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L'exposition des agriculteurs aux pesticides envoyé par ECODURABLE le 27/02/2009 @ 19:27


Une jeune chercheuse est en train de mener une étude sur l'exposition des producteurs de pommes aux pesticides qu'ils utilisent pour traiter leurs arbres.

Oui, et ce n'est pas très réjouissant. On comprend bien que la personne la plus exposée aux pesticides, c'est celle qui les manipule, c'est l'agriculteur. Il existe donc, depuis près de trois ans, des consignes de protection très précises. Mais au récit de cette chimiste toxicologue du Cémagref, on constate que, en fait, c'est insuffisant.
Or les pommes sont très fruits qu'on traite énormément. Herbicides, fongicides, insecticides. Les produits sont mélangés en bouillie, on dit comme ça, et pulvérisés sur les pommes une trentaine de fois dans l'année, entre mars et septembre. Soit l'agriculteur fait ça de son tracteur. S'il a une cabine de tracteur fermée, bien étanche, avec des filtres à air, filtres qu'il change souvent, dans ce cas-là, il n'est pas trop exposé. Mais si son tracteur est ouvert à l'arrière, ou s'il est à pied, avec son atomiseur dans le dos, alors là il doit porter une combinaison, des gants, un masque, des lunettes et des bottes. Et pas n'importe lesquels. Et puis ça ne s'enfile pas n'importe comment, ça ne s'enlève pas n'importe comment. Le ministère de l'Agriculture a mis toutes les consignes noir sur blanc, il y en a 42 pages ! Et certains produits sont tellement dangereux qu'on n'a pas le droit de remettre les pieds dans la parcelle dans les deux jours qui suivent le traitement !

Sans doute pas facile à appliquer avec rigueur ?

Oui, dans les faits, ce que voit cette chercheuse, c'est qu'ils sont nombreux à prendre leur sécurité à la légère, surtout les plus âgés. Faute de temps, par insconscience. Par exemple, on met deux jours de suite une combinaison jetable. Par exemple, en plein traitement, on répond à son portable, et le soir, le téléphone contaminé se retrouve sur la table, à côté de l'assiette de soupe du petit dernier...

L'info en plus : 600.000 agriculteurs français manipulent régulièrement des pesticides.
B. Béjean

La marche arrière de Jean-Louis Borloo sur la protection de la martre et la belette. envoyé par ECODURABLE le 26/02/2009 @ 19:50



Jean-Louis Borloo avait pris un arrêté en décembre dernier pour que la martre et la belette ne soient plus classées nuisibles. Or voilà qu'il fait machine arrière ?


Oui, Jean-Louis Borloo a décidé de suspendre son arrêté qui protégeait ces deux petits mammifères. Décision prise sous la pression des chasseurs.. Il a reçu la fédération nationale des chasseurs lundi, et leur a annoncé qu'on gelait tout. L'enjeu, pour les chasseurs, c'est de pouvoir chasser ou piéger ces petits animaux qui leur font concurrence. Martre et belette mangent à peu près de tout, et notamment des oiseaux ou des lapins. Elles s'en prennent d'autant plus aisément aux oiseaux d'élevage, les faisans et les perdrix, que les chasseurs lâchent dans la nature pour les tirer. Proies faciles, évidemment, totalement désorientées dans la nature. Elles font leur travail de prédateurs, elles mangent les plus faibles. Mais elles sont une concurrence insupportable car coûteuse pour les chasseurs.

Alors, la martre et la belette, on va les tirer de nouveau ?

On va voir, ce n'est pas tranché. L'arrêté qui les protégeait est seulement suspendu, on va prendre un avis scientifique, l'avis du Muséum d'histoire naturelle. Rapport commandé pour le 15 mai. Rapport attendu aussi d'un député, Pierre Lang. Et puis, surtout, on va se retrouver autour d'une table ronde chasse, comme c'est prévu. Jean-Louis Borloo reconnaît que son arrêté de décembre avait peut-être été pris un peu rapidement, sans respecter les procédures de concertation. Très légaliste, le ministre : "Il faut nous faut une chasse responsable et acceptée par tous, dit-il car la chasse fait partie intégrante du projet de développement durable des territoires et du Grenelle de l'environnement". Les anti-chasse, déçus, on s'en doute, mais soulagés en même temps qu'on attende un avis scientifique pour trancher.

L'info en plus : Jean-louis Borloo annonce aussi un plan national de régulation des sangliers.
B. Bejean

Zoom sur les céréales anciennes. envoyé par ECODURABLE le 25/02/2009 @ 19:50


La France a décidé de mettre en valeur les céréales anciennes... Elles vont pouvoir être commercialisées plus facilement. C'est aussi ça, la biodiversité : la diversité des semences des plantes cultivées, dont certaines sont menacées de disparition. Or l'enjeu est important : pour les semenciers, les ressources génétiques c'est la base des variétés de demain et puis pour les agriculteurs, c'est plus de choix, la possibilité de cultures un peu différentes, alternatives... Depuis maintenant 12 ans, on a pris des mesures pour sauver les légumes anciens et donc, aujourd'hui, nous faisons la même chose pour les grandes cultures et pour les pommes de terre. Alors ces plantes, parfois on les connaît, (variétés anciennes de blé, d'orge ou de maïs).

Ce qu'on trouve sur cette liste :
- le triticale, croisement de blé et de seigle...
- la moutarde blanche ou brune...
- la navette fourragère
- le ricin
- le pâturin des prés
- le sainfoin, pour les chevaux
- le lupin blanc,
- ou encore le lotier corniculé... une légumineuse genre luzerne...

Variétés de conservation, c'est comme ça qu'on les qualifie. Bien adaptées à leur milieu mais qui, faute d'être commercialisées, tombent dans l'oubli. Et si on ne les commercialisait pas, jusque là, c'est que ces plantes ne remplissaient pas tous les critères pour figurer sur le très officiel catalogue des espèces et variétés de plantes cultivées... Eh bien ce sont ces critères qu'on assouplit aujourd'hui, et donc, les agriculteurs vont les découvrir, ou les retrouver, chez les fournisseurs de semences...

Ca va changer quelque chose dans notre assiette ?
Non, pas tellement, parce que ce sont soit des cultures fourragères pour les animaux, soit des plantes qu'on transforme avant de les consommer. Par exemple il y a une vraie demande pour du blé ancien. Ce qui va changer, pour nous, ce sont les pommes de terre. On verra peut-être bientôt des bonottes de Noirmoutier à Marseille, ou des pommes de terre violette à Lille...
B. Bejean

La grippe aviaire envoyé par ECODURABLE le 24/02/2009 @ 15:09


Le Koweit a décidé hier d'interdire les importations de poulet français, pour cause de grippe aviaire. De quoi s'agit-il, Brigitte Béjean, y a-t-il de la grippe aviaire chez nous ?

Oui, nous venons d'avoir deux cas de contamination par la grippe aviaire, dans deux élevages de canards de Vendée, là, début février. Deux élevages à 1 km l'un de l'autre et dans les deux cas, les 5.000 canards de l'élevage ont été abattus. Mais il ne s'agit pas de LA grippe aviaire, la fameuse H5N1 qui nous avait plongés dans la psychose il y a 3 ans. LA grippe aviaire hautement pathogène. Chez nous, ce sont deux cas de H5N3, une grippe aviaire faiblement pathogène. Et si les canards ont été abattus, c'est tout simplement parce que nos mesures réglementaires sont très strictes. Elles ont été renforcées l'année dernière, et prévoit donc l'abattage, et des mesures de protection autour des élevages contaminés, désinfection, etc... Même avec ce virus peu dangereux.
Alors évidemment cela n'empêche pas certains pays d'être particuilèrement précautionneux. Le Japon, début février, a interdit les exportations de volailles et de foie gras français et voilà donc que le Koweit fait de même. Le Canada est exactement dans la même situation que nous, avec deux contaminations d'élevages par du H5N2, faiblement pathogène également.

Mais de la grippe dangereuse, H5N1, il y en a toujours dans plusieurs pays ?

Oui , en Asie du Sud-est et même encore des cas de décès humains. Une femme est morte samedi dernier au Vietnam. 3 personnes contaminées dans ce pays depuis le début de l'année. Idem en Chine : 8 contaminations humaines depuis le début de l'année, dont 5 morts. Situation problématique aussi en Egypte, à qui nous venons de donner 25 millions de doses de vaccins pour les volailles et en Indonésie. L'organisation mondiale de la santé animale s'inquiète d'ailleurs de ce que certains pays baissent la garde face aux risques sanitaires à cause de la crise.

L'info en plus : la grippe aviaire a tué un peu plus de 250 personnes dans le monde depuis 2003.
B. Bejean

L'amélioration de l'air intérieur. envoyé par ECODURABLE le 23/02/2009 @ 13:44


C'est aujourd'hui que commence, à Villeneuve d'Ascq, une campagne de mesure de la qualité de l'air intérieur dans les crèches, dont Europe 1 vous a parlé il y a 3 semaines (sujet Chevance le 2 février), campagne lancée par une association de médecins de santé publique... Que vont-ils mesurer ?

Ils vont mesurer 3 polluants, parmi les 9 classés hautement prioritaires ou prioritaires... le benzène, contenu dans les carburants, les produits de bricolage et d'ameublement... Le formaldéhyde, qu'on trouve dans les panneaux de particules et les agglomérés... ainsi que les phtalates, produits chimiques qui servent à assouplir les plastics... Ils peuvent être sources de cancers, de leucémies notamment, de maladies neurologiques et respiratoires...

Alors de mesures de ce genre, heureusement, ont déjà été menées, en particulier dans les locaux accueillant du public, et en particulier dans ceux qui accueillent des enfants, crèches ou établissements scolaires.. On sait qu'il y a des risques importants, même s'ils ne sont pas encore bien connus...

6 établissements sont d'ailleurs équipés d'un capteur en phase de test, qui alerte quand il faut aérer...

Et nous, à la maison, comment peut-on améliorer la qualité de l'air ?

Le premier conseil, c'est d'aérer tous les jours, idéalement deux fois un quart d'heure... Cela permet d'évacuer les polluants... Les colles des parquets, des moquettes... les solvants des peintures.. Les polluants aussi de vos produits d'entretien... n'en abusez pas, passez aux produits écolo et naturels, les recettes de ménage vert sont très faciles à trouver en ligne, ou dans des livres récents.. Jamais de pesticide à l'intérieur, on ne traite pas chimiquement ses plantes vertes... Luttez aussi contre l'humidité, car les moisissures ne sont pas vos amies, dans la maison... Et puis sachez que certaines plantes neutralisent des polluants... L'azalée neutralise l'amoniac, le ficus contre le formadéhyde, et le lierre contre le benzène...

L'info en plus : Une semaine de mesure, dans cette crèche, et dans 9 autres crèches un peu partout en France... On verra les résultats dans un mois...
Brigitte Béjean

La fin annoncée de l'élevage en batterie des poules pondeuses. envoyé par ECODURABLE le 20/02/2009 @ 19:46


Alors que le Salon de l'Agriculture s'ouvre ce samedi 21 février, le bien être des poules pondeuses revient à la Une de l'actualité. Les grandes enseignes qui commencent à refuser massivement les oeufs de batterie...

Il y a bien une réglementation pour améliorer un peu la qualité de vie des poules pondeuses, mais elle est un peu tiède. Réglementation européenne, qui date de 1999, qui interdit les cages nues à compter de 2012. Ne seront alors autorisées que des cages aménagées, avec un nid, un perchoir et un bac à poussière. Mais le mieux, évidemment, pour la poule, c'est l'élevage en plein. Un grand hangar, les poules y courent librement et elles sortent un peu chaque jour, ça dépend si l'élevage est bio, ou simplement en plein air.

Ces oeufs là, oeufs de poule élevées en plein air, ou encore oeufs bio, curieusement, on appelle ça les oeufs alternatifs (alors qu'il n'y a rien de plus naturel) par opposition, donc, aux oeufs de batterie. Une poule de batterie passe toute sa vie - 13 mois - dans une cage qui ne lui laisse même pas la place au sol d'une feuille format A 4. Elle ne marche pas, jamais. Elle ne peut même pas battre des ailes, et elle souffre toute sa vie de pathologies osseuses. Bref, c'est un cauchemar d'élevage, mais jusque là, c'est encore les trois quarts du marché des oeufs en Europe.

Ca devrait changer rapidement ?

Oui, très rapidement, car les grandes enseignes disent non aux oeufs de batterie les unes après les autres. Carrefour, Intermarché, Cora... Plusieurs enseignes allemandes et anglaises, mais aussi Quick ou MacDo. Ils sont déjà assez nombreux à cesser de vendre ou d'utiliser des oeufs de batterie. Le marché est donc en train de changer à toute vitesse. Les associations, comme la Protection Mondiale des animaux de ferme sensibiliseront les visiteurs du Salon de l'agricuture à cette question.

L'info en plus : en France, il y a encore 36 millions de poules en cage, contre 7 millions en plein air.
B. Bejean

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