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La croisière écolo du futur envoyé par ECODURABLE le 17/03/2009 @ 21:22


L'entreprise STX de Saint Nazaire, anciennement les Chantiers de l'Atlantique, a présenté hier un projet de paquebot de croisière totalement révolutionnaire. Un projet un peu fou, car le paquebot est immense, mais pensé écolo de bout en bout...

Oui, un géant des mers à voile ! Il s'appelle EO-SEAS.. Le projet est assez impressionnant. Imaginez : c'est un pentamarran. Penta pour 5, il a 5 coques, mais aussi cinq mats. Un paquebot à voile ! Par vent faible, les voiles semi-rigides assurerait 10% de la propulsion. Mais avec un vent propice, il pourrait fonctionner uniquement à la voile.

Les images de synthèse sont assez surréalistes. C'est un vrai monstre, 305 mètres de long, guère moins que le plus grand paquebot du monde. Une dizaine de ponts, le bateau semble très haut et encore au-dessus, ses cinq voiles qui totalisent 12.500 m2. Il est conçu pour 3.300 passagers. A bord, une centrale au gaz naturel liquéfié. 1000 m2 de panneaux solaires pour assurer l'éclairage. Une centrale aussi pour transformer les déchets organiques en énergie. Une flottaison améliorée, grâce à des coussins d'air sous la coque. Ce système permettrait d'économiser 17% des frottements, donc 17% du carburant, assurent les ingénieurs. Récupération de l'eau de pluie. Ecoutez, tout y est, sur le papier, en tous cas. Et tout en matériaux recyclables, pour faciliter son démantèlement en fin de vie.

C'est de la science-fiction, ou ça peut se faire ?

Oui, ça peut se faire, promet STX. On pourrait commencer dans 3 ans, et le livrer dans 5 ans. En tout cas, les études sont sérieuses, parce que ca fait deux ans qu'ils y travaillent, et ils ont déjà dépensé 8 millions d'euros. Ce n'est pas un bateau dessiné sur un coin de nappe. Bon, évidemment, encore faudrait-il qu'un armateur passe commande. Peut-être quand la crise sera finie ? Il coûterait 30% plus cher à l'achat, allez, je vous le fais à un milliard de dollars, mais il dépenserait moitié moins de carburant.

L'info en plus : Et ça consomme beaucoup, un gros paquebot. Plusieurs dizaines de tonnes de fuel par jour.
B. Bejean

La fin espérée du gobelet jetable. envoyé par ECODURABLE le 16/03/2009 @ 20:28


C'est une idée simple, qui fait son chemin, en particulier chez les organisateurs de festivals. Est-ce que c'est facile, pour ces grandes manifestations, de remplacer les gobelets jetables par des gobelets réutilisables ?

Ce n'est pas très compliqué, et cette bonne habitude commence à prendre de l'ampleur. Vous vous souvenez, c'était l'idée de cette taxe pique-nique, à l'automne dernier, taxer le jetable, idée qui n'a finalement pas été retenue. Dans les grandes manifestations populaires, les Suisses et les Allemands le font déjà. Et en France, plusieurs grands festivals s'y sont déjà mis. Comme le festival du bout du monde, sur la presqu'île du Crozon, les Eurockéennes de Belfort, ou la fête de l'Huma.

Et là, c'est tout un département qui vient de décider de passer aux gobelets réutilisables, le Gers. Et qui va tenter l'expérience non seulement dans les grosses manifestations, mais pour toutes les activités culturelles ou festives, jusqu'aux fêtes de village. Alors dans le Gers, c'est une association, Ecocup, qui va fournir les gobelets. Des gobelets en plastique dur, genre verre à dent des enfants. Le fonctionnement est simple : quand on achète son premier verre, on dépose un euro de consigne pour le gobelet. Et pour chaque nouveau verre, on ramène son gobelet sale, et on prend un verre plein et propre. L'organisateur ne lave pas les gobelets sur place.. Simplement il en commande suffisamment pour le nombre de verres qu'il compte servir, exactement comme il aurait fait avec des gobelets jetables. Il rend le tout à l'association, qui les passe à la machine.

Est-ce que le bilan environnemental est vraiment intéressant ?

Oui, j'ai regardé quelques études sur les gobelets, qui comptent en gros 25 fois moins de pollution. Et pas de ramassage des gobelets sur tout le site après, c'est quand même plus propre. Quant au lavage, Ecocup promet n'utiliser que 8 cl par gobelets.

L'info en plus : des gobelets réutilisables sur un festival, c'est 80% de déchets en moins..

la baisse du prix du carbone. envoyé par ECODURABLE le 13/03/2009 @ 20:06


Le prix de la tonne de CO2 est en baisse continue, depuis des mois. A cause de la crise, évidemment. Mais ce n'est peut-être pas très bon pour l'environnement. Comment ca marche, et qu'est-ce que ça veut dire ?

C'est un système inventé en Europe il y a trois ans, pour inciter les industriels à réduire leurs gaz à effet de serre, en clair, leur carbone, leur CO2. Exemple : je suis un industriel, mon pays me donne chaque année un quota de pollution, un droit à polluer. Mais moi, je fais des investissements pour moins polluer, je suis vertueux, et j'ai des quotas en trop. Eh bien je les vends. Et celui qui me les achète, c'est un autre industriel, qui, lui, dépasse ses quotas. Et voilà, ça crée un système d'offre et de demande, donc un marché avec un cours du carbone.

Et c'est ce cours qui s'effondre en ce moment. Le plus haut, c'était en juillet dernier, près de 30 euros la tonne. Le plus bas, début février, 8 euros la tonne. Hier soir, en clôture, on était à 11,50 euros. Ca montre que l'activité est très ralentie. On produit moins, donc on pollue moins. On n'atteint pas ses quotas. Mais en même temps, comme on a besoin d'argent, on essaie de les vendre. Tout le monde fait la même chose en même temps, et voilà, les cours s'effondrent.

Mais est-ce que c'est bon pour la planète ?

Sans doute pas. Bon, d'accord, la production est au ralenti, donc nos émissions de gaz à effet de serre vont être en baisse, ça, c'est sûr. Sauf que l'aspect incitatif de tout le système ne marche plus. Pourquoi voulez-vous que les industriels fassent des investissements pour moins polluer, puisque polluer ne coûte plus grand chose ? Sauf qu'à moyen terme, dès 2013, les quotas vont baisser de manière drastique, ce sont les engagements politiques de l'Europe, et les industriels imprévoyants pourraient alors avoir de douloureuses surprises.

L'info en plus : Les américains envisagent de créer le même système chez eux.
B. Béjean

La crise de l'eau est-elle LA véritable urgence mondiale ? envoyé par ECODURABLE le 12/03/2009 @ 20:12


L'ONU présente aujourd’hui son 3ème rapport sur les ressources en eau de la planète, à l'occasion du Forum Mondial de l'Eau... Et cette année, le ton de ce rapport change, Brigitte Béjean, les constats sont franchement alarmistes, et l'ONU interpelle les responsables politiques...
Oui, cette fois, c'est franchement "attention monde en péril, il faut agir sans tarder"... C'est clair, les ressources en eau vont diminuer de manière constante... Pour une raison essentielle, et ce n'est pas le changement climatique, c'est la croissance démographique... Nous sommes 80 millions de plus chaque année, nous serons plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050... Nous avons besoin de 64 milliards de mètres cube d'eau de plus, chaque année... Car on ne vit pas sans eau, sans eau propre... La moitié des habitants des pays en voie de développement sont exposés à de l'eau polluée... 2 millions 200.000 personnes en meurent chaque année... En attendant, pour abreuver, nourrir, équiper cette population croissante, qui vit en ville, eh bien dans certains pays on fait n'importe quoi... Pas assez d'investissement, pollution, mise en danger des écosystèmes... Or ce sont ces écosystèmes qui nous refournissent de l'eau propre... On connaît la situation, en Asie, en Afrique... Mais je vais vous citer deux exemples ici : 122 pays ont été classés, en fonction de la qualité de leur eau, et de leurs efforts pour améliorer la situation… La France est 10ème. Bon, ca va. Mais le dernier, le 122ème, c'est la Belgique ! Eau sale, pollution industrielle, mauvais traitement des eaux usées… Vous voyez, ce n'est pas que le désert africain et ses clichés...

Et les experts demandent maintenant aux décideurs politiques d'agir sans plus tarder ?
Oui, il faut faire vite, très vite.. C'est une question vitale dans de nombreux pays... Ils suggèrent même qu'on s'occupe un peu moins du climat, et qu'on aborde partout, enfin, avec sérieux, cette urgence planétaire qu'est l'accès à l'eau...
B. Bejean

Les biberons en plastic sont-ils dangereux ? envoyé par ECODURABLE le 11/03/2009 @ 21:31


En France, 9 biberons en plastic sur 10 contiendraient du bisphénol A...
Un produit chimique que les Canadiens et les Américains ont décidé de bannir. Mais ce n'est pas le cas, en France, Brigitte Béjean. En France, pas grand chose n'a bougé, dans cette affaire qui fait des vagues depuis déjà plusieurs mois. Dès 2003, les premières publications scientifiques émettent les premières interrogations. Les années passent, le doute se précise, et voilà que l'an dernier, le Canada décide d'interdire les biberons au bisphénol. Pourtant, le Canada n'a pas de preuve formelle du danger, mais un faisceau d'indices qui montrent que le bisphénol serait un perturbateur endocrinien et mauvais aussi pour le cerveau. C'est quand on chauffe le biberon que le produit passe dans le lait. Et puis maintenant c'est aux Etats Unis que ça vient de bouger. Et là, ce sont les fabricants de biberons qui viennent de renoncer, volontairement, à ce produit douteux...

Alors, en France, officiellement, pas de danger... L'Assfa, l'Agence de sécurité des aliments, a été saisie l'an dernier. Elle a fait son enquête, épluché les résultats des recherches, et elle a conclu, il y a 4 mois, qu'il n'y a pas besoin de "précaution particulière d'emploi". Mais cette conclusion ne satisfait pas tout le monde. Un groupe d'associations écolo et de santé publique vient de constituer un réseau, le réseau environnement santé. Et leur première campagne, lancée la semaine dernière, c'est pour demander l'interdiction du bisphénol A, et pas que dans les biberons, dans les tous les plastics alimentaires.

Est-ce qu'on trouve, en France, des biberons sans bisphénol ?
Oui. Certains plastics n'en contiennent pas. Mais si vous n'êtes pas chimiste, bon courage pour lire l'étiquette du fabricant. Ils sont plus chers, mais franchement, les biberons, en général on en a 5 - 6, et on les garde longtemps, ce n'est pas une grosse dépense. On en trouve facilement, par internet.
B. Bejean

La rivalité entre ampoules LED et basse consommation. envoyé par ECODURABLE le 10/03/2009 @ 20:51

Les ampoules LED ne servent pas encore à l'éclairage intérieur, plutôt dans la rue. Pourtant certains prédisent qu'elles pourraient envoyer rapidement aux oubliettes les ampoules basse conso. C'est quoi, une led ?

LED, c'est un sigle anglais. Light emitting diode, on dit en français, diode électroluminescente. On va même faire encore plus simple : c'est de la lumière électronique..
Les LED, ça ne date pas d'hier. On les a inventées dans les années 60. Mais il n'y avait que des led vertes, ou rouges. Vous savez, les petits voyants lumineux marche-arrêt sur les appareils. Et puis voilà qu'on a inventé les LED bleues, et celles-là, elles font de la lumière blanche. Mais une lumière encore un peu froide. Et c'est vrai que la recherche avance tellement vite pour améliorer les LED, qu'on se demande si les ampoules basse conso trouveront un jour vraiment leur place sur le marché. Parce que la bonne vieille ampoule, à incandescence, vous savez qu'il faut lui dire adieu. Progressivement, dès cet été, elle va être retirée des rayons. Et à la place, il faudra passer - si ce n'est pas déjà fait - à la basse conso. On dit les ampoules fluo-compactes.
Oui, mais si vous attendez un peu, vous verrez bientôt des LED en magasin. Osram et Philips en annoncent pour l'été, des LED à la lumière chaleureuse, qu'on aura envie de mettre chez soi.

Combien ça va coûter, une ampoule LED?

Deux ou trois fois plus cher qu'une basse conso, mais elle dure 50.000 heures, et consomme 5 fois moins qu'une ampoule classique. J'en ai repéré à partir de 10 euros. Petit calcul de l'agence française de l'éclairage : pour 30.000 heures de lumière.

- ampoule à incandescence : 228 euros
- basse conso : 64 euros
- LED : 38 euros !


L'info en plus : en tout cas, pour l'éclairage public, ça marche! Los Angeles change ses 140.000 ampoules, pour les remplacer par des LED..
B. Béjean

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