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Les avis rendu par les experts européens sur la non-dangerosité du maïs OGM. envoyé par ECODURABLE.fr le 01/07/2009 @ 21:29

L’autorité européenne de la sécurité alimentaire, l’EFSA, a dit hier que le maïs OGM MON810 est bel et bien sans risque pour la santé et l’environnement. On n’y comprend plus rien. Qui dit quoi et qui décide quoi ?

Ce sont les politiques qui décident évidemment et certainement pas les experts. Ce maïs, le seul cultivé en Europe est autorisé par bruxelles depuis un peu plus de 10 ans. Mais plusieurs pays dont la France ont dit qu’ils n’en voulaient pas et l’ont interdit.

Vous avez raison, ça n’empêche pas les experts sanitaires de continuer envers et contre tout à dire qu’il n’y a pas de danger. Mais vous savez, la réalité c’est qu’il y a aujourd’hui une vraie crise de l’expertise. C’est un peu pareil en France avec l’AFSSA, la sécurité sanitaire des aliments. Parfois elle émet des avis rassurants, mais qui ne rassurent plus grand monde, loin de là ! C’est vrai pour d’autres organismes d’expertises. Certains experts seraient trop proches des milieux industriels. Certaines études, celles qui créent, qui permettent le doute, seraient un peu trop souvent oubliées.

Alors comment peut-on avancer ? Comment se faire une idée précise ?

Et bien, il faut entendre non seulement les scientifiques, mais aussi l’ensemble de la société : les économistes, les sociologues. Sur les OGM par exemple, on se dispute depuis des années sur les risques. Mais la vraie question est peut-être celle-ci : est-ce qu’on en a vraiment besoin, des OGM ? Qu'en dit la société, en dehors de l'expertise scientifique ? C’est dans ce sens là que travaillera désormais en France le Haut Conseil des Biotechnologies qui vient d’être créé. C’est comme ça que la France demande aux 26 autres Européens de travailler également, et c’est là que se situe le vrai enjeu.

En tout cas, l’Europe doit dire rapidement à Monsanto si elle lui renouvelle son autorisation pour le maïs MON810.
source E1

Les critiques qui visent les ampoules basse conso. envoyé par ECODURABLE.fr le 30/06/2009 @ 20:27

C'est demain 1er juillet que les ampoules à incandescence vont être progressivement retirées des rayons. On commence par retirer les plus puissantes, 100 watts et plus pour les remplacer par des ampoules basse conso. Or les basses conso sont l'objet de nombreuses critiques.

Oui, certaines justifiées, d'autres non. Elles sont plus chères : oui, c'est vrai. 9 à 15 euros dans une grande surface ou un magasin de bricolage de centre ville, pour une ampoule de bonne qualité, assez puissante. Mais en cherchant bien, on voit des ampoules, un peu moins puissantes en général entre 4,50 et 6 euros. C'est toujours rentable, très rentable, avec les économies d'électricité.

Elles ne s'allument pas instantanément. Oui, c'était vrai et c'est parfois assez énervant, d'autant que ces ampoules-là, plus on les allumaient souvent, plus on les usait. Donc, ça ne convenait pas, par exemple pour un couloir ou des toilettes mais la technologie s'est améliorée, et aujourd'hui, les ampoules de qualité correcte s'allument instantanément, et ne s'usent plus.

Elles sont dangereuses pour la santé. Non, à plus de 20 cm, aucun risque or on passe rarement des heures le nez collé à son ampoule allumée. Elles polluent : oui, c'est vrai, elles contiennent du mercure. Donc hors de question de les mettre à la poubelle ! Il faut les recycler proprement donc il faut les ramener au magasin dans le bac spécial recyclage des ampoules basse conso.

On parle aussi des halogènes, et des LED ? C'est quoi ?

Les halogènes, c'est une technologie intermédiaire. On ne peut pas vraiment parler de basse conso. Elles se prétendent encore à économie d'énergie, mais dès 2010, elles ne pourront plus utiliser cette allégation. Les LEDs, lumière électronique, c'est la technologie d'après-demain, 2015. Vraiment plus économes, pour ainsi dire inusables, mais il faut encore les améliorer techniquement.
L'info en plus: pour bien choisir une ampoule basse conso, vous pouvez aller sur le site guide-topten.com. Le guide d'achat signé ADEME et WWF.
source E1

Les dangers du formaldéhyde. envoyé par ECODURABLE.fr le 29/06/2009 @ 20:25

L' AFSSET, l'agence chargée de la sécurité sanitaire au travail, lance une sévère mise en garde contre le formaldéhyde. C'est un produit chimique très courant, dont on sait avec certitude qu'il peut provoquer des cancers. Or de très nombreuses personnes travaillent au contact du formadéhyde.

Le formaldéhyde, on l'appelle aussi formol quand il se présente sous forme liquide. C'est un produit chimique extrêmement simple mais il a tellement de propriétés utiles pour l'industrie qu'on l'utilise dans un nombre incroyable de secteurs. On en trouve dans 5% des produits chimiques.
C'est un désinfectant, un insecticide, on en trouve dans des cosmétiques, des produits de bricolage, d'entretien. Et surtout, on s'en sert comme colle, ou comme liant dans des résines. En clair, vous avez un meuble en aggloméré à la maison ou un parquet stratifié, il y a du formaldéhyde dedans. Mais le problème, ce n'est pas tant pour vous que pour la personne qui a manipulé cette molécule. Et vu le nombre d'industries qui s'en servent et bien ce sont 190.000 personnes qui sont exposées au formaldéhyde.
Irritation des yeux, des voies respiratoires, cancers de la gorge ou des sinus... Même des liens avec des leucémies. Le tableau est si sévère - et on ne le sait que depuis peu - que l'AFSSET préconise aujourd'hui de prendre cette question sérieusement à bras-le-corps.

On ne peut pas le remplacer par autre chose ?

Si, c'est d'ailleurs la première chose à faire, selon l'AFSSET. Les entreprises décidées à travailler dorénavant SANS formaldéhyde peuvent d'ailleurs trouver des solutions techniques sur un site internet www.substitution-cmr.fr... Sinon, il faut changer les procédés industriels pour réduire l'exposition des travailleurs. Car l'AFSSET veut aussi qu'on durcisse les valeurs maximales d'exposition au formaldéhyde, et qu'en plus, on rende ces normes obligatoires, ce qui n'est pas le cas actuellement. L'AFSSET conseille enfin de dépister et surveiller les maladies liées au formaldéhyde.

L'info en plus : si vous craignez pour l'air que vous respirez, sachez que l'AFSSET a défini il y a deux ans des valeurs maximales de formaldéhyde dans l'air qu'il vaut mieux ne pas dépasser à la maison.
source E1

Les panneaux solaires producteurs d'électricité et de chaleur. envoyé par ECODURABLE.fr le 26/06/2009 @ 20:52

Comment faire de la chaleur avec des panneaux solaires ? C'est une société luxembourgeoise, Solartec, qui a inauguré hier en Lorraine, à Ottonville, la première ferme solaire, qui produira bien sûr de l'électricité, mais aussi de la chaleur ?

C’est une première en Europe. Dans cette exploitation agricole ont été installés sur le toit, 228 panneaux solaires photovoltaïques. Alors ça c’est très classique, ça fait 427 m2. On les a installés sur le toit d’un hangar dans lequel on sèche le fourrage. Le solaire photovoltaïque produit de l’électricité, cette exploitation produira 55 mégawatts par an ; de quoi alimenter à peu près 25 foyers. Et cette électricité, on la remet dans le réseau EDF qui rachète ce solaire photovoltaïque à un prix intéressant pour l’agriculteur devenu producteur d’électricité. Ce qui est nouveau, c’est la chaleur car il a installé en plus un système de récupération de la chaleur qui est produite par les panneaux solaires. Cette chaleur part dans des gaines de récupération sous la toiture. Or comme nous sommes au dessus du hangar de séchage de fourrage, ça va servir à sécher le fourrage mais cela pourrait tout aussi bien servir à chauffer une habitation.

Mais du point de vue de l'ensoleillement, en Lorraine, c'est rentable?

Absolument! La Lorraine est la deuxième région solaire pour l’instant. Un chiffre : chaque mètre carré de panneau solaire dans le car nord-est de la France reçoit entre 2,4 et 3,4 kilowattheures par jour. Alors que dans le sud (Corse, Languedoc, Midi-Pyrénées), c’est 4,4 à 5,4 kilowattheures par mètre carré. Vous voyez que c’est tout à fait rentable à peu près partout en France.

L'info en plus: l’installation a coûté 266.000 euros...

source E1

Le stockage des déchets nucléaires dans l'Aude. envoyé par ECODURABLE.fr le 25/06/2009 @ 23:09

L'agence chargée des déchets nucléaires, l'Andra, a pré-sélectionné hier deux petites communes de l'Aube. L'une d'elles accueillera bientôt un centre de stockage de déchets nucléaires. Or il en existe déjà deux et ils sont déjà tous les deux dans l'Aube. Pourquoi ?

Parce que le sous-sol s'y prête, et peut-être aussi parce que l'habitude est déjà prise. Le premier site existant, c'est à Morvilliers. On y stocke des déchets à très faible activité, ce sont les moins dangereux, on les laisse à la surface. Deuxième site, à une dizaine de kilomètres de là. Cette fois, ce sont des déchets de faible à moyenne activité, à vie courte. Comptez tout de même 300 ans pour que tout danger soit passé. Ceux-là, on les coule dans du béton.
Or l'Andra cherchait depuis quelques mois un site pour les déchets à faible activité mais à vie longue. Ils resteront radio-actifs pendant des milliers, voire des millions d'années. On creusera à 15 mètres. Les deux finalistes sont donc encore dans l'Aube : Auxon et Pars les Chavanges. Les maires des deux communes sont ravis, mais certains habitants beaucoup moins. Il faut poursuivre certaines investigations, mener un débat public, la finale en 2011.

Et pour les déchets hautement radio-actifs, on fait quoi ?

On va les enterrer aussi ! Si si, c'est promis. Reste à décider où. En tous cas, il faudra creuser vraiment vraiment profond. On en a déjà 50.000 tonnes sur les bras, qui sont stockées provisoirement - enfin depuis des années, en réalité - à Marcoule, dans le Gard, et à la Hague, dans la Manche. Mais on a un laboratoire souterrain qui cherche une solution, un laboratoire à près de 500 mètres de profondeur. Le futur site, ce devrait être par là, tout près du labo, dans un rayon de 30 km2 alentour. Ce labo est à Bure, encore dans l'Est, dans le département de la Meuse, à une centaine de kilomètres des trois sites de stockage de l'Aube.

L'info en plus : il y a 250.000 tonnes de déchets radio-actifs dans le monde. Seule la Suède a choisi un site de stockage : dans le granit à 500 mètres de profondeur.
source E1

Le chlordécone, ce pesticide interdit depuis quinze ans. envoyé par ECODURABLE.fr le 25/06/2009 @ 23:05

Le chlordécone, c'est ce pesticide interdit depuis quinze ans, qu'on a largement utilisé aux Antilles, dans les bananeraies, et qui persiste très longtemps dans le sol. Un rapport sort aujourd'hui et montre que d'autres pays sont peut-être contaminés.

Oui, c'est un rapport de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques qui s'est penché sur cet insecticide qui est un polluant organique persistant. Quand on dit qu'il reste longtemps dans le sol : entre 100 et 700 ans, selon la nature du sol. Et pendant ce temps là, il contamine les végétaux qui poussent sur ce sol. Il contamine les nappes phréatiques, donc les cours d'eau, donc la mer.

Aux Antilles, ça fait longtemps que l'eau et les aliments sont sous surveillance. Ils ne sont pas indemnes de chlordécone, mais disons que les normes limites sont globalement respectées. Sauf, et c'est important, pour les produits de la mer. Vous voyez, à l'échelle d'une île, la contamination va vite d’un polluant qui est dans le sol à un poisson contaminé.

En fait, ce qu'on découvre dans ce rapport, c'est que le chlordécone, il n'y en a pas eu seulement aux Antilles?

Non, c'est vrai. La molécule était fabriquée par les Américains. On Sait qu'ils en ont fabriqué en tout 1800 tonnes. 300 tonnes seulement ont été officiellement utilisées aux Antilles. Où sont les 1500 tonnes restantes? Certains affirment qu’elles ont été utilisées clandestinement aux Antilles. Certains l'affirment aussi un peu, aux Etats Unis. Sinon, probablement, un peu en Amérique Latine. Enfin de façon certaine, il y en a en Allemagne, dans l'ex Allemagne de l'Est, et en Pologne, où on s'en servait pour lutter contre les doryphores et les vers taupins.

Le problème, c'est que dans ces pays là, on ne cherche même pas d'éventuelle contamination au chlordécone, tout simplement parce que ce pesticide est interdit depuis des années et que les autorités n'ont pas conscience que le problème ne fait peut-être que commencer.

L'info en plus : On attend dans quelques mois les résultats d'une étude sur les cancers de la prostate liés au chlordécone.
source E1

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