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Ces publicités qui lavent plus vert que vert envoyé par ECODURAVLE.fr le 23/10/2009 @ 18:35
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 Les Amis de la terre vont décerner le prix Pinocchio, une distinction contre le "greenwashing" pratiqué par des entreprises. "Il faut expliquer au grand public que tous les beaux discours des entreprises, c'est du vent" : pour la deuxième année, l'association écologiste Les Amis de la terre part en croisade contre le "greenwashing", cette tendance dans la publicité à utiliser des arguments écologiques qui ne reposent en fait sur aucun engagement réel. Elle organise pour l'occasion un concours sur internet, le prix Pinocchio, dont le vote se termine samedi. Quatre entreprises ont été "nominées". Parmi elles, la marque Herta "choisie" pour avoir vanté un jambon "100% naturel" qui ne fait l'objet d'aucun label officiel et le constructeur automobile Peugeot qui met en scène une voiture dans un décor idyllique avec la mention "Bonus écologique X 3". Peugeot, contacté par Europe1.fr, se défend en assurant ne pas avoir été consulté pour cette publicité réalisée par un importateur à La Réunion. "Nous désapprouvons cette affaire. Nous avons au contraire créé une charte de communication responsable au sein du groupe PSA", argumente un porte-parole du constructeur français. Un engagement interne jugé insuffisant par Gwenael Wasse, des Amis de la terre, pour qui le secteur automobile reste "l'un des pires" en matière de "greenwashing". Du côté de chez Herta, branche du groupe Nestlé, on assure qu'il n'y a pas de "risque de confusion" entre le jambon "100% naturel" et un produit labellisé "bio". "Les deux choses sont complètement différentes et les consommateurs bio ne se trompent pas car ils sont très informés et exigeants", assure une responsable du service communication de Nestlé. "Les entreprises s'en tirent toujours par des pirouettes", rétorque Gwenael Wasse, des Amis de la terre. Mise en place après le Grenelle de l'environnement, en juin 2008, l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité veille bien au grain en matière de "greenwashing". Répondant à des plaintes déposées notamment par des associations écologistes, elle a émis plusieurs avis pour critiquer des spots verdis artificiellement. Mais en l'absence de loi sur la question, ils ne débouchent pas sur des sanctions. Source E1 |
Un rapport fataliste sur les algues vertes envoyé par ECODURABLE.fr le 23/10/2009 @ 11:02
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 Pour le préfet des Côtes d'Armor, les agriculteurs, qu'il pointe du doigt, ne sont pas prêts à accepter un changement. L'intitulé "Préfecture des Côtes d'Armor" est accompagné de la mention "confidentiel" rajoutée à la main. L'objet de cette note que le Télégramme de Brest publie mercredi : le "phénomène des algues vertes dans les Côtes d'Armor". Le préfet des Côtes d'Armor, Jean-Louis Fargeas, y résume les causes et les conséquences de la présence des algues vertes dans son département. En pointant, sans détours, les limites de l'action de l'Etat en la matière. Parmi les causes, est largement détaillé le rôle de l'azote "principalement d'origine agricole". Parmi les conséquences, le préfet insiste : "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d'ulves dégage de l'hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l'homme, ainsi que de l'ammoniac". Que fait l'Etat pour lutter contre ce phénomène ? Le préfet liste une série de politiques, en les accompagnant des commentaires suivants : "efficacité attendue sur les nitrates assez faible", "les gains attendus ne sont pas à la hauteur des enjeux", "il est très difficile d'imposer des contraintes nouvelles" ou encore "cahiers des charges mal adaptés à la situation bretonne". D'où cette conclusion en forme d'aveu d'échec : "la diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n'est pas prête à accepter pour le moment. Cette évolution n'est pas envisageable pour le moment, le phénomène des algues vertes ne peut donc que perdurer". Mais le préfet pointe au passage le coût pour son département du ramassage des algues vertes, 500.000 euros par an, et les risques de condamnation devant la justice, après le dépôt de plus de 300 plaintes. "Afin d'éviter que l'Etat soit de nouveau mis en cause et pour obtenir des résultats en la matière, il importe, néanmoins d'afficher une politique volontariste pérenne", conclut donc la note envoyée notamment au premier ministre. source E1 |
Comment avoir les avantages du vélo, sans les inconvénients ? envoyé par ECODURABLE.fr le 22/10/2009 @ 21:37
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 LE vélo à assistance électrique. Un marché qui commence à décoller. Le vélo à assistance électrique est une bonne solution pour se déplacer en ville. Le marché commence à se développer avec entre 12 à 15.000 deux-roues vendus chaque année. L'astuce : une batterie cachée soit dans le cadre, soit sur le porte-bagages et qui permet de faire entre 30 et 50 km. Il faut pédaler régulièrement, mais sans faire d'effort particulier en montée. L'utilisateur type est un urbain, âgé de plus de 35 ans et pas très sportif, pour qui le vélo est une solution plus rapide pour aller au travail. L'assistance électrique est alors la garantie de ne pas arriver tout ruisselant... La gamme de prix est assez large : de 1.500 à 4.000 euros. A Paris, dès le mois prochain, la Mairie vous aide à vous l'acheter, en payant un quart du prix, dans la limite de 400 euros. source E1 |
Attention au nettoyage à sec envoyé par ECODURABLE.fr le 22/10/2009 @ 21:33
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 Le produit toxique qui est utilisé pour le nettoyage à sec dans les pressings. Le nettoyage à sec, est-ce dangereux ? L'Institut National de l'environnement industriel et des risques a mené récemment une étude dans un pressing, pour mesurer le produit qui y est utilisé, celui à l'odeur caractéristique, proche de l'éther : le perchloroéthylène. Un solvant industriel dont on sait finalement peu de choses. Seule certitude dans l'immédiat : le perchloroéthylène doit être manipulé avec soin car il est très toxique. Dangereux pour les yeux et les poumons, il peut causer des vertiges, des nausées, des maux de tête et même à plus long terme des cancers. Une première enquête avait été menée en 2005 avec des résultats inquiétants. En 2007, une nouvelle mesure avait été réalisée dans un établissement respectant les nouvelles normes de filtration et de ventilation. La situation semblait s'être améliorée. Jusqu'aux prélèvements réalisés en 2008 qui s'avèrent catastrophiques. Les concentrations en perchloroéthylène sont trois à dix fois supérieures, notamment parce que les installations vieillissent mal. Conclusion : l'actuelle réglementation ne suffit pas. Les employés et les riverains du pressing respirent des doses bien supérieures à ce que l'Organisation Mondiale de la Santé estime supportable. Pour un changement durable, il existe, depuis quelques années, des pressing garantis "écolos". source E1 |
Paris brûle-t-il (trop d'énergie) ? envoyé par ECODURABLE.fr le 19/10/2009 @ 21:14
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 La "thermographie" de la capitale. Bilan : beaucoup d'habitations et de magasins chauffent la rue inutilement. Paris a été photographié du ciel, avec une caméra infrarouge,pour lutter contre le réchauffement climatique. Le nom de ce procédé : la thermographie qui permet d'évaluer les déperditions de chaleur et donc, en négatif, la mauvaise isolation des bâtiments. La carte globale doit être présentée à la fin de la semaine. Toutes les toitures, mais aussi 500 façades choisies en fonction de l'âge du bâtiment, ont été photographiées. Un immeuble type haussmannien du milieu XIXe siècle, un bâtiment années 70, un appartement très récent dans le XIIIe arrondissement : tous ne perdent pas de l'énergie de la même façon. Objectif principal de ce projet : permettre aux habitants de prendre conscience des déperditions d'énergie... et pouvoir ainsi engager des travaux. source E1 |
Plusieurs kilos de plutonium "découverts" à Cadarache envoyé par ECODURABLE le 15/10/2009 @ 20:08
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 Entre 15 et 30 kilos de plutonium, selon les sources, ont été découverts sur le site nucléaire en cours de démantèlement. Il aura fallu quatre mois pour que l'incident soit rendu public : en juin dernier, plusieurs kilos de plutonium, une substance radioactive dont un seul milligramme peut provoquer un cancer, ont été découverts sur un site du Commissariat à l'énergie atomique (le CEA), dans les Bouches-du-Rhône, lors de travaux de démantèlement. Cet "incident" a été classé au niveau 2 sur l'échelle de gravité des évènements nucléaires, qui en compte 7. Alors que les dépôts de plutonium de "l'atelier de technologie du plutonium" de Cadarache avaient été évalués "à environ 8 kilos" pendant la période d'exploitation de l'installation, c'est une quantité de plutonium au moins trois fois plus élevée qui a d'ores et déjà été découverte sur le site, entraînant une suspension des travaux de démantèlement jusqu'à nouvel ordre. Les chiffres varient toutefois sur la quantité de plutonium déjà récupérée : "Les dépôts récupérés à ce jour sont, selon le CEA, de l'ordre de 22 kg et [pourraient] s'élever [au total] à près de 39 kilos", affirme dans un communiqué l'Autorité de sûreté nucléaire, autorité administrative chargée du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France. Le ministère de l'Ecologie ne prend pas ces précautions et écrit, de son côté, que 39 kilos ont déjà été découverts : c'est une "prévision quasi-sûre", justifie le service de presse de Jean-Louis Borloo, interrogé jeudi matin par Europe1.fr. L'ASN, qui fustige le délai "tout à fait inacceptable" survenu entre la constatation de l'incident par les équipes du CEA et leur communication, annonce avoir "suspendu les opérations de démantèlement dans l'installation et soumis leur reprise à son accord préalable". Selon l'autorité, l'incident, "n'a eu aucune conséquence" même si "la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception" de l'opération de démantèlement. Les anti-nucléaires avaient aussitôt réagi : le réseau "Sortir du nucléaire" estime ainsi que c'est l'équivalent de "six bombes atomiques" qui est illégalement stocké sur le site de Cadarache. Greenpeace, de son coté, accuse, par la voix de son responsable français, Yannick Rousselet, "Areva [l'exploitant du site, NDLR] et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) d'être incapables de gérer le plutonium". Selon l'association, cette découverte est "une des situations les plus graves et les plus critiques que l'on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps". Christian Jacob, président de la commission du Développement durable à l'Assemblée, a annoncé, jeudi dans l'après-midi la "convocation" de la directrice de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radiocatifs (l'Andra). Elle doit "éclaircir les circonstances de cet incident", réclame le parlementaire. source E1 |
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