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Entre 150.000 et 300.000 tonnes de CO2 émis par le volcan chaque jour envoyé par ECODURABLE.fr le 19/04/2010 @ 20:55
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 L'Eyjafjöll diffuserait entre 150.000 et 300.000 tonnes de CO2 par jour, une quantité qui si elle se maintenait à ce niveau pendant un an placerait le volcan islandais au même rang que l'Autriche en émissions de gaz à effet de serre, ont annoncé lundi à l'AFP deux experts.
Pour autant, "la quantité de CO2 émise par les volcans en général et celui-là en particulier, est négligeable" par rapport aux émissions totales de gaz à effet de serre, souligne le vulcanologue Patrick Allard, de l'Institut physique du globe de Paris.
Il n'y a pas de données disponibles sur la quantité de CO2 émise par le volcan Eyjafjöll depuis son éruption, le 14 avril, mais des estimations sont possibles en la comparant à une précédente éruption, le 20 mars.
Au cours de cette première éruption, 15.000 tonnes de CO2 étaient émises par jour, selon Colin Macpherson, géologue à l'université de Durham, en Angleterre.
"Le flot actuel de magma est 10 à 20 fois supérieur", donc, "en prenant la limite basse, la quantité de CO2 émise par l'Eyjafjöll serait de 150.000 tonnes par jour", a-t-il indiqué à l'AFP.
De son côté, Patrick Allard estime, en proposant des calculs similaires, que le volcan "en ce moment produit 20 fois plus de CO2 qu'il n'en produisait dans la première phase de l'éruption", soit 300.000 tonnes par jour.
Extrapolées sur une année, ces émissions placeraient le volcan entre le 47 et le 75ème rangs de la liste des pays émetteurs de gaz à effet de serre (GES), à l'origine du réchauffement climatique, d'après des chiffres de 2005 publiés par le World Resources Institute (WRI), ONG spécialisée dans les données environnementales.
Situé au 47ème rang, le volcan émettrait plus, à niveau constant sur un an, de GES, mesurés en équivalence C02, que l'Autriche (0,24% des GES émis dans le monde), l'Irlande, la Bulgarie ou encore la Suède.
Les émissions totales de GES (en équivalence C02) atteignaient les 36 gigatonnes (milliards de tonnes) en 2005.
Par ailleurs, rien ne permet de penser que les émissions de CO2 du volcan seront compensées par la réduction draconienne des vols dans l'espace aérien du nord de l'Europe.
"Il y a un peu moins de CO2 émis, mais des gens sont rapatriés par autocars, les vols sont repoussés, pas annulés", explique à l'AFP le climatologue Hervé Le Treut.
Et "que les gaz soient émis maintenant ou dans trois semaines, ça ne change pas fondamentalement la donne au niveau du climat", a-t-il ajouté. |
Climat: réunion des principales économies de la planète aux USA mi-avril envoyé par ECODURABLE.fr le 09/04/2010 @ 05:32
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 Les 17 principales économies de la planète, à l'origine de la majorité des émissions polluantes, vont se réunir dans le courant du mois à Washington pour des discussions sur le climat, a annoncé jeudi un responsable américain.
Des responsables de ces pays, qui produisent 80% des émissions accusées d'être responsables du réchauffement climatique, se réuniront dans la capitale américaine les 18 et 19 avril, a dit le responsable à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat.
Ils tenteront de relancer les progrès sur la question du climat après la conférence décevante de Copenhague en décembre.
Entre-temps, les représentants des 194 pays la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC) se retrouvent à Bonn de vendredi à dimanche, pour la première fois depuis la déconvenue danoise, pour fixer un calendrier de travail sur le climat et préparer la prochaine Conférence climat de l'ONU à Cancun, au Mexique en décembre.
Todd Stern, principal négociateur américain sur le climat, s'était dit favorable après Copenhague à des discussions en petit comité, tout en assurant ne pas vouloir contourner le processus mené par les Nations unies.
Négocié à la dernière minute par une vingtaine de chefs d'Etat, l'accord de Copenhague fixe comme objectif de limiter la hausse de la température de la planète à deux degrés mais reste évasif sur les moyens d'y parvenir.
Les négociateurs espèrent que la conférence de Cancun débouchera sur un traité succédant au protocole de Kyoto, seul traité international contraignant contre le réchauffement, qui expire en 2012.
De son côté, l'Allemagne a invité début mai une cinquantaine de ministres de l'Environnement pour préparer la Conférence de Cancun. |
Varsovie vend à Tokyo des quotas d'émission de CO2 pour 30 M EUR envoyé par ECODURABLE.fr le 09/04/2010 @ 05:30
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 La Pologne a vendu au Japon des quotas d'émission de CO2 non utilisés pour 30 millions d'euros, a indiqué jeudi le ministre polonais de l'environnement Andrzej Kraszewski, cité par le quotidien Dziennik.
Récemment, un acquéreur japonais du secteur privé "a payé 30 millions d'euros pour ces quotas de CO2", a déclaré le ministre, sans préciser le nombre des quotas vendus.
Cet argent sera destiné à financer l'isolation thermique des bâtiments d'utilité publique en Pologne, a-t-il précisé.
"Cette année nous devrions vendre, selon nos estimations préalables, des quotas de dioxyde de carbone pour 150 millions d'euros", a ajouté le ministre.
La Pologne dispose de quelque 500 millions de tonnes d'équivalent carbone, troisième quota dans le monde après ceux de Russie et d'Ukraine.
Le CO2 est le principal gaz à effet de serre émis sur la planète. Les gaz à effet de serre sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique. Le protocole de Kyoto stipule des engagements de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2% des émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2012 par rapport aux émissions de 1990. |
Le Canada impose des normes pour réduire les gaz émis par les voitures envoyé par ECODURABLE.fr le 19/04/2010 @ 20:56
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Emboîtant le pas aux Etats-Unis, le Canada a annoncé jeudi de nouvelles normes destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour les voitures de tourisme et les camions légers vendus à partir de 2011.
Ces normes - qui correspondent à celles annoncées un peu plus tôt dans la journée par les Etats-Unis - doivent aboutir à une réduction moyenne de 25% de ces émissions pour les modèles 2016 par rapport aux véhicules fabriqués en 2008, a indiqué le ministre de l'Environnement Jim Prentice.
"Nous nous réjouissons de faire un pas en avant pour harmoniser notre action contre le changement climatique avec l'administration Obama, un pas qui protégera notre environnement et assurera des conditions d'égalité pour l'industrie automobile", a-t-il ajouté.
Les améliorations techniques imposées par ces nouvelles normes devraient réduire de 92 mégatonnes (millions de tonnes) les émissions de CO2 produites pendant toute leur durée de vie par les véhicules entrés sur le marché entre 2011 et 2016, a précisé M. Prentice.
"Certes, les voitures coûteront un peu plus cher à l'achat, mais l'argent économisé sur le carburant le remboursera", a dit le ministre lors d'une conférence de presse donnée chez un concessionnaire Ford.
Il a rappelé que les transports étaient à l'origine de quelque 27% des émissions de gaz à effet de serre au Canada. "C'est la plus grande source d'émissions", a-t-il dit.
Les voitures de tourisme et les camions légers en représentent environ 12%.
Répondant aux questions des journalistes, M. Prentice a souligné que le gouvernement canadien travaillait avec les Etats-Unis sur "un système de régulation continentale pour toutes sortes d'émissions du secteur des transports" et qu'il s'attendait à la mise au point de normes pour les poids-lourds plus tard dans l'année.
Le Canada et les Etats-Unis ont créé aussi des groupes de travail sur les bateau et les trains, a encore indiqué M. Prentice. |
Les climato-sceptiques ont-ils gagné ? envoyé par ECODURABLE.fr le 31/03/2010 @ 05:04
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 A l'annonce de l'abandon de la taxe carbone, Chantal Jouanno se déclarait « désespérée que les écolo-sceptiques l'emportent». Depuis le début 2010, ce courant semble avoir de plus en plus de voix et de poids. Et ce, alors même que le vote écologiste n'a jamais été aussi fort…
« Le mythe climatique » de Benoît Rittaud, « L’imposture climatique » de Claude Allègre ou « CO2, un mythe planétaire » de Christian Gerondeau…Ces livres de climato-sceptiques ont aujourd’hui un fort succès en librairie et dans les médias. Depuis l’affaire du « Climategate » apparue en amont de Copenhague et l’échec du sommet, la France, qui semblait jusque là assez peu réceptive à ces théories, est aujourd’hui beaucoup plus à l’écoute. « En 2 mois c’est devenu branché d’être climato-sceptique alors qu’il n’y a pas si longtemps il valait mieux se cacher », déclarait, en février, le mathématicien Benoît Rittaud dans une émission d’Arrêt sur image consacrée au sujet. Tant et si bien que plusieurs associations telles que le WWF, le RAC, la Fondation Nicolas Hulot, et la société météorologique de France ont organisé la semaine du 22 mars la « Climate week » pour remobiliser les troupes et débattre, notamment avec le climato-sceptique Benoît Rittaud , initiative qui n’a pas fait l’unanimité au sein des organisateurs.
Un contexte propice
Comment en est-on arrivé là ? « Pendant longtemps, la France a été une espèce d’exception ; même pendant le Grenelle, les climato-sceptiques ne se sont pas fait entendre ! » souligne Dominique Bourg, directeur de l’Institut de politiques territoriales et d’environnement humain à l’Université de Lausanne. «Il faut dire que certains modèles utilisés par le GIEC n’ont été rendus publics que récemment ; pendant un moment, l’essentiel de nos efforts a donc été consacré à les obtenir car nous n’avions pas les modes d’emploi pour les critiquer », tient à préciser Benoît Rittaud. Pourtant, de l’autre côté de l’Atlantique, les climato-sceptiques se font entendre depuis des dizaines d’années (voir encadré). La nouvelle audience de ce courant dans l’Hexagone s’explique donc surtout par le contexte. Depuis un an, la crise économique, l’échec du sommet de Copenhague et la mise à jour d’erreurs d’un GIEC à la fois institutionnalisé par le prix Nobel et de plus en plus critiqué, ont fragilisé le discours dominant et favorisé la montée en puissance de ce courant qui remet en cause l’origine humaine du réchauffement climatique. Ainsi, alors que le public a été extrêmement sollicité et mobilisé depuis un an, « le fait que la centaine de chefs d’Etats réunis à Copenhague n’ait pas réussi à se mettre d’accord, a donné l’impression que ce n’était pas si grave que cela », analyse Sandrine Mathy, la présidente du Réseau Action Climat France.
Pour autant, « il n’y a jamais vraiment eu consensus. D’une part parce que cela est inhérent au domaine des sciences et d’autre part, parce que la question du changement climatique est particulièrement sensible du fait de ses implications économiques, sociales et géopolitiques », rappelle Florence Rudolf, professeur à l’Unsa Strasbourg, spécialiste des mobilisations écologistes et auteur du livre « le climat change…et la société ? »(1). Certains climato-sceptiques, comme Claude Allègre, affichent d’ailleurs clairement la visée « avant tout politique » de leur thèse. Et si Benoît Rittaud se défend d’avoir de tels objectifs, il précise tout de même en préambule de son livre : « nous avons intérêt à cesser de consacrer temps, argent et matière grise à ce faux problème du réchauffement climatique » (2).
«Il est vrai aussi que le discours sur le changement climatique peut être culpabilisant et n’est pas associé à des moyens d’actions conséquents. Pour certains, il apparaît donc comme inconfortable et laisse une sorte de sentiment d’impuissance », explique Florence Rudolf. D’où une certaine attirance pour des thèses écolo-sceptiques. De fait, dans une tribune publiée dans Libération (3), l’essayiste Pascal Bruckner s’emporte contre « une certaine écologie » qui fait preuve d’un « anthropocentrisme déchaîné » en « attribuant les malheurs de la terre à la seule espèce humaine ». « Une chose est d’exagérer la menace de catastrophe pour l’éviter, une autre de tomber dans un nouveau millénarisme en jouant inutilement avec la peur », estime-t-il. Ce genre de tribune, qui se multiplie dans les médias, est d’ailleurs fustigé par les associations environnementales, tel le Réseau Action Climat, qui voit dans la « place médiatique démesurée » accordée aux climato-sceptiques, l’un des facteurs de leur montée en puissance. Car après les Unes sur les dangers du réchauffement c’est aujourd’hui la polémique qui fait vendre. Et ce alors même que 84% des Français affirment croire au réchauffement de la planète et 77% qu’il est scientifiquement prouvé selon un sondage Ipsos, réalisé en janvier…
Quel impact politique ?
Cette place médiatique donnée aux climato-sceptiques a-t-elle un écho dans la politique gouvernementale sur le sujet ? La déclaration de Nicolas Sarkozy, à l’issue du salon de l’agriculture 2010, sur le fait que « l’environnement ça commence à bien faire » semble y participer, tout comme l’abandon de la taxe carbone. Est-ce une victoire non plus seulement des climato-sceptiques mais plus largelemnt des « écolo-sceptiques », comme l’a suggéré Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l'Ecologie? Pour les associations environnementales, la réponse est clairement oui. « Entre ça, l’échec de Copenhague et celui, plus récent, de la Cites sur la sauvegarde du thon rouge, on a l’impression que tout va dans le sens contraire…C’est un peu décourageant », se désole Sandrine Mathy. De l’autre côté, sur son blog « Mythe climatique », Benoît Rittaud s’interroge : la « percée médiatique de ces trois derniers mois a-t-elle joué un rôle dans l’abandon de cette taxe de toute façon très impopulaire ? Difficile de l’affirmer avec certitude, même s’il est clair que le sujet est nettement plus visible dans les médias ».
Pour autant y a-t-il un mouvement coordonné au plan mondial ? Pas vraiment, d’abord, les arguments et objectifs des climato-sceptiques restent hétérogènes. De plus, « s’il y a bien des tentatives d’organisation, notamment aux Etats-Unis, (voir article lié), l’idée d’une action menée par un seul groupe paraît bien peu probable », souligne Florence Rudolf. « Il y a d’une part, des logiques individuelles, ce qui est le cas de Claude Allègre et, d’autre part, une logique de lobbies composés d’un ensemble assez nébuleux. Il y a une fracture au sein même des structures traditionnelles comme les industriels ou les syndicats », remarque pour sa part Dominique Bourg. Mais si les modes d’organisations et d’actions des climato-sceptiques sont encore flous et font l’objet de recherches leur nouvelle audience questionne les « climato-convaincus » et les associations environnementales sur leurs propres pratiques.
(1) Le climat change…et la société ?, éditions La ville brûle, novembre 2009.
(2) Le mythe climatique, collection Science ouverte du Seuil, février 2010.
(3) Le réchauffement qui refroidit, 13 janvier 2010 |
Brouillard de poussière au Nigeria, le réchauffement climatique mis en cause envoyé par ECODURABLE.fr le 25/03/2010 @ 05:15
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 Un épais nuage de poussière, inhabituel pour la saison, a touché de vastes régions au Nigeria, notamment la capitale économique du pays, Lagos, et affecté le trafic aérien, ont indiqué à l'AFP des sources responsables.
Le phénomène a été enregistré pour la première fois dans le nord du pays la semaine dernière et s'est déplacé vers le sud, atteignant Lagos dimanche, selon un responsable de l'Agence météorologique nationale, Samson Wilson.
Selon lui, cette épaisse brume poussiéreuse intervient alors que la saison des pluies aurait dû commencer et pourrait être la conséquence du réchauffement climatique.
"Le pays connait un brouillard poussiéreux qui est inhabituel car il se produit pour la première fois", et il pourrait "être la conséquence du changement climatique", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Wilson a ajouté que ce type de climat peut causer des problèmes respiratoires en raison de nombreuses particules de poussière dans l'atmosphère.
Ce mauvais temps a provoqué l'annulation de nombreux vols, a indiqué l'Agence nationale de l'aviation.
"Nous avons suspendu ou annulé plusieurs vols en raison de la faible visibilité", a déclaré à l'AFP son porte-parole, Supo Atobatele.
Il a ajouté que le trafic aérien serait normalisé dès que les conditions climatiques se seront améliorées. |
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