ecodurable.fr

logo_ecodurable.jpg

Samedi 20 avril 2024

Accueil

Echos durables

AGENDA

FORMATIONS

REGLEMENTATION

LIVRES

GOOGLE ECODURABLE

 

Admin

Notre planète

Reporterre

Agir pour la planète

FLASH



Ce site est listé dans la catégorie Environnement : Développement durable énergies renouvelables de l'annuaire Referencement et Dictionnaire




Aidez au développement d'ECODURABLE.fr


ECODURABLE.fr,
ce portail consacré à l'écologie au jour le jour est à destination du grand public afin de mettre à sa disposition un large panel d'informations sur les choix intelligents en terme de développement durable.


Le prix du pétrol en temps réel.





Toutes les nouvelles

Poster une nouvelle

 

Page :  <  29  30  31  32  33  34  35  36  37  38  39  40  41  42  43  44  45  46  47  48  > 


Recyclage complexe du plastique. envoyé par ECODURABLE.fr le 25/06/2009 @ 22:56


Ce n'est pas toujours si simple de recycler le plastique ! Mais deux entrerprises, SITA France (filiale de Suez Environnement) et PAPREC, viennent de construire une usine dans laquelle on va pouvoir recycler les bouteilles plastique, en un nouveau plastique d'aussi bonne qualité.


Oui, l'usine est à Limay, dans les Yvelines, au bord de la Seine, et elle sera inaugurée en grandes pompes cet après-midi. Dans cette usine, on met en oeuvre pour la première fois, ce qu'on appelle le processus "bottle to bottle". Une bouteille en plastique peut enfin être recyclée en granulés de plastique sans que la qualité du matériau en soit diminuée. Le plastique qui sortira de l'usine de recyclage a reçu l'agrément des autorités pour redevenir un plastique alimentaire. Mêmes caractéristiques chimiques et techniques que le plastique originel, qu'on appelle la matière fossile vierge. C'est une première mondiale. Et c'est la boucle de la matière première qui est bouclée !

On ne sait pas faire ça avec tous les types de plastique, loin de là. Certains n'ont pas encore de solution technique de recyclage. Celui des bouteilles, c'est le PET pour poly-éthylène péré-phtalate. Celui que les eaux minérales et autres boissons adoptent massivement les unes après les autres, depuis quelques années, précisément pour ses qualités techniques et sa légèreté.

Donc, on va y recycler les bouteilles plastique de la région parisienne ?

Oui, en faisant attention également aux conditions de transport! Pas de camions supplémentaires sur les routes autour de Limay. Les balles de bouteilles compactées arriveront soit bateau, par la Seine, soit par train. Elles seront triées, lavées, broyées, extrudées, et à la fin, on aura donc des granulés de PET purifiés. Il ne reste plus qu'à le revendre aux fabricants de bouteilles. L'usine Bottle to bottle de Limay devrait traiter, à plein régime, 40.000 tonnes de bouteilles à recycler chaque année.

L'info en plus : et il y a, à la clé, 75 à 80 créations d'emploi.
source E1

Réunion annuelle de la Commission Baleinière Internationale. envoyé par ECODURABLE.fr le 22/06/2009 @ 22:31

Les 85 pays membres de la Commission Baleinière Internationale tiennent toute la semaine leur réunion annuelle sur l'ile de Madère. Mais franchement, les positions des pro et des anti-chasse à la baleine sont très éloignées, et on pourrait même avoir des surprises cette semaine.

Oui, vous savez que trois pays de cette commission chassent la baleine, malgré le moratoire en vigueur depuis 1986. D'abord le Japon, qui chasse dans l'océan Antarctique, sous couvert de chasse scientifique, un millier de baleines par an. Et puis deux autres, plus près de nous : la Norvège et l'Islande, mais cette fois sous couvert de pêche de subsistance traditionnelle. L'Islande a d'ailleurs augmenté ses quotas cette année. Notamment, des grosses baleines. Les pêcheurs avaient eu droit à 9 grosses baleines l'an dernier, cette année ce sera 150 ! La saison vient de commencer, et les deux premières prises, deux grands rorquals, ont été ramenés au port et dépecés, il y a tout juste trois jours. Le comble, c'est qu'on n'est plus du tout dans la pêche traditionnelle, puisque l'Islande, comme la Norvège, exportent maintenant leur viande, vers le Japon, où les baleiniers espèrent bien habituer l'ensemble de la population à manger de la viande de baleine.

Bref, le moratoire n'a pas tellement de sens, puisqu'il suffit de ne pas le reconnaître pour ne pas l'appliquer, et certains se demandent ouvertement si la commission baleinière internationale sert encore à quelque chose.

Et la surprise, à cette réunion, pourrait venir du Danemark ?

Oui, on oublie souvent de dire qu'on chasse aussi un peu la baleine et des petits cétacés - chasse traditionnelle - en Sibérie, en Alaska, et au Groenland, territoire danois. Eh bien on s'attend à ce que les Danois demandent cette semaine à la Commission baleinière internationale un quota de 50 baleines à bosses, ces grosses baleines qui chantent pendant la saison des amours. Alors qu'on ne la chasse plus, dans les eaux européennes, depuis des dizaines d'années.

L'info en plus : selon une association de défense des baleines, le Danemark n'utilise pourtant même pas en totalité ses quotas actuels.
source E1

3.500 M2 de panneaux solaires dans Paris Intra muros / XVIIIème envoyé par ECODURABLE.fr le 21/06/2009 @ 09:33

La Ville de Paris vient d’annoncer publiquement son projet d’installation d’une centrale photovoltaïque de 3.500 m2 de panneaux solaires, d’une puissance de 450 kWc, sur les toits de la Grande Halle de la ZAC Pajol (XVIIIème).
”La Société d’Economie Mixte de la Ville de Paris (SEMAEST) vient de lancer la consultation destinée à choisir un opérateur qui financera, installera et gèrera la plus grande centrale solaire photovoltaïque de centre urbain en France”, indique la mairie dans un communiqué mercredi. Cette surface fera de ce quartier la première centrale photovoltaïque de centre ville en France.

La centrale photovoltaïque entrera en service en 2013. L’opérateur retenu bénéficiera, pour l’électricité produite par le réseau, d’un tarif bonifié.

Selon la mairie, “cette consultation marque une étape importante dans la mise en oeuvre du Plan Climat adopté par la Ville de Paris en 2007, qui prévoit notamment que 25 % des consommations énergétiques du territoire parisien proviendront des énergies renouvelables en 2020″.

“A ce titre, souligne-t-elle, 200.000 m2 de panneaux solaires photovoltaïques seront installés dans la capitale d’ici 2014″.

Le plan Climat a également fixé comme objectifs à atteindre une réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation énergétique du territoire parisien d’ici 2020.

La ZAC, de plus de 3 hectares, créée en 2004, comprendra un collège de 600 élèves, une auberge de jeunesse de 330 lits, un IUT de 500 étudiants, une bibliothèque, un pôle d’entreprises de 5.200 m2 et près d’un hectare d’espaces verts.

La mairie fait valoir qu’elle est “l’illustration concrète” de son “engagement dans la mise en oeuvre d’une démarche ambitieuse en terme de développement durable, de chantier propre (…), de performance énergétique et d’utilisation d’énergies renouvelables, de récupération et de réutilisation des eaux de pluie ou de biodiversité”.

La rénovation de bâtiments anciens. envoyé par ECODURABLE.fr le 20/06/2009 @ 02:25

Un premier exemple, réussi, à Paris. BNP Paribas Immobilier vient de mener une rénovation écolo d'un magnifique immeuble de bureaux fin 19ème siècle, rue Bergère. Certaines parties de l'immeuble sont d'ailleurs classées monument historique.

Oui, immeuble signé par l'architecte Corroyer, il y a plus d'un siècle, et qui vient d'entrer dans le 21ème siècle le plus exigeant sous la baguette d'un nouvel architecte, Anthony Béchu. Il fallait faire aussi beau, et se lancer dans la modernité et la sobriété énergétique.
Résultat : l'immeuble reçoit la certification HQE, Haute Qualité Environnementale, ce qui est donc une première pour un immeuble de bureaux anciens. Un peu plus de 30.000 mètres carrés, pour 1.600 postes de travail.

Et tout a commencé par un chantier maîtrisé, aux nuisances réduites. Par exemple : marteau piqueur, pas plus de 1 jour sur 2, et seulement de 10h30 à 12h. Des capteurs acoustiques dans les immeubles autour, pour surveiller les vibrations. Bref, un chantier de 3 ans, mais sympa, pour ses voisins.

Dedans, aujourd'hui, tout est beau, l'esthétique respecte l'esprit de l'immeuble d'origine. Les bureaux sont le plus lumineux possible. Verrière, jardin de 700 mètres carrés, parce que ça fait une belle vue. Le chauffage est assuré par le réseau d'eau chaude de la CPU, la compagnie de chauffage urbain. Il y a bien sûr la clim, un auditorium, des salles de réunion... Mais tout a été isolé, les murs, le toit, et double vitrage partout.

Alors, le résultat énergétique, c'est efficace ?

Oui, par rapport aux normes minimales légales, l'immeuble obtient 10% de mieux sur l'éclairage, 83% de mieux sur les déperditions d'énergie, et 86% de mieux sur les charges de chauffage.

Mais les promoteurs soulignent que la vraie valeur de ce chantier, c'est d'avoir su trouver et valoriser les rares entreprises capables de restaurer avec un haut niveau d'exigence et d'équilibre entre métier traditionnels et techniques modernes.

L'info en plus : BNP Paris Immobilier vient d'ailleurs d'éditer un très beau livre : 14 rue Bergère, histoire d'une restauration, aux Editions du Mécène.
Source E1

Les projets de voitures électriques. envoyé par ECODURABLE.fr le 18/06/2009 @ 20:43

La France n'est pas très en avance pour la mise au point du véhicule non polluant de demain. Mais tout de même, depuis le Grenelle et depuis la crise, la recherche sur les technologies est nettement plus active. On va voir ça, aujourd'hui, au ministère de l'écologie ?

Oui, puisque Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno présentent tout à l'heure plusieurs prototypes de véhicules décarbonés, (on dit comme ça maintenant) non émetteur, ou faiblement émetteur de CO2. Ce sont les 11 projets de recherche soutenus financièrement par l'ADEME. Attention, là, on ne va pas vous dire : demain telle voiture sera chez le concessionnaire. C'est encore de la recherche, mais franchement, de nombreux industriels ont franchi le pas, monté des partenariats, et mis les ingénieurs au boulot.

Il y a des projets inattendus : des quadricycles sans permis, un bus hybride qu'on recharge très facilement au terminus... Renault et ses partenaires cherchent à faire durer les batteries plus longtemps. Toyota, avec EDF notamment, cherche des solutions pour équiper les villes de prises de recharge simples et rapides.

L'ADEME aime tout particulièrement le projet Forewheel avec Heuliez et Michelin, tous deux dans la tourmente économique et sociale. C'est un châssis pour un futur véhicule électrique, avec plusieurs moteurs. Des moteurs tout petits, qui se cacheront dans les roues ! Du coup, un châssis très léger, une vraie autonomie, donc elle ne sera pas limitée à un usage en ville.

Il y a aussi une avancée technologique concernant les batteries ?

Oui, on a depuis quelques mois une usine de batteries lithium ion, en Charente. Disons la batterie à peu près la plus aboutie pour les véhicules aussi bien hybrides que tout électrique. Cette usine, du groupe Saft, c'est une première dans les pays occidentaux ! La voilà qui déploie ses ailes, qui passe à l'échelle d'une vraie production industrielle. Des batteries fabriquées en Charente vont partir jusqu'en Chine !

L'info en plus : on nous promet d'ailleurs que Renault et PSA vont - enfin - s'organiser vraiment, pour prendre leur place sur le futur marché de la voiture électrique.
source E1

Les emplois de demain seront verts. envoyé par ECODURABLE.fr le 17/06/2009 @ 21:19

Des chiffres parus hier montrent que les emplois de demain seront sans doute bel et bien des emplois verts... Le gouvernement avait commandé une évaluation du Grenelle à des experts qui y voient un vrai vivier d'emplois.

Oui, ces experts ont épluché les 15 grands chantiers du Grenelle. Bilan : ils voient venir 600.000 emplois dans les 12 ans qui viennent, horizon 2020, pour changer d'énergie, rénover les bâtiments, les infrastructures, changer de technologie. Passer aux Green Tech, verdir l'agriculture, protéger la nature. Et même 700.000 emplois, en tout quand on ajoutera la maintenance de nos technologies vertueuses de demain. Le pic de ces emplois, se situerait vers 2015 -2016.

Le Grenelle, ce sera donc une vraie relance économique : 450 milliards d'euros d'activité attendus en 12 ans - financé pour un gros tiers par l'Etat et les collectivités locales et pour un autre tiers, par les économies que nous ne manquerons pas de faire sur le pétrole et le gaz (quand on en utilisera moins évidemment.)

Vous voyez que la promesse est belle, seulement pour que ce ne soit pas une promesse vaine, il n'y a plus de temps à perdre. C'est comme les écolos qui veulent sauver le climat. Eux aussi disent qu'il faut aller vite, pour le climat. Eh bien en matière économique, aussi, il faut que ça décolle très rapidement. C'est, selon ce rapport, LA condition de la réussite.

Dans quel secteur on va développer ces emplois ?

1. Dans le bâtiment. 2 Dans les transports. Dans ces deux cas, on sait faire, et on va y arriver. En revanche, sur les énergies renouvelables, il va falloir faire un effort considérable. Ce serait bien qu'on ait, dans ces domaines, disent les experts, des géants industriels. Par exemple, pour les éoliennes off-shore, en mer, ou pour les voitures électriques. Il n'empêche, pour l'instant, nous sommes les champions du monde des mesures vertes ! Loin devant l'Allemagne.

L'info en plus : selon une étude du WWF, il y a déjà 3 millions 400.000 emplois en Europe dans des activités sobres en carbone.
source E1

Page :  <  29  30  31  32  33  34  35  36  37  38  39  40  41  42  43  44  45  46  47  48  > 


CONSOMMATION

Webmaster :
Nicodem

Envoyer un message









Déjà 629985 visiteurs

Recherche

Google

Sur le web

Sur ce site

Haut

Site créé avec Phortail 2.0.5
PHP version 4.4.3-dev

Page générée en 0,139 secondes