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Le Village vertical : habiter écologique et solidaire envoyé par ECODURABLE.fr le 08/02/2010 @ 21:37


Pour la première fois en France, une coopérative d'habitants voit le jour à Villeurbanne. Cette forme d'habitat groupé, très développée en Suisse ou en Norvège, vise le respect de l'environnement, la création de lien social et le refus de la spéculation foncière. Un projet pionnier qui attend une reconnaissance légale pour garantir sa pérennité.

Depuis cinq ans, le Village vertical, c’était beaucoup de réunions, des discussions sur des plans d’architectes et un idéal pour la dizaine de familles qui participent au projet : créer un modèle solidaire et écologique d’accès à la propriété. Le 27 janvier, le concept devient réalité avec le dépôt du permis de construire de la première coopérative d’habitants en France. L’immeuble sera édifié d’ici 2012 sur un terrain de la zone d’aménagement concertée (ZAC) des Maisons neuves à Villeurbanne.

Propriétaire-locataire

« Nous serons locataires de notre espace privé et propriétaires d’un espace plus grand », résume Chikh Chemman, membre du Village vertical. Chaque sociétaire de la coopérative s’est engagé à apporter l’équivalent de 20 % du coût de construction (1360 €/m2) de son appartement sous forme de capital. Une part des loyers mensuels (780 € pour 85 m2) est destinée à rembourser progressivement les 80 % restants. Un coût relativement peu élevé pour habiter un immeuble qui se veut exemplaire sur le plan écologique. L’énergie « grise » (la pollution engendrée par la construction et la confection des matériaux) sera réduite par l’usage de bois et d’isolant écologique pour l’enveloppe du bâtiment, seule la structure porteuse utilisant le béton. Côté consommation, un toit solaire de plus de 600 m2 produira électricité et eau chaude. « Au minimum, ce sera un bâtiment basse consommation (BBC), mais nous visons mieux », explique Marine Morain, du cabinet d’architectes Arbor&Sens.

Les futurs locataires et associés du Village vertical ont planché sur l’intégration environnementale du bâtiment. Tout en répondant à l’obligation légale de créer des places de parking, la coopérative louera deux places à Autolib’, la société d’autopartage de l’agglomération lyonnaise, qui profiteront à l’ensemble du quartier.

Lien social

À l’intérieur, une buanderie commune, une salle de réception avec cuisine, quatre chambres d’amis seront gérées collectivement. Autant de lieux de vie à partager qui ont permis d’optimiser l’espace privé de chaque appartement tout en stimulant le « bon voisinage ». « Nous voulions créer de la solidarité mais sans être dans un entre soi », précise Chikh Chemman. Les membres du Village vertical ont agrégé à leur projet l’Union régionale pour l’habitat des jeunes qui logera, dans quatre des quinze appartements de la résidence, des jeunes en insertion professionnelle. Autre partenaire du projet, la coopérative HLM Rhône Saône Habitat finance la construction de 24 logements destinés à l’accession sociale à la propriété, dans la continuité architecturale du Village vertical.

Reconnaissance légale

Une cinquantaine de coopératives d’habitants sont en projet en France. Mais pour l’heure, la loi ne reconnaît pas, sur le plan fiscal, la spécificité non-lucrative de ce mode de gestion collectif de la propriété. « L’objectif n’est pas de faire des bénéfices par la perception des loyers, mais de se désendetter et de constituer des réserves pour assurer sa pérennité », explique Olivier David, président de l’association Habicoop qui milite pour une loi reconnaissant le statut. De même, la cession des parts sociales en cas de sortie de l’un des sociétaires est indexée sur l’indice des prix à la consommation et non sur l’indice de la valeur foncière, pour empêcher toute spéculation.

« Si le gouvernement n’avance pas, des groupes qui ont beaucoup travaillé vont se casser la figure », s’inquiète Olivier David qui attend la création d’un groupe de travail réunissant ministère de l’Ecologie, du Logement et Bercy. Nombre d’élus locaux et notamment ceux engagés dans des projets d’écoquartier poussent à la reconnaissance légale de la coopérative d’habitant qui apporte « la dimension sociale et de vie de quartier à un projet environnemental », remarque Olivier David. Reste à lever la réticence du ministère du Logement qui craint d’ajouter une strate supplémentaire à une législation sur le foncier urbain déjà complexe.

Thon rouge : la France soutient l'interdiction du commerce international envoyé par ECODURABLE.fr le 04/02/2010 @ 07:43


La position française sur le commerce international du thon rouge est enfin connue : les ministres de l'écologie et de la pêche préconisent l'inscription de l'espèce en annexe I de la Cites*, mais avec une série de conditions.

Jean-Louis Borloo et Bruno Le Maire sont enfin tombés d’accord.
Les deux ministres, en charge respectivement de l’environnement et de la pêche ont annoncé le mercredi 2 février que la France soutiendrait l’inscription de l’espèce en annexe I de la CITES, débloquant ainsi le processus européen (voir article lié). Pour Jean-Louis Borloo, « passer du cadre de l’ICCAT**, qui définit des quotas de pêche, à celui de la CITES, qui règlemente le commerce international, est un changement majeur. » Et pour assurer aux pêcheurs français une transition des moins brutale, le gouvernement assortit à décision trois conditions.

En premier lieu, il souhaite conditionner l’entrée en vigueur de l’interdiction du commerce international au réexamen des avis scientifiques de l’ICCAT et de la CITES. Les comités scientifiques des deux organisations rendront leurs prochaines recommandations en octobre 2010 pour le premier, et en février 2011 pour le second. Le gouvernement demande donc un délai 18 mois avant l’interdiction du commerce, si celle-ci est effectivement votée en mars 2010, lors de la prochaine Conférence des Parties de la CITES.

Ensuite, les deux ministres demandent le maintien du commerce du thon rouge sur le marché intérieur de l’UE, même si cela suppose de modifier le règlement communautaire. Ils espèrent ainsi préserver la pêche artisanale, pratiquée sur 180 bateaux qui se partagent à peine 10% des quotas de l’ICCAT pour la France.

Enfin, Bruno Le Maire insiste sur la nécessité d’obtenir des financements communautaires pour soutenir la restructuration de la pêche industrielle, qui devrait être profondément impactée. « La pêche industrielle française concerne vingt-huit de thoniers senneurs. S’ils ne peuvent pas exercer leur activité pendant plusieurs années, il faut que la Commission Européenne apporte des garanties financières pour assurer leur transition économique. »

Pour Greenpeace, ces conditions « sapent toute la portée de la décision. » Dans un communiqué publié dès l’annonce des ministres, l’ONG désapprouve le délai réclamé par le gouvernement : « reconnaître que le classement en annexe I est nécessaire, c’est admettre l’urgence de la situation et la gravité de la menace qui pèse sur l’espèce.(…) Dès lors, demander 18 mois pour la mise en œuvre de la mesure revient à attendre qu’il n’y ait plus de thons rouges pour agir. »

L’avenir du thon rouge se jouera donc en mars prochain à Doha. Pour amender l’annexe I et y inscrire le thon rouge, il faudra convaincre les deux-tiers des 175 états-parties de la CITES. En espérant que d’ici là, le Japon - qui achète plus de 80% du thon rouge sur le marché mondial - ne ralliera pas à sa cause plus de 65 pays. L’engagement de l’Europe sur une position commune solide et ambitieuse suffira-t-il ?

* Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction

** Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique

Climat: les émissions françaises de nouveau en baisse en 2008 envoyé par ECODURABLE.fr le 03/02/2010 @ 07:10

Les émissions françaises de gaz à effet de serre ont de nouveau enregistré une baisse en 2008, de 0,6% par rapport à 2007, en partie du fait du ralentissement de l'activité économique, a annoncé mardi le ministère de l'Ecologie.

Le total des émissions a atteint 527 millions de tonnes équivalent CO2.

"Avec cette nouvelle baisse, nous atteignons un plus bas niveau historique depuis 1990 et respectons toujours nos engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto", a affirmé le ministre, Jean-Louis Borloo, dans un communiqué.

La baisse fait suite à un recul de 2% enregistré en 2007 par rapport à 2006.

En 2008, une partie de la baisse enregistrée s'explique toutefois par "la crise économique et financière qui a provoqué un ralentissement significatif de l'activité économique à partir de la mi-2008".

M. Borloo rappelle que les mesures adoptées par la France - dans les transports, le bâtiment, l'agriculture, l'énergie... - doivent permettre au pays "de réduire de 22,8% ses émissions en 2020 par rapport à 1990".

Les émissions de la France sont inférieures de 6,4% au plafond fixé par le Protocole de Kyoto pour 2008-2012, soit 564 millions de tonnes équivalent CO2. La France a un objectif de stabilité (0%) en 2012 par rapport à 1990 dans le cadre de Kyoto

Total(e) impunité : le livre envoyé par ECODURABLE.fr le 30/01/2010 @ 05:50

Pauvre M. de Margerie (PDG actuel de Total). Alors que se prépare l’annonce de la fermeture de la raffinerie des Flandres (370 salariés et 450 sous-traitants), nul doute que les actionnaires seront ravis : l’entreprise prévoit d’annoncer dans la foulée ses bénéfices pour l’année 2009, de l’ordre de 8 milliards d’euros.
Mais coté opinion publique, on comprend que ça risque de pleurnicher. Ce qui permet à Pierre-Angel Gay, directeur adjoint de la rédaction de La Tribune, d’écrire dans son édito de ce jour : « Total joue de malchance. Ou d’inconscience. [...]

Début février, (le groupe pétrolier) devrait officialiser la fermeture de sa raffinerie de Dunkerque, dix jours à peine avant la publication de ses profits 2009, attendus à 8 milliards d’euros, et six semaines avant le premier tour des élections régionales. » Inconscience, cynisme, voilà quelques mots qui ne manqueront pas de qualifier le nouveau livre qui vient de sortir, avec objectif de vous en faire connaitre un peu plus sur la première entreprise du CAC 40 : TOTAL(e) impunité, à paraître le 16 février prochain, de Jean Philippe Demont-Piérot, réunit pour la première fois, dans un seul et même ouvrage les grandes affaires judicaires de TOTAL et les analyse avec ou oeil neuf et original.

Corruption, travail forcé, graves atteintes à l’environnement et à la santé publique, soutien à des régimes dictatoriaux, la liste est longue et cet ouvrage traite chacun de ces aspects de manière extrêmement documentée, récits, portraits et déclarations de ce que la morale publique et les consciences réprouvent.

Climat: le Japon s'engage à l'ONU à réduire de 25% ses émissions d'ici 2020 envoyé par ECODURABLE.fr le 27/01/2010 @ 05:27

Le Japon a notifié à l'ONU son objectif de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990, malgré l'échec de la conférence de Copenhague à fixer un accord international contraignant pour la lutte contre le réchauffement climatique.

"Le Japon a notifié au secrétariat de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) sa volonté d'être associée à l'Accord de Copenhague et son objectif quantifié de réduction d'émissions pour 2020", soit 25% par rapport à 1990, a annoncé le ministère des Affaires étrangères mercredi.

L'Accord de Copenhague conclu le 19 décembre a permis pour la première fois d'enrôler l'ensemble des grands pays pollueurs, industrialisés et émergents, dans la lutte contre le changement climatique mais sur des ambitions réduites et sans cadre contraignant.

Selon l'accord, les pays industrialisés doivent communiquer d'ici au 31 janvier leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020, aucun objectif chiffré ne figurant dans le texte lui-même.

Le secrétaire exécutif de la CNUCC, Yvo de Boer, a toutefois précisé depuis que le 31 janvier constituait "une date-limite souple" et que les pays concernés pourraient répondre "plus tard".

L'objectif du Japon constitue l'un des plus ambitieux des pays industrialisés. "Le chemin sera difficile, mais nous voulons y arriver quel qu'en soit le prix", a souligné le Premier ministre Yukio Hatoyama, mardi soir à l'issue d'un Conseil des ministres, cité par l'agence Kyodo.

L'Union européenne devrait notifier à l'ONU un objectif de 20% de réduction, qu'elle pourrait plus tard faire passer à 30%.

Le président américain Barack Obama a proposé de réduire les émissions de son pays de 17% d'ici 2020, mais par rapport à 2005, ce qui correspond à une baisse de seulement 4% par rapport à 1990. Ce projet doit encore être approuvé par le Congrès à Washington.

Fonte des glaciers de l'Himalaya: le GIEC admet une "regrettable erreur" envoyé par ECODURABLE.fr le 25/01/2010 @ 23:21

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a officiellement reconnu samedi qu'une prévision sur la fonte des glaciers de l'Himalaya d'ici 2035 était "une regrettable erreur".

En 2007, dans son 4ème rapport, qui lui avait valu le Prix Nobel de la Paix, le GIEC avait estimé que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres du monde et "pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant".

Ce rapport "fait référence à des taux de retrait et à une date de disparition des glaciers de l'Himalaya peu fondés", avait indiqué le groupe d'experts de l'ONU dans un communiqué obtenu jeudi par l'AFP.

Samedi, dans un nouveau communiqué, le chef du GIEC, l'Indien Rajendra Pachauri, a estimé que cette "regrettable erreur" provenait de "procédures établies qui n'ont pas été correctement suivies".

La possibilité de nouvelles erreurs, contenues dans le rapport, est "minime, voire inexistante", a ajouté M. Pachauri.

Les estimations, jugées excessives et basées sur des sources peu sûres par des scientifiques et hommes politiques, suscitent de vives critiques depuis plusieurs mois.

Le chef du GIEC avait reconnu mardi qu'il y avait probablement eu une erreur sur un chiffre, promettant que "l'origine" de la prévision en cause, ainsi que sa "véracité", seraient vérifiées.

Le GIEC estime cependant que la conclusion générale du rapport, qui prédit que la fonte des glaciers de l'Himalaya, des Andes et de l'Hindu-Kush, va s'accélérer au XXIe siècle, est "solide" et "appropriée", et a réaffirmé que ses conséquences seraient dévastatrices.

Les régions traditionnellement irriguées par les eaux des fontes de glace, dans lesquelles vit actuellement plus d'un sixième de la population mondiale, verront ces flux d'eau se tarir et ne pourront exploiter leurs pouvoirs hydro-électriques, prévient-il.

Le rapport du GIEC fait autorité dans le monde en matière d'évaluation du réchauffement climatique et de ses impacts. Ses résultats sont visés par des scientifiques et vérifiés par des éditeurs.

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