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Dans les Vosges : label BBC-Effinergie pour 22 logements sociaux envoyé par ECODURABLE.fr le 12/07/2009 @ 16:42

Depuis son origine, en 1955, la société d’HLM Le Toit Vosgien gère un parc locatif de plus de 2 300 logements sur 32 communes en 2009 dans l‘arrondissement de Saint Dié des Vosges (88100). Mais surtout, elle a pour particularité de s‘être lancée, il y a vingt-cinq ans, dans la construction de maisons en bois, en s‘appuyant sur la filière locale vosgienne et sur la politique volontariste de plusieurs intervenants régionaux. Bien avant les changements amorcés par le Grenelle de l‘environnement, le Toit Vosgien a édifié les premiers bâtiments à ossature bois, sur cinq niveaux et à énergie positive. Un des chantiers en cours, qui sera livré à l‘automne 2009, consiste en 22 logements individuels à indépendance énergétique (8 pavillons de type 4 et 14 pavillons de type 5, 110 mètres carrés de surface habitable) sur le quartier « Les Toits de la Corvée » à Saint Dié des Vosges.

Un chantier urbain, tout en bois

Sur le terrain, rue de la Corvée, à Saint Dié des Vosges, cinq constructions datant de 1956 se dressaient il y a encore peu. Leur démolition a permis d‘élaborer un programme de logement plus cohérent et en phase avec les nouvelles attentes environnementales. Le programme tel que confié au cabinet ASP Architecture d’ Antoine Pagnoux, architecte D.P.L.G., à Saint Dié des Vosges, devait atteindre des performances énergétiques maximales et ainsi, être très économe en charges. Différents systèmes de construction ont été étudiés, pour obtenir une solution à la fois économique et favorable à l‘environnement. Le choix de l‘architecte s‘est porté au final sur la solution bois, en privilégiant la continuité : la construction bois se rencontre dans les murs, l‘isolation et le système de chauffage.

Les contraintes du chantier sont plutôt liées au terrain, en pente et situé en pleine ville, obligeant à de nécessaires compromis. De ce fait, l‘architecte disposait d‘une moindre liberté de construction, alors que le nombre de maisons ne permettait pas de les positionner toutes dans une orientation optimale selon les critères de l‘architecture bioclimatique et qu‘il fallait tenir compte des contraintes d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Les murs de la structure bois sont réalisés en panneaux structurels en bois massif contrecollé KLH de 94 mm d‘épaisseur, isolés par l‘extérieur avec des panneaux en fibres de bois PAVATEX DIFFUTHERM, de 60 mm d‘épaisseur.
Caractéristique importante des panneaux isolants PAVATEX DIFFUTHERM, il est possible de les recouvrir d‘un enduit minéral extérieur, ouvert à la diffusion.

Véritable solution complète pour les constructions en bois,fixés directement sur la structure bois, les panneaux combinent isolation acoustique et climat intérieur sain et confortable, tout en protégeant contre les chaleurs estivales, grâce à leur capacité d‘accumulation thermique.

le Pare pluie isolant … en bois lui aussi

Une construction qui mise sur le bois… De la ouate de cellulose a été insufflée dans le caisson, tout comme sur les combles horizontaux sur 40 cm d‘épaisseur. Les façades extérieures du rez-de-chaussée reçoivent un crépi, alors que la partie supérieure est recouverte d‘un bardage en essence locale, sur 20 mm d‘épaisseur ou de tuiles terre cuite. Un panneau pare-pluie rigide a été utilisé en façade afin d’assurer une triple isolation et garantir un échange naturel de l‘humidité.” Le pare- pluie rigide isolant ISOROOF NATUR apporte un confort acoustique supplémentaire par rapport aux solutions traditionnelles de film pare-pluie “, explique Christophe Beaussire, responsable commercial chez PAVATEX FRANCE SARL. “De plus, ce pare-pluie supprime les ponts thermiques au devant de l’ossature bois et renforce le confort d‘été, en évitant les surchauffes estivales. » Le pare-pluie ISOROOF NATUR est fabriqué à partir de bois naturel, en tant que sous-produit des scieries. Sa fabrication ne nécessite pas d’adjonction de liants supplémentaires autres que les propres liants du bois. Un additif analogue au latex (à hauteur de 4 %) procure une étanchéité au coeur du produit. Les panneaux rigides ISOROOF NATUR régularisent aussi le climat ambiant des constructions. Les panneaux intérieurs, qui délimitent une espace de vie très ouvert, sont en gypse et en cellulose, matériau également écologique. Cette combinaison de bois, de tuiles et d‘élément minéral au rez-de-chaussée a été étudiée pour s‘intégrer au mieux dans la ville, en respectant l‘architecture locale.

Panneaux solaires, poêle .. à bois

Outre cette isolation extérieure avec les produits PAVATEX, les pavillons bénéficient d‘une ventilation mécanique contrôlée à double flux de 2 kWh et d‘un poêle bouilleur. Principe de ce dernier équipement : chauffer d‘abord l‘eau, avant de chauffer l‘air. Seuls quatre stères de bois sont nécessaires chaque année pour chauffer le pavillon et produire l‘eau chaude sanitaire. S‘y ajoutent 5 mètres carrés de panneaux solaires placés sur la toiture, qui prennent le relais l‘été, avec une garantie par le poseur que le solaire thermique assure 40 à 60 % de l‘eau chaude sanitaire.

De ce fait, les maisons ont obtenu les labels Bâtiment Basse Consommation Effinergie (BBC-Effinergie) validés par la Commission Titre V de la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) pour le système énergétique mis en place, associant un poêle bouilleur avec une VMC double flux et des panneaux solaires : une première en France.

consommation énergétique minimum

Les chiffres sont là : le choix de la construction sur la base d‘une structure bois, avec une isolation en ouate de cellulose et fibre de bois, fait bénéficier le chantier d‘un bilan carbone plus que positif. Chaque maison stocke à elle seule 25 tonnes de CO2, soit un total de 550 tonnes sur les 22 pavillons. Les émissions en CO2 du chantier sont de l‘ordre de 330 tonnes de CO2, ce qui permet de bénéficier d‘un bilan positif de 220 tonnes de CO2 captées.

Surinvestissement, c‘est bien le maître-mot pour le bailleur social. « Ce n‘est pas un surcoût. Nous préférons parler du surinvestissement, pris intégralement en charge par Le Toit Vosgien » indique Jean-Luc Charrier, directeur technique du Toit Vosgien. En effet, les futurs loyers respectent les taux conventionnés. Jean-Luc Charrier continue : « Le surinvestissement, de l‘ordre de 10 % sur le global, permet d‘offrir un habitat sain et confortable, mais aussi de s‘affranchir des augmentations futures du coût de l‘énergie. Comme les locataires auront très peu de charges, nous n‘aurons pas à subir les lourds recouvrements de loyers et de charges, que nous avons pu observer lors des récentes flambées du prix du pétrole. »

L'éclairage durable de la citadelle et du rocher de la Baume à Sisteron. envoyé par ECODURABLE.fr le 08/07/2009 @ 20:16

Il y a des concours assez originaux. Ceux d'éclairage par exemple : la citadelle de Sisteron en a remporté, car elle est écolo et consomme peu d'électricité.

Sisteron, c'est un ensemble militaire sur 12 hectares, c'est immense : 24.000 m² de murailles pour la citadelle et son rocher. L'ensemble est désormais éclairé par 266 projecteurs dont les câbles sont totalement invisibles. Onze kilomètres de câbles encastrés, souvent à la main, dans la muraille. C'était un très gros chantiers et les efforts ont porté sur le choix des sources lumineuses et sur l'installation d'une sorte de variateur d'intensité. C'est un peu technique, mais les ampoules utilisées sont plus sobres. Pour la lumière jaune, on a pris des ampoules au sodium haute pression. pour la lumière blanche, des ampoules aux halogénures métalliques. Dans les deux cas, elles durent plus longtemps et ont une meilleure luminance, c'est-à-dire qu'elles produisent plus de lumière en consommant moins d'électricité. La deuxième astuce, c'était donc de pouvoir allumer, éteindre, varier l'intensité - à distance, car cela fonctionne par Internet - : on peut éteindre plus tôt en hiver, éclairer moins lorsqu'il n'y a personne, éclairer plus lorsqu'il y a une fête, s'adapter à la présence des touristes. On peut éteindre pour la Nuit des étoiles, histoire que chacun profite d'un beau ciel bien noir. On peut éteindre pour laisser passer les oiseaux migrateurs. Bref, on peut éclairer mais cesser de gaspiller.

Quelles sont les économies obtenues ?

Le résultat, c'est une puissance totale sur le site de 75 Kilo-watts, avec une puissance consommée chaque année qui est divisée par trois. L'entreprise Spie, qui a réalisé cet éclairage, parle d'une "révolution architecturale". Il paraît, en plus , que c'est très beau. Le maire dit qu'aujourd'hui la citadelle ressemble à un véritable diamant. Cette réalisation est une première en Europe pour un site d'une telle ampleur.
source E1

La Myotis escalerai, espèce de chauve-souris récemment découverte dans les Pyrénées. envoyé par ECODURABLE.fr le 07/07/2009 @ 19:42

Les chauves-souris existent depuis des millions d'années, et pourtant, on en découvre régulièrement de nouvelles espèces, comme ce fut le cas récemment dans les Pyrénées.

Ce qui est intéressant, c'est que ça veut dire qu'il y a encore des mammifères qu'on ne connaît pas sur terre. La nouvelle venue s'appelle Myotis escalerai. Elle a été repérée dans trois grootes des Pyrénées, il y a peut-être un millier d'individus. C'est la trente-quatrième espèce répertoriée chez nous, et elle ressemble come deux gouttes d'eau à certaines de ses cousines. C'est donc avec une analyse génétique, en séquencant l'ADN, qu'une jeune chercheuse a prouvé qu'il s'agit d'une espèce à part, d'une espèce propre, qui existe sans doute depuis des milliers d'années. Elles ne se reproduisent qu'entre elles, elles ne peuvent pas se reproduire avec les autres, c'est la définition d'une espèce.

Les chauves-souris sont toujours protégées.

Cet animal, soit-disant assez peu sympathique, est très strictement protégé depuis quarante ans. Interdiciton d'y toucher, elle est très fragile. Il y a quelques années, à force de manger des insectes qui eux-même avaient butiné toutes sortes de plantes, qui elle-même avaient poussé avec toutes sortes de produits chimiques, et bien la chauve-souris a beaucoup souffert. Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. C'est d'ailleurs assez réjouissant de se rendre compte que certains auscultent et scrutent l nature avec autant d'attention, et qu'il nous reste tant de choses à découvrir de notre faune et de notre flore. Le nombre d'espèces de chauves-souris connues en Europe à augmenté de 20% en dix ans, on en dénombre un millier de différentes.
Source E1

Les deux-roues. envoyé par ECODURABLE.fr le 06/07/2009 @ 20:22

Sous prétexte que les deux-roues polluent moins au kilomètre, on a un petit peu négligé leurs normes de pollution, qui, du coup, auraient une dizaine d'années de retard sur la réglementation anti-pollution des voitures.

C'est ce que dit l'Ademe, l'agence pour la maîtrise de l'énergie. On surveille les polluants des voitures et l'on fixe des normes depuis 17 ans. Mais, pour les deux-roues, cela fait seulement 10 ans. Alors, quand on dit qu'ils émettent moins de pollution, c'est vrai pour le CO2, qui est le principal gaz à effet de serre. Mais ce n'est pas vrai - et c'est même tout le contraire - pour l'oxyde d'azote, le monoxyde de carbone et les hydrocarbures, ces polluants de proximité qui nous font mal aux poumons. Les normes des deux-roues motorisés ont tranquillement stagné ces dernières années. Vous avez peut-être déjà entendu parler des normes "euro", ces normes qui fixent la quantité maximale de polluants émis par les véhicules neufs. Evidemment, ce sont des normes qui se durcissent d'année en année. Par exemple, pour les voitures, en septembre, on va passer à "euro 5", puis à "euro 6" en 2014. Pour les deux-roues, on en est seulement à "euro 2" pour les petits scooters (les moins de 50cm3), à "euro 3" au dessus de 50cm3, et la commission européenne travaille en ce moment sur les phases suivantes : on aura "euro 4" en 2012, etc, ça va venir.

Mais on voit bien que l'on ne s'en est pas tellement préoccupé alors que la place des deux-roues est de plus en plus importante.

Ils sont trois millions en France - certes, dix fois moins que les voitures - mais, à Paris, par exemple, leur part, dans les transports a doublé ces cinq dernières années. De plus, une étude montre que, dans une dizaine d'années, les deux-roues émettront plus d'hydrocarbures que toutes les autres catégories de véhicules. C'est déjà le cas en Ile-de-France : les motos et les scooters émettent plus d'hydrocarbures que les camions !
Source E1

La fonte des glaces continue... envoyé par ECODURABLE.fr le 04/07/2009 @ 08:39

Deux guides polaires sont en route pour Paris. Ils viennent de quitter le GROENLAND où ils ont passé un mois dans une expérience tout à fait inédite : ils se sont tout bonnement installés sur de gros blocs de glace flottants, et ils se sont laissés dériver, portés par les courants. Qu'est-ce que celà va prouver ?

C’est une équipée d’aventuriers, ce ne sont pas des scientifiques. Mais elle va permettre de montrer ce que les scientifiques affirment depuis des années : ça fond et ça fond dangereusement !
Emmanuel Hussenet et Luc Denoyer viennent d’y passer un mois. Ils sont partis de la petite ville de Tasilaq. Ca ne vous dit rien, d’autant que la ville a changé de nom, mais c’est de là que Paul-Emile VICTOR lançait ses expéditions dans les années 1930. Ils sont donc montés dans des kayaks de mer pour aller un peu plus loin, à 15 jours de navigation de là, se choisir un bout d’iceberg. Puis un autre, et puis encore un autre. Tout ça dérive tranquillement vers le sud, en fondant. Alors, cette année, comme il a fait très froid, la banquise annuelle - celle qui se forme chaque année pour se liquéfier de nouveau l’été - ne manquait apparemment pas. Le problème évidemment, c’est la vraie banquise, celle qui dure, celle qui normalement ne fond jamais et qui protège ou plutôt protégeait notre climat.

En un mois, l’ont-ils vue fondre ?

Emmanuel Hussenet a envoyé hier un petit SMS à son équipe de Tasilaq pour dire qu'il a des images incroyables, loin de ce qu'il avait vu jusque là. Il va raconter tout ça dans quelques heures. Mais les deux aventuriers veulent que leur expédition soit une vraie preuve. Ils retourneront donc là-bas, faire le même voyage, quatre ans de suite, pour que leur témoignage sur la fonte de la banquise soit incontestable. Ils sont attendus aujourd'hui à Paris.
Source E1

La contribution climat-énergie (ex-taxe carbone). envoyé par ECODURABLE.fr le 02/07/2009 @ 21:11

C’est Michel ROCARD qui va piloter le débat sur la future contribution climat-énergie. Il réunit aujourd’hui et demain des dizaines d’experts, économistes, responsables associatifs pour lancer réellement les discussions. L’idée, c’est qu’on va nous frapper au portefeuille pour nous inciter à consommer moins d'énergie, mais dans le même temps, on va nous rendre l’argent. Comment ça marche ?

D’abord un mot de vocabulaire : jusque-là on disait "taxe carbone". Vous savez cette idée que Nicolas Hulot avait poussé pendant la campagne de la dernière présidentielle. Bon, eh bien, on ne dit plus "taxe carbone". On dit "contribution climat-énergie". Enfin, on verra ce que décidera le gouvernement. Ce n’est pas fait, le débat va durer des mois. Mais voyons ce que propose Nicolas Hulot justement puisque c’est lui qui a inventé cette idée en France.

Son idée, c'est de taxer nos consommations d’énergie : le gaz, l’électricité et bien sûr, le pétrole. Donc, toutes les énergies, pour qu'on apprenne à être plus sobres mais surtout les énergies fossiles, les plus polluantes. Ce pourrait être 6 à 7 centimes par litre d’essence et 1 centime par kilowatt/h de gaz. Mais, on rendrait tout aussi bien aux ménages qu’aux entreprises.

Sous quelle forme ?

Pour les entreprises, Nicolas Hulot propose une petite baisse des charges sur le travail. Par exemple : - 0,5 %. Pour les ménages, ce serait un chèque, disons un chèque énergie de 130 € par foyer fiscal et par an. Donc, si vous faites des efforts et si votre consommation d’énergie et votre pollution vous coûtent moins de 130 euro par an de contribution, vous êtes gagnants. Si vous êtes dans la catégorie "je gaspille", eh bien vous êtes perdants financièrement. Cette contribution aura évidemment vocation à augmenter, pour nous pousser à redoubler d’effort d’année en année.

L’info en plus : selon un sondage de la fondation Nicolas Hulot, les deux tiers des Français sont favorables à cette contribution climat-énergie.
source E1

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