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Mais de quoi meurent donc les abeilles ? envoyé par ECODURABLE.fr le 16/06/2009 @ 20:31

Le monde entier est concerné par la surmortalité des abeilles, qui nous sont indispensables, car elles pollinisent de nombreux végétaux. Plusieurs cas suspects, en France, ce printemps, dont le cas de ce jeune apiculteur de Loire Atlantique.
Oui, Julien Orain, qui voit depuis quelques jours ses abeilles dépérir. Des centaines, des milliers de cadavres d'abeilles s'amoncellent devant ses 60 ruches. Combien sont mortes ? Difficile à évaluer : il en a 3 millions, dont un million de butineuses. Sur ce million, il en manque peut-être 300.000... Peut-être 800.000... Hier, grand beau temps, des fleurs partout, mais c'est le silence des abeilles absentes qui frappait ses oreilles.

Il ne peut pas s'empêcher de penser à ses voisins agriculteurs qui ont semé le maïs, en avril-mai, avec des pesticides. Le Cruiser, autorisé mais avec des précautions d'emploi, ou encore le Force 1,5g du même fabricant, Syngenta.

Les services vétérinaires sont venus, il y a deux semaines, prélever des abeilles mortes. Hier, ce sont les services de la santé des végétaux, qui sont venus visiter les armoires à produits phytosanitaires de ses voisins agriculteurs, pour qu'on sache au moins ce qu'on cherche. Lui même a prélevé des cadavres, hier, avec un spécialiste assermenté, car il prévoit déjà le risque de devoir lancer une contre-expertise. En attendant, il a déposé plainte contre X pour empoisonnement. Il sait qu'il lui manquera 50 à 70% de miel cette année. Pour essayer de sauver ce qui peut l'être encore, il va faire transhumer ses ruches, il va les déplacer et les installer dans une zone de blé noir biologique.

Et les autres cas ?

Il y en a déjà eu deux, en avril, non loin de là, en Charente Maritime et en Vendée. Dans les deux cas, les produits chimiques des agriculteurs étaient bel et bien en cause, car, précise le ministère de l'Agriculture, les précautions d'emploi n'avaient pas été respectées.

L'info en plus : les apiculteurs ont rendez-vous vendredi au ministère de l'Agriculture, pour le suivi de l'utilisation du Cruiser.
Source E1

la grotte de la mer de glace de Chamonix. envoyé par ECODURABLE.fr le 16/06/2009 @ 20:33

La grotte de la mer de glace, haut lieu touristique des Alpes, va ouvrir avec un peu de retard cette année. Pour des raisons de sécurité. Le glacier fond tellement vite que chaque année, les travaux de sécurisation sont un peu plus lourds.

Oui, la commission de sécurité qui vient de passer, demande encore quelques aménagements. Par exemple, il faut enlever encore des pierres, des blocs de roche, et ça, c'est vraiment mauvais signe. On n'est plus dans un monde de glace, à l'entrée de la grotte, mais dans un monde de pierres, un monde devenu minéral !

Cette grotte a été taillée dans la glace, en 1946, pour devenir un lieu d'excursion. On y monte par un petit train directement sur cet immense glacier vivant au-dessus de Chamonix. 300.000 visiteurs par an, tout de même. Sauf qu'en réalité, la grotte est refaite, retaillée chaque hiver, de janvier à juin, mais au même endroit, on garde le même accès !

Sauf que cette fois, le concessionnaire de la grotte, Jean-Marie Claret, qui est le fils du créateur de ce lieu étonnant, cette fois, Jean-Marie Claret sait que c'est la dernière année. Il devient de plus en plus difficile de creuser, car tous les ans, le glacier descend. Et pas qu'un peu ! 4, voire 5 mètres d'altitude perdus chaque année ! En gros, l'entrée de la grotte est descendue de 80 mètres en vingt ans ! Et le décor a changé. Parce que pendant ce temps, la végétation monte, puisqu'il fait plus chaud ! Des photos vieilles de 100 ans montrent qu'il n'y avait pas d'arbre, à la gare d'arrivée, à 1.900 mètres d'altitude. Maintenant, il y en a jusqu'à 100 ou 150 mètres au-dessus de la gare.

Et alors, c'est fini, la célèbre grotte ?

Ici, à cet endroit, oui, c'en est fini. Il ne reste qu'une solution, sur laquelle on commence à se pencher très sérieusement à Chamonix. A partir de l'an prochain, il faudrait carrément s'installer ailleurs, plus haut, peut-être bien 300 mètres au-dessus de la grotte actuelle.

L'info en plus : La grotte de la mer de glace devrait pouvoir ouvrir au plus tard à la fin de la semaine.

Agriculture biologique : Cinq fois plus de terres en conversion envoyé par ECODURABLE le 14/06/2009 @ 09:02


Le ministre del’agriculture Michel Barnier a fait le point dans un communiqué sur le développement de l’agriculture biologique, dans le cadre d’un objectif de triplement des surfaces bio d’ici 2012 : les premiers chiffres des conversions pour 2009 vers l’agriculture biologique à la date du 15 mai 2009 sont très positifs. Après des résultats encourageants dès 2008, année qui a vu les surfaces engagées dans une conversion vers le bio augmenter de 35%, 2009 marque une nouvelle dynamique.


En 2009, les surfaces en conversion avec 63 000 hectares, sont 5 fois plus importantes qu’en 2008. La moitié est consacrée à des grandes cultures. Le nombre d’exploitations débutant une conversion en 2009 est supérieur à celui des deux années 2007 et 2008. Au total, c’est une augmentation de 15% des exploitations et de 10% des surfaces.

Le montant prévisionnel des moyens nationaux et européens, mobilisé pour la conversion vers l’agriculture biologique en 2009 s’élève à 58 millions d’euros. Cette enveloppe dédiée à la conversion a été multipliée par 2,5 entre 2008 et 2009 et par 5 par rapport à 2007.

En 2009, le montant moyen d’aide alloué à chaque producteur pendant les 5 ans suivant la conversion s’établit à un peu moins de 200€/ha/an.


Il faudra confirmer cette dynamique dans la durée pour atteindre l’objectif de triplement des surfaces lié au Grenelle de l’Environnement, pour atteindre 6% en 2012.

Michel Barnier à déclaré : « Le cap est fixé vers un développement significatif de l’agriculture biologique en France.L’objectif de triplement des surfaces bio d’ici 2012 est ambitieux mais nous sommes déterminés. Le bilan des conversions en 2009 est sans équivoque. Nous avons changé d’échelle et la dynamique s’amplifie. Le développement du bio s’inscrit bien dans un plan global pour un nouveau modèle agricole écologiquement responsable et économiquement productif».

La prolifération des loups en France envoyé par ECODURABLE le 13/06/2009 @ 07:24

Il y a de plus en plus de loups en France. A tel point que le ministère de l'écologie considère que le loup n'est plus menacé d'extinction chez nous. Du coup, les éleveurs, dont les troupeaux sont souvent attaqués, vont pouvoir se défendre plus facilement.

Oui, il y aurait 180 loups en France, 20% de plus en un an, vivant en 19 meutes clairement identifiées. Dans les Alpes et en PACA principalement, puisque le loup est arrivé d'Italie au début des années 90. Mais aujourd'hui, on a aussi repéré des loups dans les Pyrénées Orientales, et en Lozère ou dans le Cantal, dans le Massif Central... En un an, son territoire a augmenté de 25%. La cohabitation avec l'homme, vous connaissez le problème. Ce sont les éleveurs qui ne les supportent pas. En 2008, les loups ont quand même mangé un peu plus de 3.000 moutons, plus quelques chèvres, des veaux, des poulains et même des chiens avec, à chaque fois, une indemnisation pour le propriétaire des animaux.

Alors, aujourd'hui, plus de souplesse pour défendre les troupeaux, cela signifie que pour tirer un loup, on n'aura plus besoin de l'autorisation du ministère. C'est localement, à la préfecture, que seront prises ces décisions. On fixe quand même une limite à ne pas dépasser. Pour l'an prochain, 2009 -2010, les éleveurs auront le droit de tuer 8 loups dans l'ensemble du pays.
L'an dernier, 48 tirs de défense avaient été autorisés, et, ce qui était tout à fait nouveau, un tir de prélèvement, pour réguler la population, dans la Drôme.

Mais on trouve aussi des loups braconnés ?

Oui. Par exemple, en octobre dernier, dans l'Isère, on a retrouvé un loup mort de près de 30 kilos, abattus de plusieurs plombs. Et puis cet accident étonnant, en décembre, dans la Drôme, un très gros loup, renversé par une voiture. Il était dans la vallée, il descendait sans doute d'une meute du Vercors.

L'info en plus : les défenseurs du loup estiment qu'une centaine de loups ont été abattus illégalement ces 8 dernières années.

Créer une réserve de ciel nocturne pour lutter contre la pollution lumineuse envoyé par ECODURABLE le 13/06/2009 @ 07:18

L'Observatoire du Pic du Midi a lancé hier soir la première réserve de ciel étoilé en Europe. Une vaste zone dans ces montagnes des Hautes-Pyrénées, dans laquelle on va essayer de baisser l'éclairage urbain. C'est pour que les astronomes puissent regarder le ciel dans de bonnes conditions.

Oui, c'est d'abord pour cette raison, mais pas seulement. Le président de l'association PIRENE, qui crée cette réserve de ciel sans pollution lumineuse, le reconnaît. Il est, lui -même astronome. Il y a une vingtaine d'années, quand il a commencé à se rendre à l'observatoire du Pic du Midi, au sud, du côté de l'Espagne, le ciel était pur, donc noir. Aujourd'hui, au contraire, on voit le halo de lumière de Barcelone, qui est à 230 km, on voit Saragosse, et de l'autre côté, les lumières de Toulouse. Le patrimoine céleste est éclairé par des villes qui montrent nos gaspillages et nos excès.

Evidemment, pour observer les étoiles, on est mieux dans le noir. Mais cet astronome s'est rapidement rendu compte que les biologistes aussi s'inquiètent de la pollution lumineuse. Certains animaux, dont des insectes d'ailleurs, sont photophobes. Ils détestent être éblouis la nuit, ils fuient l'éclairage, et du coup c'est tout un équilibre naturel qui est dérangé, perturbé, par la lumière la nuit. Les plantes aussi, d'ailleurs, ont besoin d'une vraie alternance, et donc d'une vraie nuit, dans le noir.

Alors cette réserve, comment elle va se mettre en place ?

Eh bien on a demandé à chacun, communes, département, région, de se montrer un peu plus raisonnable. Tout le monde a signé une charte hier soir. En particulier, quand il va falloir changer les lampadaires, on en choisira qui n'éclairent qu'une zone bien délimitée, au sol. Eclairer le ciel, comme par exemple avec les grosses boules blanches lumineuses, c'est agressif pour la nature et inutile.

L'info en plus : cette réserve de ciel étoilé du Pic du Midi, la deuxième au monde, devrait couvrir une zone d'une centaine de kilomètres carrés.
source E1

Projet du gouvernement de mettre en place une taxe carbone, une façon de faire payer le prix du CO2 émis par les activités humaines pour lutter contre le réchauffement climatique. envoyé par ECODURABLE.fr le 10/06/2009 @ 20:13

Au lendemain des élections européennes et de la poussée des écologistes, le gouvernement commence à avancer sur le projet de mettre en place une taxe carbone, une façon de faire payer le prix du CO2 émis par les activités humaines, pour lutter contre le réchauffement climatique. C'est ce dont rêve Nicolas Hulot.

Faire baisser l’émission des gaz réchauffant l’atmosphère du CO2 (le principal gaz à effet de serre), en faisant payer le consommateur, celui qui, au final, utilise directement ou non, des produits générant du dioxyde de carbone. Idée chère aux ardents défenseurs du climat, c’est vrai. Sauf qu’on en avait parlé pendant la campagne des présidentielles il y a deux ans, et depuis, plus rien. Bon là, cette fois, on voit que le gouvernement est lancé.

Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde présentent tout à l’heure un livre blanc pour la taxe carbone qu’on appelle aussi contribution (c’est plus joli que taxe), contribution énergie climat. Ensuite, début juillet, Michel Rocard organisera une grande réunion d’experts sur le sujet. Car il faut répondre à une foule de questions. Qui ? Combien ? Sur quels produits ? Quelle progressivité ? Etc.
Mais on a déjà quelques pistes sur les projets :

- on ferait payer 55% par les ménages et 45% par les entreprises
- on se baserait sur un prix du carbone entre 20 et 32 euros la tonne

Cela pourrait rapporter entre 6 et 10 milliards par an, à rendre (c’est pas pour engraisser l’Etat normalement) :

- sous forme de chèque vert aux ménages
- sous forme de baisse des charges aux patrons

Ca se fait déjà en Europe ?

Oui, dans quatre pays. Comme en Suède, qui a mis en place une taxe carbone depuis 1991, qui la juge efficace, et qui promet, dès qu’elle présidera l’Union européenne (dans moins d’un mois) de pousser ses voisins à s’y mettre.

L’info en plus : ça va être long. Pas avant 2011.
Source E1

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