffle trop fort pour que leur rendement baisse fortement, obligeant les producteurs d'électricité à faire appel à des centrales au gaz, au fuel ou au charbon, pour prendre temporairement le relais. Ce qui revient à dégager d'importantes quantités de gaz carbonique (CO2) que le recours aux énergies renouvelables est censé éviter…
«Des capacités de stockage de grande ampleur deviennent de plus en plus nécessaires avec l'objectif européen de produire au moins 20 % de la consommation d'énergie sous forme renouvelable à l'horizon 2020», notent les députés Christian Bataille et Claude Birraux dans un rapport remis à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
La solution pourrait venir, selon eux, de «stations de transfert d'énergie par pompage», ou STEP, construites en bord de mer, comme le propose François Lempérière, un ingénieur mondialement reconnu dans le domaine des barrages. Car c'est bien de cela dont il s'agit.
L'idée de cet expert, joint par Le Figaro, consiste à construire à proximité du littoral des atolls artificiels. Autrement dit, d'immenses réservoirs d'eau de plusieurs kilomètres carrés, délimités par une digue se refermant sur elle-même d'une hauteur de 50 à 100 mètres au-dessus du niveau de la mer.
En période de faible consommation d'électricité (nuit, été…), l'excédent de production servirait à pomper l'eau de mer derrière la retenue. Cette eau serait ensuite turbinée les jours sans soleil ou sans vent, voire au plus fort de l'hiver quand la demande est à son maximum à cause du chauffage. Le tout sans dégager la moindre molécule de gaz carbonique dans l'atmosphère !
«Défi économique»
«Le défi n'est pas d'ordre technique, mais économique, car la construction des barrages et des brise-lames est aujourd'hui bien maîtrisée, explique François Lempérière. En outre, le rendement énergétique est très bon, de l'ordre de 90 % au pompage comme au déstockage.» Selon ses calculs, la construction d'un atoll de 23 kilomètres carrés, adossé à une falaise, d'une hauteur d'eau de 90 m, correspondant à un stockage de 160 gigawatt-heure d'électricité, représenterait un investissement d'un peu moins de 6 milliards d'euros. Soit l'équivalent d'une centrale nucléaire. Une telle installation permettrait de «compenser l'indisponibilité, pour cause d'absence ou d'excès de vent, d'un cinquième du parc éolien français prévu pour 2020 (25 GW) pendant une journée et demie», notent les deux députés pour qui «il serait dommage que, selon un schéma trop connu, l'idée d'un ingénieur français soit d'abord mise en œuvre dans un autre pays avant d'être exploitée en France.»
» Les énergies renouvelables, parent pauvre de la recherche française |
L'oïdium, ce champignon parasite amateur de bonne vigne. envoyé par ECODURABLE le 29/04/2009 @ 19:47
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L'oïdium est un champignon parasite des plantes, qui aime beaucoup la vigne. On le trouve surtout autour de la Méditerranée, mais depuis quelques années, on en trouve aussi plus au nord, en Alsace et en Bourgogne notamment où il arrive à cause de conditions climatiques qui lui sont favorables : plus chaud et moins de pluie. Alors, faut-il traiter la vigne tous azimuts ?
Oui, on peut traiter tous azimuts. C'est la saison, d'ailleurs, et les traitements sont en cours. Et vous savez que la viticulteurs utilisent beaucoup de produits phyto-sanitaires. Mais ce n'est bon ni pour l'environnement, ni pour le porte-monnaie des exploitants. Une entreprise de la région de Montpellier, l'Institut coopératif du vin, a donc essayé de faire du vin avec des grappes plus ou moins atteintes par l'oïdium.
Résultat : si les grappes sont atteintes à moins de 5%, cela n'a aucune conséquence sur la qualité du vin. Ce qui est tout de même une bonne nouvelle. On peut faire le même vin avec un raisin qui n'est pas à zéro défaut. En revanche, on ne peut pas gommer les défauts du vin si des grappes sont atteintes à plus de 13%. Rien à faire, même en essayant d'adapter, d'améliorer la vinification. A partir de 13%, les arômes changent, deviennent désagréables, le vin est plus tannique, plus desséchant, plus agressif. Bref, pas bon. Et entre les deux, entre 5 et 13%, on peut grandement limiter les défauts avec des préconisations de vinifications adaptées.
Donc les viticulteurs ne sont pas forcément obligés de traiter au moindre signe d'oïdium ?
Si l'oïdium apparaît au printemps, pour sauver le vin, il vaut quand même mieux traiter, préconise l'étude. Mais si on n'a aucun signe de maladie en juin, si les premiers symptômes apparaissent plus tard, à l'été, en fait on peut se passer de traitement.
L'info en plus : et si le raisin est trop atteint, reste une seule solution, trier les grappes. Source E1 |
De la réversibilité des contrats gaz et électricité. envoyé par ECODURABLE le 28/04/2009 @ 20:41
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 Entre les tarifs réglementés des opérateurs historiques, EDF et GDF Suez, et les prix libres des nouveaux fournisseurs, certains contrats sont réversibles, tandis que d'autres vous engagent définitivement. Une situation ni très claire, ni très juste, et que certains voudraient voir remise à plat.
Oui, on va parler de la réversibilité. La réversibilité, c'est la possibilité pour une personne qui est partie chez un nouveau fournisseur d'électricité de faire machine arrière, de dire : je me suis trompé, je veux retourner chez EDF et retrouver les tarifs réglementés, en clair validés par le gouvernement. En l'occurrence, prix moins chers ! Or, faire machine arrière, c'est possible, mais à deux conditions : être resté 6 mois chez son opérateur prix libres, et le faire avant le 1er juillet 2010. Quant au gaz, ce n'est pas possible. Vous avez choisi un tarif libre ? Eh bien vous y restez.
On pourrait donner plus de souplesse, permettre de vrais allers et retours, au choix du consommateur ?
Oui, c'est ce que préconise un rapport sur l'électricité remis vendredi dernier au gouvernement. Le médiateur de l'énergie, institution créée l'an dernier pour régler les litiges entre fournisseurs et clients, devrait se prononcer dans le même sens, en remettant tout à l'heure son premier rapport annuel. Il faudrait supprimer cette date limite de la réversibilité, fixée au 1er juillet 2010. Sinon, à la fin de l'année, tout le monde va retourner aux prix réglementés chez EDF, puisque l'an prochain cela deviendra impossible ! Il faudrait permettre de changer sans attendre 6 mois, c'est trop long. Enfin autoriser le retour en arrière pour le gaz, aussi.
Et figurez-vous que les plus demandeurs de cette souplesse accrue, eh bien ce sont les nouveaux fournisseurs. Car leur souci, ce n'est pas de perdre des clients demain, c'est d'en trouver qui leur fassent confiance aujourd'hui !
L'info en plus : presque tous nos voisins européens ont des règles plus souples qu'en France. Source E1 |
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