ECODURABLE.fr

Toutes les nouvelles

Page : < 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 >

Est-ce que ça roule bien, une voiture électrique ? envoyé par ECODURABLE le 26/03/2009 @ 19:33

Une bonne occasion, ce week-end, d'aller se faire sa propre opinion, sur les voitures électriques, mais aussi sur tous les véhicules écolos. C'est à Monaco, à partir de demain jeudi, et jusqu'à dimanche. Le salon Ever Monaco, est consacré au développement durable, bâtiments et transports principalement. Et si ça se trouve, la vedette, ce sera la petite Friendly d'Heuliez, cette petite voiture électrique trois places que Ségolène Royal avait elle-même présentée lors du Mondial de l'auto, à l'automne dernier. Heuliez en pleine tourmente, alors que l'entreprise vient de lancer la pré-réservation de la petite Friendly. On devrait la voir, en tous cas, à Monaco. C'est une parmi 51 modèles de véhicules écolos, à découvrir, et à essayer : de l'hybride classique, de l'hybride qui se branche, avec des piles à combustibles, au gaz, ou plus simplement aux biocarburants.

Plusieurs deux roues, des scooters électriques que les parisiens peuvent d'ailleurs acheter avec une aide de la municipalité de 400 euros. Au total, 40 exposants à Monaco et pour les voitures électriques, eh bien ceux qui viennent en force, ce sont les Japonais. Toyota, Honda, Nissan, et Mitsubishi. Pour les constructeurs français, Citroën sera là, mais ni Peugeot, ni Renault... Cela en dit long. L'entrée du salon est gratuite, et pas besoin de réservation pour les essais de voitures. Il y a même un rallye de voitures écolos, sur deux jours.

C'est vrai que des modèles électriques, il y en a de plus en plus... Il y a des annonces quasiment tous les jours : Toyota avec EDF va tester des hybrides rechargeables sur secteur à Strasbourg. Nissan lance une hybride de luxe, avec une batterie lithium ion. L'américain Tesla va présenter demain une berline cinq places. Barack Obama vient d'ailleurs de mettre 2.400.000.000 de dollars dans le développement de la voiture électrique.
source E1

es antennes relais sont-elles dangereuses pour la santé ? envoyé par ECODURABLE le 24/03/2009 @ 20:18

Une table ronde regroupant toutes les personnes concernées par les ondes des portables est prévue, dans un mois, le 23 avril. Une sorte de mini-Grenelle des ondes. Table ronde que le gouvernement prépare activement.

La table ronde est organisée sous l'égide de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, comme l'a souhaité François Fillon. Mais c'est la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno, qui se colle aux réunions préparatoires cette semaine. Les associations environnementales, reçues hier, sont ressorties avec l'impression que leurs questions restaient en suspens. En fait, la question centrale est : est-ce que les antennes-relais, et les risques éventuels qu'elles font courir à la santé des riverains, seront bien au menu de ce mini-Grenelle ? Parce que François Fillon, dans sa lettre de mission, laisse entendre que, s'il y a un vrai doute concernant les risques des téléphones portables, en revanche rien ne montre que les antennes-relais soient dangereuses. Oui, mais il y a 3 décisions de justice, toutes récentes, ordonnant, justement dans le doute, de démonter des antennes. La réponse, c'est "oui", cette question là, nous l'aborderons aussi, promet Chantal Jouanno. Et même, il ne faut pas trop tarder, parce que s'il faut prendre des mesures législatives, ce serait bien de les glisser dans le Grenelle 2, lors de la deuxième lecture au Parlement.

Elles ressembleraient à quoi, ces mesures législatives ?

Peut-être interdire le portable aux moins de 12 ans. Chantal Jouanno ne cache pas qu'elle s'inquiète beaucoup de ce sujet. Les associations, elles, veulent qu'on limite la puissance des antennes-relais. Quant aux opérateurs, SFR, Bouygues, et Orange, ils demandent qu'on résolve la quadrature du cercle : comment assurer la couverture la plus large du territoire, comme ils en ont l'obligation sous peine d'amende, si, par ailleurs, la justice leur fait démonter les antennnes ?

L'info en plus : les opérateurs seront reçus après-demain, par Chantal Jouanno.
source E1

Comment se portent les glaciers des Pyrénées? envoyé par ECODURABLE le 24/03/2009 @ 20:15

On parle souvent de la fonte de la banquise, des glaciers qui diminuent. Eh bien voici l'exemple des Pyrénées : une étude a été présentée, la semaine dernière, au Forum Mondial de l'eau, à Istanbul et il s'avère que 2007-2008 n'est pas une trop mauvaise année pour les glaciers des Pyrénées. Disons moins pire que les précédentes. Elles sont intéressantes, ces mesures sur les glaciers pyrénéens, car ce sont les plus méridionaux d'Europe, petits, quelques hectares, pas trop haut, donc faciles à observer. Et comme tous les glaciers, des marqueurs immédiats des changements climatiques.

Cela fait maintenant 9 ans qu'on étudie à la loupe 9 glaciers, entre 2200 et 3000 m d'altitude, et qui, d'année en année, rétrécissent. 2008 est, comme les années précédentes, une année de diminution globale. Mais la diminution la plus faible depuis l'an 2000. En moyenne, ces 9 glaciers ont reculé l'an dernier de 45 centimètres. C'est peu, comparé aux 3 années précédentes. - 16 mètres, - 22 mètres, et - 17 mètres. Il n'empêche, l'an dernier, ils ont encore perdu du volume. Ils auraient pu se régénérer un peu, s'il y avait eu plus de neige. On verra ce que donne 2009, énormément de neige cette année. Il faudra voir les températures cet été. Un chiffre, un rappel, dans cette étude. En 150 ans, les glaciers des Pyrénées ont fondu de 90 %, ceux des Alpes de 40%...

Comment sUn mot du forum mondial de l'eau, à Istanbul ? 'est-il terminé ? Riche en idées, en débats, en initiatives, mais la déclaration finale, la déclaration des ministres, c'est la déception... Plusieurs pays, dont la France, voulait qu'on reconnaisse que l'accès à l'eau potable et à l'assainissement est un droit. C'est un échec, la déclaration finale dit que l'eau est un besoin, et franchement, ça n'a pas la même portée.
(source E1)

Le traditionnel nettoyage du littoral au premier week-end du printemps envoyé par ECODURABLE le 20/03/2009 @ 21:46

Premier week-end du printemps, et c'est devenu une tradition, grand week-end de nettoyage du littoral. C'est la 14ème année que la Surf Rider Fondation organise ce grand ramassage de déchets. Y-aura-t-il du monde ?

Oui, on pourrait bien dépasser cette année les 15.000 participants de l'année dernière. 15.000 dans toute l'Europe, mais très majoritairement en France. L'an dernier, 335 sites ont été nettoyés. Et cette année, 400 sites sont déjà prévus. Et le beau temps va être favorable, évidemment. C'est organisé sur 4 jours. Hier et aujourd'hui, les scolaires. Par exemple, aujourd'hui, à Bidart, dans les Pyrénées Atlantiques, 4 classes d'école primaire vont s'y coller, avec le parraînage du footballeur basque Bixente Lizarazu. Et puis ce week-end, tous les volontaires qui le souhaitent. Vous trouverez facilement la liste des plages à nettoyer sur le site initiatives océanes, au pluriel.

Qu'est-ce qu'on y ramasse ? Toujours beaucoup de plastique ?

Oui, principalement du plastique. Même si les volontaires les plus âgés trouvent que c'était pire avant. Il suffit de venir avec des gants bien solides. Et c'est parti ! On ramasse tout ce qu'on appelle les macro-déchets, c'est à dire les déchets produits par l'homme, et visibles à l'oeil nu. Les sacs, les bouteilles en plastique, les cordages. 60% de plastique, donc, et qu'en plus, on ne peut pas recycler. Il a été abîmé, brulé par le sel. Il s'effrite, on ne peut rien en faire. Le reste, c'est du cuir, du tissu, ou du verre. L'an dernier, les nettoyeurs des plages ont récupéré 6.000 sacs poubelles de déchets, 500 m3.
La Surf Rider Fondation demande aux députés européens de reconnaître enfin les macro -déchets comme une pollution. On estime que chaque année, 400 à 4.000 kilos de déchets s'échouent sur chaque km de plage. Mais à 80%, ces déchets viennent du continent, charriés par les cours d'eau.

L'info en plus : et justement cette année, pour la première fois, on nettoie aussi les berges des rivières et des lacs.
(source E1)

La récupération des eaux de pluie envoyé par ECODURABLE le 19/03/2009 @ 20:04

Alors que se tient à Istanbul cette semaine le forum mondial de l'eau, un coup de projecteur ce matin sur la récupération de l'eau de pluie. Un décret récent permet d'utiliser l'eau de pluie à l'intérieur de la maison. Alors qu'est-ce qu'on a le droit de faire, dans la maison, avec de l'eau de pluie ?

Rien dans la cuisine, et rien dans la salle de bain. Car l'eau de pluie n'est pas de l'eau potable. Le principal usage, en fait, eh bien c'est la chasse d'eau. 10.000 litres par personne et par an. On peut aussi s'en servir pour laver les sols. Et dans certains cas et de façon expérimentale, pour laver le linge. Lavage du linge : 5.000 litres par personne et par an. Et puis bien sûr, toutes les utilisations extérieures, arrosage et lavage des voitures.

Voilà ce que ce décret de la fin de l'année dernière autorise. C'est tout à fait nouveau chez nous, c'est en train de lancer le marché, en fait.

Alors comment ça marche, on met une bassine sous l'angle du toit ?

Oui, la bassine, la grosse poubelle sous la gouttière, on peut le faire. Il y a des bassines spéciales. Mais attention, cette eau là, elle ne rentre pas dans votre maison, c'est juste pour arroser les radis. La vraie récupération, c'est avec une cuve, une énorme cuve, souvent 5.000 litres, parfois plus. Le plus souvent, on l'enterre dans le jardin. Et à partir de cette cuve, on crée un deuxième réseau de canalisations, qui va jusque dans la maison, dans les toilettes. Alors évidemment, ce n'est pas du bricolage, il faut que ce soit un travail de pro. Il faut évaluer les besoins, la contenance, en fonction de votre famille, de la pluviométrie, de la taille de votre jardin, etc... Choisir entre une cuve en béton, ou en polyéthylène. Donc ne faites pas ça tout seul.
Ca coûte encore assez cher : 4.500 à 6.000 euros. Mais un installateur de Bordeaux me dit qu'on peut la rentabiliser en 5 à 7 ans, dans n'importe quelle région de France.

L'info en plus : on peut aussi bénéficier d'un crédit d'impôt de 25% pour installer la récupération de l'eau de pluie.
B. Béjean

Comment va se passer la prochaine saison de pêche au thon rouge? envoyé par ECODURABLE le 18/03/2009 @ 20:58

La saison de pêche au thon rouge ouvre dans moins d'un mois... Mais avec quels quotas et combien de bateaux? On est en pleines négociations, et les pressions des défenseurs du thon rouge montent d'un cran.

D'abord autour des quotas de pêche... La commission internationale pour le thon, l'ICCAT a décidé d'autoriser cette année la pêche de 22.000 tonnes, contre 28.500 tonnes l'an dernier. C'est une nette baisse, c'est vrai, mais c'est beaucoup plus que ce que recommandent les propres experts de cette commission. Les scientifiques préconisaient pour cette année entre 8.500 et 15.000 tonnes. Sur ces 22.000 tonnes, le quota pour l'Europe, c'est 12.400 tonnes, dont environ 1/4 pour la France. Le conseil européen et le parlement européen viennent de valider ces quotas... Eh bien Greenpeace passe à l'attaque, demande au conseil européen de faire machine arrière, de ne pas valider ces quotas qu'elle qualifie de "démesurés". Sinon, on va en justice.

Le WWF, lui, dit que c'est une "demi-tentative" de gestion de la pêche, de la sur-pêche, organisée et officielle, sans compter la pêche illégale...

Le nombre de thons réellement pêchés l'an dernier, selon plusieurs estimations : 61.000 tonnes. Plus du double des quantités autorisées !

En fait, pour pêcher moins, il faudrait qu'il y ait moins de bateaux ? Nous en avons 32, actifs, en France. Le gouvernement leur propose de cesser leur activité, moyennant indemnisation, évidemment. Un plan de départ volontaire, si vous voulez. Les thoniers viennent de prendre connaissance des conditions financières proposées. Ils ont l'air de les trouver insuffisantes. Mais bon, il faut se décider vite. Ceux qui sont prêts à se retirer doivent le faire savoir avant la fin de la semaine...
B. Béjean

Page : < 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 >