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Projet de collecte pneumatique des déchets à Paris. envoyé par ECODURABLE.fr le 18/05/2009 @ 19:47

Paris est la première ville de France à avoir décidé d'installer une collecte pneumatique des déchets, hormis un quartier de Grenoble, qui a un système déjà obsolète. Plus de poubelles dans la rue, plus de camions pour la collecte, tout passera dans des tuyaux enterrés.

Oui, le projet vient d'être voté pour le futur éco-quartier des Batignolles. Là où aurait été installé le village olympique si on avait décroché les JO de 2012. Difficile, en effet, d'installer une collecte souterraine dans des quartiers historiques, mais là, puisqu'on part de zéro... Il n'y a même pas de rues, juste un entrelacs de vieux rails de la SNCF. Là, on va pouvoir installer la collecte pneumatique en même temps qu'on fera sortir de terre le quartier.

Le principe est simple, et séduisant : on installera directement dans les logements, et dans les rues aussi d'ailleurs, des vannes à ordures. Vanne verte, déchets non recyclables, et vanne jaune, recyclables. On jette directement ses déchets, sans sac. Ils arrivent en sous-sol, et c'est la nuit qu'on mettra en route un énorme aspirateur. Il ramenèra tout ca par des tuyaux souterrains dans une zone où on pourra compacter ou trier. Et comme il y a là des rails, donc des trains, eh bien c'est en train que les déchets partiront vers leur ultime destination.

Le problème, c'est que ça coûte cher ?

Oui, 12 millions d'investissement, pour 8.000 habitants et 4.000 bureaux. 3 à 4.000 tonnes de déchets par an. Il faudra 30 ans pour l'amortir. Et puis il faudra choisir un équipement pas trop gourmand en électricité. Mais bon, plus de camions poubelles et plus de poubelles dans les rues, c'est un vrai gain de qualité de vie. Le problème, c'est qu'il n'y a que deux entreprises sur le secteur en Europe, donc peu de concurrence. Une entreprise espagnole, qui a équipé Barcelone depuis près de 20 ans et une autre en Suède.

L'info en plus : à Paris, reste à choisir l'entreprise, et les travaux commenceront l'année prochaine.

source europ1

Le Stade Solaire de Taiwan envoyé par ECODURABLE.fr le 17/05/2009 @ 10:49

L’énergie solaire continue de se développer à une vitesse fulgurante. La dernière tendance constiste à couvrir des surfaces les plus grandes possibles, de l’ordre de 10 000 m2. A Taiwan, le World Games Stadium vient d’être livré à son public avec une toiture de 14000m2 entièrement couverte de panneaux solaires.
Concu par l’architecte japonais toyo ito, le stade taiwanais est servi par une architecture organique qui fait honneur à son nouveau rôle de producteur d’électricité. Avec une production de l’ordre de 1.4 GWh / an , le stade prévu pour accueillir 55000 spectateurs couvre 70% de ses besoins en électricité. - Via Treehugger pour l’info et DeputyDog pour les photos.

Démarches à faire pour un particulier qui veut se lancer dans l'énergie solaire. envoyé par ECODURABLE le 15/05/2009 @ 20:40

Jean-Louis Borloo l'avait promis cet hiver. Il va devenir beaucoup plus facile pour les particuliers de s'équiper de panneaux solaires. On attendait donc ces mesures. Le ministre les annonce tout à l'heure, et vous nous les détaillez ce matin, Brigitte Béjean.
Oui, on va parler du solaire photo-voltaïque. Il y a deux sortes de panneaux solaires : le solaire thermique, avec lequel on produit du chaud (l'eau chaude de la maison) et le photo-voltaïque avec lequel on fabrique non pas du chaud, mais de l'électricité. Et tout l'intérêt, c'est que, si vous en produisez trop pour vous, EDF est obligé de vous le racheter, et à un bon prix, pour que ce soit incitatif. C'est pour ça que c'est compliqué. Il faut régulariser tout ça avec des contrats, et puis il faut se connecter au réseau EDF, puisque vous devenez fournisseur d'électricité.

En France, nous ne sommes pas en avance pour l'équipement solaire : 15.000 installations seulement. Et pourtant, la progression de ces derniers mois, y compris depuis la crise, est remarquable. Le photo-voltaïque a été multiplié par trois et demi, l'an dernier, en métropole. Allez, pas si mal, nous sommes 4ème en Europe.

Alors, pour booster tout ça, qu'est-ce qu'on simplifie ?

Eh bien pour les petites installations, pas plus de 30 m2 sur le toit ou la terrasse. On coupe dans toutes les démarches. On abandonne deux procédures compliquées et il n'en reste plus que 3 :

- on réduit les délais pour le raccordement : à la fin de l'année, Jean-Louis Borloo promet pas plus de 4 mois pour être raccordé. Pas plus de deux mois l'an prochain.
- on simplifie le contrat avec EDF : il faisait 50 pages, le contrat. Et bien maintenant il ne fait plus que 6 pages, ouf.
- on supprime les impôts. Pas d'impôts sur le revenu que ça vous procure, pas de TVA, rien du tout.

Mais on garde le crédit d'impôt, l'aide fiscale pour vous aider à financer votre installation : 50% du prix d'achat du matériel.

L'info en plus : et ce crédit d'impôt est confirmé pendant encore au moins 3 ans.
source europ1

la résistance des Français à boire l'eau du robinet. envoyé par ECODURABLE le 14/05/2009 @ 19:50

La Ville de Besançon a trouvé une recette, et une recette efficace apparemment, pour faire la promotion de l'eau du robinet. Elle cible, depuis quelques mois, les bébés car l'eau du robinet, c'est parfait pour le biberon ?

Oui, sauf problème de santé particulier, l'eau du robinet est très bonne pour tout le monde, très contrôlée, et elle convient parfaitement pour faire les biberons. Du coup, la ville a demandé aux crèches municipales de se mettre à l'eau du robinet. Eh bien l'habitude a pris, immédiatement, dans les 15 crèches de la ville. Tous les biberons sont à l'eau du robinet. Plus de bouteilles en plastique, plus de camions pour les transporter, et 2.000 euros économisés chaque année. La Mairie essaie maintenant de convaincre les assistantes maternelles, les nounous, avec conseils du pédiatre et de l'hydro-géologue à la clé, et puis ensuite, elle s'attaquera aux parents.

Mais en fait, à Besançon, l'eau a un secret.

Elle est bonne, comme partout, ou presque, en France. Evidemment surveillée de très près quotidiennement. On vérifie près de 350 paramètres. Mais à Besançon, l'eau a, en plus, un nom ! C'est une marque, si vous voulez. Elle s'appelle, depuis trois ans, la Bisontine. Rien n'a changé, c'est la même eau qu'avant, mais la municipalité s'est rendue compte, en faisant des études, que les gens avaient plus confiance dans les marques. Eh bien voilà, ils ont fait pareil, ils ont fait du marketing ! Et en trois ans, ils ont gagné 15 à 20% de buveurs réguliers. C'est un peu plus de la moitié des Bisontins qui ne boit plus que de l'eau du robinet, 85% qui en boivent régulièrement. Et c'est presque 15 points de plus que la moyenne nationale.

Il y a même de la Bisontine gazeuse ! Gazéifiée sur place, vendue en bouteille consignée, eau pétillante servie dans les bars et les restaurants. Environ 60 centimes la bouteille.

L'info en plus : l'eau du robinet, c'est 100 à 250 fois moins cher que l'eau en bouteille.
source europ1

La demande française d'extension d'exploitation des fonds sous-marins. envoyé par ECODURABLE le 13/05/2009 @ 20:26

C'est aujourd'hui la date limite pour déposer auprès des Nations Unies une demande d'extension de la zone côtière dans laquelle les pays ont le droit d'exploiter le sol et le sous-sol de la mer. La France est candidate. Qu'est-ce que ca signifie ?

Ca signifie que dans quelques années, peut-être, si la demande française est acceptée, nous pourrons faire valoir nos droits sur une zone de fonds marins agrandie de 10%. Actuellement, chaque pays a le droit d'exploiter les richesses du sol et du sous-sol marin dans une bande de près de 400 km tout au long de ses côtes. Mais cette bande côtière peut atteindre 650 km de large sous certaines conditions géographiques et géologiques, et c'est ça qui se joue aujourd'hui.

Et c'est un dossier très important pour la France. Nous avons actuellement des droits sur un territoire sous-marin immense, grand comme 20 fois la France, tout simplement parce nous avons des îles partout dans le monde. Le dossier que Paris dépose aujourd'hui, c'est une demande pour 10% de plus, 1 million de km2 de plus.

Quel bénéfice peut-on en attendre ?

On ne le sait même pas encore précisément aujourd'hui. Mais tous les chercheurs ont une certitude. Le sous-sol marin, c'est une vraie mine d'or pour les matières premières. Pétrole, évidemment, un tiers du pétrole mondial est extrait en mer, mais aussi fer, cobalt, cuivre, nickel, plomb etc. Autant dire que les industriels sont déjà à l'affût, et les protecteurs de l'environnement déjà inquiets. Est-ce qu'on va se mettre à exploiter la mer à outrance, comme on l'a fait à terre. Est-ce qu'au contraire, l'Etat pourra réguler et prévenir les excès ? Le responsable français de ce dossier parle d'un réservoir considérable, mais à long terme, car on ne sait pas encore prospecter aussi loin.

L'info en plus : plusieurs dizaines de pays déposent également des dossiers. Mais l'ONU mettra plusieurs années à répondre.
source Europ1

Renault envisage de se lancer dans le recyclage automobile. envoyé par ECODURABLE le 12/05/2009 @ 20:51

Renault envisage d'installer une activité de démontage et de recyclage des voitures en fin de vie, sur son site de Flins, dans les Yvelines. Projet étonnant, car ce n'est pas une activité habituelle pour un constructeur, et surtout parce que le secteur recyclage auto est en pleine crise.

Oui, parce qu'on peut toujours faire des lois et prendre des décrets pour décider de façon autoritaire qu'il faut démonter tant de voitures par an, et recycler tant de matières premières sur chaque voiture - normalement on doit être à 85% d'une voiture recyclée - s'il n'y a pas de demande pour les matières premières recyclées, alors la filière n'a pas de viabilité économique, et c'est la crise. Eh bien voilà, nous sommes en plein dedans ! La crise est telle qu'en ce moment, le démontage de la voiture coûte plus cher au recycleur que sa revente sous forme de matériaux et de pièces détachées. Car les clients, souvent, de très gros industriels, se font rares. La production d'acier a baissé de 20% l'an dernier en France, alors qu'elle utilise 50% de matière première recyclée. Et voilà le résultat : une tonne de carcasses autos se vendait 200 euros l'an dernier. Il faut la vendre au moins 120 à 150 euros pour être rentable. Eh bien, en mars, la tonne de carcasses ne dépassait pas 20 euros.

Peu de demande, et en même temps beaucoup plus de voitures mises à la casse ?

Oui, on vous en a déjà parlé sur Europe1. La prime à la casse marche très bien, du coup ce sont 300.000 voitures de plus qu'il faudrait déconstruire cette année. Les démolisseurs accumulent des stocks de carcasses en se demandant ce qu'ils en feront demain. Bref, c'est toute la profession qui est déstabilisée par la baisse des prix. Etonnant, donc, de voir dans ce contexte Renault penser à se recycler dans le recyclage.

L'info en plus : l'ensemble de la filière recyclage emploie 32.000 personnes en France, mais on s'attend bientôt aux premiers licenciements.

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