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Quel est le prix de la biodiversité ? Combien nous rapporte la nature ? envoyé par ECODURABLE le 11/05/2009 @ 20:16

Un rapport du Centre d'Analyse Stratégique, remis il y a quelques jours au gouvernement, s'est penché très sérieusement sur le prix de la nature. Comment accorder une valeur de référence à la biodiversité, que nous ne savons toujours pas protéger ?

Je vous cite un seul chiffre : l'érosion de la biodiversité nous coûte, sur la planète entière, 14.000 milliards d'euros par an. C'est vertigineux, c'est le premier chiffre sorti d'une vaste étude internationale en cours. Mais c'est vrai : combien valent donc les services que la nature nous rend ? Elle nous permet de vivre, d'avoir de l'eau propre, des terres fertiles, de l'air pur... Et on ne parle pas, là, de la biodiversité extraordinaire, des gros animaux en danger, ou des sites remarquables. On parle la nature ordinaire, riche de son sol, de ses forêts, de ses prairies, de ses insectes, de ses micro-organismes.;. Franchement, je sais bien que, au quotidien, j'ai plus besoin des vers de terre que des baleines !

Et cette nature que nous ne pouvons pas nous empêcher d'agresser, tout simplement parce que nous nous développons, il est temps maintenant de lui donner un prix, une valeur de référence pour savoir ce que ça nous coûte de la maltraiter. Combien ça nous coûte en perte de nature de construire une usine à la place d'une prairie. Et il faudra en tenir compte, dorénavant, avant chaque projet d'investissement nuisant à la nature, comme le promettait d'ailleurs Nicolas Sarkozy, au moment du Grenelle. C'est une réflexion gigantesque qui commence.

Est-ce que ça peut être comme donner un prix à une tonne de CO2 ?

Non, ce sera plus compliqué, parce que ça ne se compense pas. Une prairie perdue chez nous ne sera pas compensée par un panda sauvé en Chine. Et l'écueil à éviter, ce serait de faire de la nature une marchandise. Le but, c'est tout le contraire. Cesser de lui faire du mal en comprenant combien cela nous touche au portefeuille.

L'info en plus : L'étude internationale sur le prix de la biodiversité sera rendue l'année prochaine.

Commerce équitable : une nécessaire clarification ! envoyé par ECODURABLE le 09/05/2009 @ 18:22

Les différentes études le confirment : le commerce équitable ne souffre pas de la crise. Dans certains pays européens, en 2008, l'augmentation des ventes de produits certifiés a été phénoménale : jusqu'à 75 % de hausse en Suède par exemple.
Aux États-Unis, l'augmentation était de 10 % en 2008 par rapport à l'année précédente. En France, selon une étude IRI Infoscan réalisée en janvier 2009 pour Ethiquable, le chiffre d'affaires de l'alimentaire équitable en grande distribution s'élève à 111,6 M€, soit une progression de 8 %.
Ces données confirment que la crise du pouvoir d'achat influence nos choix de consommation : on consomme moins mais plus responsable. Il y a visiblement une réflexion nouvelle autour des produits que l'on achète, analyse Rémy Roux, d'Ethiquable. Dans un contexte morose pour les produits de grande consommation, les achats en alimentaire équitable attirent en effet toujours les consommateurs. Il est évident que cette progression ne sort pas indemne de la crise du pouvoir d'achat puisque la croissance en 2008 est inférieur à celle de 2007 (pour mémoire : +12 % en 2007 contre 8 % pour 2008). Ce qui reste surprenant, c'est finalement la bonne résistance des achats équitables par rapport à l'achat non équitable. Concrètement, le café équitable (+5%), le chocolat équitable (+11%) se développent fortement. Dans le même temps, ces produits en conventionnel, n'enregistrent pas de croissance, voir régressent. Ainsi le café équitable représente aujourd'hui 5 % de parts de marché du café vendu en grande surface avec 61 M€ de chiffre d'affaires ; le thé équitable accapare 4,5 % de parts de marché avec 10 M€ de chiffre d'affaires.
Le consommateur sensible au commerce équitable ne serait donc pas freiné par la crise. D'autant que l'offre de produits équitables a explosé ces dernières années. Longtemps limité à quelques produits alimentaires et à l'artisanat, le commerce équitable s'étend dans de nombreux domaines aujourd'hui : mode, beauté, mobilier…
De grands groupes se mettent à l'équitable. Les marques de distributeurs (MDD) représenteraient aujourd'hui 25,7 % des parts de marché et 31,7 % des volumes. Aujourd'hui, 1 produit équitable sur 3 acheté en grande distribution est une marque de distributeur. Sur le marché du café équitable seul, les MDD concernent 38% des volumes achetés. Entre 2006 et 2008, la part de marché (en valeur) des marques de distributeurs a doublé, note Rémy Roux, avant d'ajouter : il faut voir dans cette forte progression un rattrapage : les marques de distributeur étaient quasi absentes sur les produits issus du commerce équitable. Le commerce équitable n'échappe pas à la lourde tendance de l'explosion des MDD. La question qui reste : cette évolution se fait-elle au détriment des autres marques ou est-elle un formidable relais de croissance pour les organisations de producteurs ?
Des chaînes de fast-food ou des marques comme Starbucks se mettent elles aussi à l'équitable sur certains produits. Les consommateurs consomment alors des produits certifiés, parfois à leur insu…

La rançon de la gloire…

Ce succès du commerce équitable doit-il être accueilli avec enthousiasme ?
Pas si sûr. Si sa démocratisation est positive, le concept risque néanmoins d'y perdre sa mission originelle : éduquer le consommateur et révolutionner les échanges internationaux. L'acte d'achat équitable, dans les rayons d'une grande surface, risque de se banaliser et les produits certifiés, rester dans un marché de niche.
Un groupe de chercheurs canadiens s'est penché sur cette question dans l'ouvrage Quel commerce équitable pour demain ? Pour une nouvelle gouvernance des échanges. Ce livre souligne quelques anomalies créées par le développement du concept.
Par exemple, le succès du quinoa bolivien, largement appuyé par le commerce équitable, a créé un paradoxe. La demande croissante a conduit les producteurs boliviens à en produire davantage, mais dans un but d'exportation. Eux, de leur côté, en consomment moins aujourd'hui. Les nouilles de blé seraient progressivement en train de remplacer le quinoa dans leur alimentation. Ce passage d'une culture vivrière à une culture de rente n'est pas sans poser problème.
Autre constat souligné par le groupe de chercheurs : le partenariat établi entre Nord et Sud reste inéquitable, dans le sens où si les producteurs du Sud doivent se conformer à un cahier des charges précis, aucune contrainte ne pèse quant aux conditions sociales et environnementales chez les distributeurs du Nord. Pour ces auteurs, il est impératif de prévoir des exigences pour les acteurs du Nord qui se revendiquent du circuit équitable.
L'arrivée sur le marché de grands groupes recrée également une certaine dépendance entre les groupes de petits producteurs et l'acheteur. Des déséquilibres naissent aussi entre producteurs équitables et producteurs non équitables sur un même territoire…
Le commerce équitable perdrait-il sons sens en se développant à grande échelle ? C'est la question soulevée par de nombreux acteurs aujourd'hui.

Vers une normalisation

Né à l'initiative d'associations et d'acteurs privés, le commerce équitable est désormais reconnu et appuyé par les pouvoirs publics. En 2005, sa définition et ses principes ont été inscrits dans la loi. En janvier 2006, un accord AFNOR (agence française de normalisation) est né après concertation avec l'ensemble des parties prenantes. Dans les semaines à venir, une large concertation devrait être menée à nouveau, devant aboutir, d'ici la fin de l'année, à l'installation de la Commission nationale du commerce équitable. Un cahier des charges précis devrait être défini auparavant, ainsi que les modalités de reconnaissance des acteurs du commerce équitable.
Récemment, l'Union européenne a publié une communication sur le commerce équitable, posant ainsi une définition et des principes.
Cette implication des pouvoirs publics est-elle positive ? Oui, car elle permettra de clarifier le concept et de donner une meilleure lisibilité au consommateur. Non, si le commerce équitable perd en route son caractère idéologique. Ainsi, lors d'un colloque organisé à l'Assemblée nationale le 6 mai dernier, il était difficile de percer la véritable ambition des acteurs présents (ministres, acteurs du commerce équitable…). Simple segment de marché pour les uns, modèle vers lequel l'ensemble des échanges internationaux doit tendre… Quel point de vue l'emportera demain ? C'est tout l'enjeu qui pèse aujourd'hui et qui maintiendra, ou non, la raison d'être du commerce équitable.

torchage du gaz, un gâchis d'énergie dénoncé par des pays africains. envoyé par ECODURABLE le 08/05/2009 @ 08:55

Le torchage du gaz, c'est une pratique qui perdure sur les forages pétroliers. Mais certains pays d'Afrique commencent à hausser le ton envers les compagnies pétrolières...

Oui, le torchage, vous voyez, ces immenses flammes qui sortent des cheminées, des torchères, c'est une logique économique facile à comprendre, mais aberrante du point de vue du développement humain, et du point de vue écologique. Quand on cherche du pétrole, on trouve aussi du gaz, dans le sous-sol. Seulement ce gaz, le plus souvent, on le brûle, sur place, pour rien. Et si on s'en débarrasse, c'est que ce serait plus cher de l'exploiter, d'en faire une source d'énergi, pour les populations locales par exemple.

Quelques chiffres pour comprendre ce que c'est que le torchage :

C'est 150 milliards de mètres cubes de gaz qui partent en fumée en un an. Cela représente un tiers de la consommation annuelle de gaz des Européens. En Afrique, rien qu'en Afrique, 40 milliards de mètres cubes, la moitié de ce que consomme tout le continent. On brûle sur place les 3/4 du gaz qu'on trouve. Et dans l'atmosphère, pour les gaz à effet de serre, c'est une vraie catastrophe. Près de 400 millions de tonnes de CO2 par an. C'est ce qu'on obtiendrait comme réduction de gaz à effet de serre si on appliquait à la lettre le protocole de Kyoto.

Mais au Nigéria, au Congo, on parle d'interdire le torchage ?

Oui, mais le discours n'est pas très ferme. Le Congo donne maintenant deux ans aux multinationales qui exploitent le pétrole sur place pour récupérer le gaz et l'utiliser dorénavant pour faire de l'électricité dont les congolais ont bien besoin. Le Nigéria devait tout interdire au 1er janvier dernier, mais il a reculé au dernier moment. Il propose aux compagnies pétrolières d'attendre qu'on fixe de nouvelles règles.

L'info en plus : au Nigéria, les deux tiers des 140 millions d'habitants vivent dans la pauvreté, alors que le torchage, c'est un manque à gagner de 2 milliards d'euros pour le pays.
source E1

Point sur la chasse aux bébés phoques envoyé par ECODURABLE le 06/05/2009 @ 20:56

Cela fait 30 ans que Brigitte Bardot en a fait son cheval de bataille : faire cesser la chasse aux bébés phoques, abattus chaque année par milliers sur la banquise pour faire de la fourrure. Eh bien, l'Europe vient de dire "non" aux peaux de phoques.

Oui, la pression était forte, de la part des associations de défense des phoques, qui mettent en ligne sur leurs sites des vidéos parfois très dures. Un phoque, c'est tout mignon, c'est sans défense, ça ne bouge pas devant le chasseur qui arrive encore parfois avec un gourdin. Il y a encore des animaux, assommés, puis dépecés vivants. Les mêmes images que quand vous étiez petit... Et du coup, eh bien l'Europe, effectivement, a décidé hier d'interdire le commerce des peaux et des produits dérivés des phoques dans les 27. Chasse jugée répugnante et cruelle par le commissaire européen à l'Environnement. C'est une victoire sur la barbarie, dit la Fondation Brigitte Bardot. Cette décision vise en particulier le Canada, et elle va certainement rafraîchir l'ambiance au sommet Canada - UE qui commence aujourd'hui même à Prague. Le Canada a l'intention de porter l'affaire devant l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce. Canada, Groenland et Namibie : à eux trois, ils tuent 60% des 900.000 phoques abattus chaque année.

En revanche, et ça s'est décidé hier aussi, les députés européens n'ont pas voulu limiter l'expérimentation scientifique sur les animaux ?

Non, sur ce point, ils n'ont pas suivi la commission européenne. 12 millions d'animaux sont utilisés chaque année en Europe pour des expérimentations. Mais évidemment, là, ce ne sont pas des intérêts commerciaux qui sont jeu, nous dit-on, mais la sécurité des médicaments qui NOUS sont destinés. Donc notre sécurité. Evidemment, c'est l'industrie pharmaceutique européenne qui est ravie.

L'info en plus : l'expérimentation animale devrait revenir au menu des députés européens, après les élections du 7 juin.
source E1

Deux nouveaux oursons dans les Pyrénées. envoyé par ECODURABLE le 05/05/2009 @ 19:26

Une ourse slovène, réintroduite dans les Pyrénées il y a 3 ans, vient de sortir de son hibernation dans sa tanière. Et elle est sortie accompagnée de deux oursons...

Oui, l'ourse Hvala a été repérée, il y a 3 jours, à la sortie de sa tanière, avec ses deux petits, deux oursons, jumeaux, qui ont apparemment 2 mois et demi ou trois mois. Nés en plein hiver, mais au chaud dans le nid douillet de maman. Elle vit avec sa petite famille sur le versant espagnol des Pyrénées, dans le Val d'Aran. Pour l'instant, on ne s'éloigne pas de sa tanière, parce qu'un ourson, c'est fragile. Ils pèsent environ 300 grammes à la naissance, dix fois moins qu'un bébé. Alors aujourd'hui, ce sont déjà des oursons de plusieurs kilos, et qui marchent, mais pas encore bien vaillants. On les a localisés facilement, car leur mère porte un émetteur, mais on aura peut-être la surprise d'en découvrir d'autres, dans les semaines qui viennent.

Alors, au total, combien y a-t-il d'ours dans les Pyrénées ?

Sans doute plus d'une vingtaine alors qu'on n'en avait que 5 ou 7 il y a une dizaine d'années. Hvala est arrivée dans les Pyrénées en 2006, dans le cadre de ce fameux programme de réintroduction des ours. Et l'année suivante, en 2007, elle avait déjà donné naissance à deux oursonnes, nommées Pollen et Bambou. Pour connaître le sexe des deux derniers, il faudra attendre un peu. On le saura en recueillant et en analysant des poils. Evidemment, des femelles seraient bienvenues. Mais les associations de défense de l'ours estiment qu'il faudrait continuer la réintroduction, parce qu'en dessous d'une cinquantaine d'individus, le groupe n'est pas viable. Et cela permettrait d'apporter un peu de sang neuf, et d'éviter une trop grande consanguinité. Un groupe de travail a été mis en place il y a un an pour faciliter la cohabitation entre l'ours et l'homme. L'état paie déjà, dans certains cas, le gardiennage des troupeaux de moutons, et la pose de clôtures.

L'info en plus : un ours a d'ailleurs déjà tué une brebis, il y a une semaine.
source E1

Mesure des dégâts des feux de forêt sur l'éco-système. envoyé par ECODURABLE le 04/05/2009 @ 20:38


Le Cémagref, institut de recherche sur l'agriculture et l'environnement, a piloté pendant trois ans une étude sur les conséquences des incendies pour la forêt méditerranéenne. On y comprend que UN feu, ce n'est pas trop grave. En fait, la survie de la forêt est en jeu si la même parcelle brûle plusieurs fois.

Oui, les conclusions de cette étude sont assez étonnantes, car on découvre que UN incendie sur une parcelle boisée, évidemment les arbres brûlent, évidemment le paysage devient cauchemardesque, mais pour l'éco-système, pour la vie dans le sol, les petits animaux, les petits organismes, les racines des plantes... Eh bien dans le sol, aucun dégât n'est à ce stade irréversible. En 15 à 25 ans, tous les paramètres physiques et chimiques reviennent à la normale. Et 50 ans plus tard, on ne voit plus rien, les arbres sont de nouveau là, c'est long, mais la nature reprend totalement le dessus.

Ce qui met vraiment en danger la forêt, c'est quand une parcelle brûle plusieurs fois. Par exemple, 2 feux à 10 ans d'intervalle. Ou alors 4 incendies étalés sur une cinquantaine d'années. Il y a un effet "4ème feu". A ce stade, les espèces sont de moins en moins nombreuses, il y a moins de terre, elle devient plus pauvre, la forêt peut être définitivement condamnée. Ca veut dire que là, il n'y aura plus d'arbres. 4 feux, c'est fatal pour l'éco-système.

On pourrait prendre des mesures de protection plus ciblées ?

Oui, parce que du coup, on peut concentrer les efforts de prévention sur les forêts qui ont déjà brûlé. Les forêts qui sont là depuis des dizaines d'années, si elles brûlent, celles-là sauront se régénérer. Et puis ce que disent aussi ces chercheurs, c'est qu'on pourrait aider les forêts brûlées à renaître en faisant ce qu'on fait à la maison pour les plantes vertes, évidemment à une autre échelle : en leur donnant du compost.

L'info en plus : et paradoxalement, cette année pourrait être une année à incendie, car la pluie a fait pousser beaucoup de végétaux dans les sous-bois, ce qui est un facteur aggravant.

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