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Votre lampe basse consommation pollue en… Chine envoyé par ECODURABLE.fr le 14/05/2010 @ 21:49


Les technologies vertes ont besoin de certains métaux appelés terres rares. Mais leur production dégrade l’environnement.

L'existence de certaines de nos technologies les plus vertes, depuis les voitures électriques jusqu'aux éoliennes géantes, en passant par les lampes basse consommation, est rendue possible par un groupe de métaux peu usuels : les "terres rares". Il n'y a qu'un problème : elles proviennent presque exclusivement de Chine et sont produites par une industrie minière qui compte parmi les plus nocives pour l'environnement et qui est dominée par des organisations criminelles. Un quasi-monopole, qui don­ne à ce pays une mainmise potentielle sur les technologies du futur et inquiète les capitales occidentales.

A Guyun, un petit village du sud-est de la Chine entouré de bosquets de bambous et de bananiers, les dégâts causés à l'environnement sont bien visibles : des cicatrices brun-rouge d'argile stérile couturent les étroites vallées et les terres desséchées de l'aval, là où s'étendaient jadis des rizières vert émeraude. Car, pour extraire ces métaux [présents sous forme d'oxydes, et souvent mélangés à d'autres minerais], les mineurs restent en surface. Ils raclent le sol, et placent dans des fosses l'argile mouchetée d'or qu'ils ont pelletée. Ce sont dans ces fosses qu'ils versent des solvants [souvent de puissants acides] pour extraire les terres rares. Ces substances chimiques finissent par s'infiltrer dans le sol jusqu'aux ruisseaux et aux rivières, détruisant les rizières et les exploitations piscicoles et polluant les réserves d'eau.

Des propriétés chimiques et magnétiques remarquables

Zeng Guohui, un ouvrier de 41 ans, nous conduit à la mine abandonnée où il travaillait autrefois et nous montre un désert de terre et de boue. Le gisement de terres rares lourdes [les plus difficiles à trouver] a été épuisé en trois ans. Mais aujourd'hui, dix ans après la fermeture de la mine, personne n'a encore pu refaire pousser du riz dans les champs situés en aval.

De petites mines où l'on extrait des terres rares lourdes comme le dysprosium et le terbium sont toujours en activité dans les collines voisines. Et "il y a tout le temps des manifestations, parce que les mines détruisent les terres arables et que les gens exigent des compensations", explique M. Zeng. "Dans beaucoup d'endroits, l'exploitation est menée de façon inconsidérée", confirme Wang Caifeng, présidente de la commission de surveillance de l'exploitation des terres rares au ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information de Chine. "Cela a fait beaucoup de mal à l'environnement", poursuit-elle.

Le groupe des terres rares comporte dix-sept éléments. Certains, en dépit de l'adjectif qui les qualifie, sont assez répandus. Les réserves de deux d'entre eux, le dysprosium et le ­terbium, sont toutefois particulièrement menacées : ils sont devenus les in­grédients miracles des technologies "vertes". De petites quantités de dysprosium permettent d'alléger de 90 % le poids des aimants contenus dans les moteurs électriques, et le terbium permet de réduire de 80 % la consommation des ampoules électriques. Une livre de dysprosium coûte aujourd'hui 53 dollars, soit presque sept fois plus qu'en 2003. Le prix du terbium, lui, a quadruplé entre 2003 et 2008, pour atteindre 407 dollars [285 euros] la livre, avant de chuter à 205 dollars la livre à cause de la crise économique mondiale.

La Chine extrait plus de 99 % du dysprosium et du terbium utilisés sur la planète. La majorité de la production provient d'environ 200 mines situées dans le nord du Guangdong et dans la province voisine, le Jiangxi. La Chine est également le premier producteur mondial de terres rares légères, précieuses pour de nombreuses industries. Les réserves de ces métaux sont un peu plus importantes, et leur extrac­tion est mieux réglementée. Mais pour le dysprosium, le terbium et d'autres terres rares lourdes, c'est une autre histoire. D'après les responsables de l'industrie, 50 % seulement des mines de terres rares lourdes ont un permis d'exploitation. Toutes les autres sont illégales. Mais même les mines légales, comme celle où travaillait M. Zeng, sont dangereuses pour l'environnement.

Selon Stephen G. Vickers, ancien chef du service d'investigations criminelles de la police de Hong Kong (et aujourd'hui directeur d'International Risk, une compagnie de sécurité qui intervient dans le monde entier), un réseau très soudé de mafias chinoises, au meurtre facile, règne sur la majeure partie du secteur minier avec la compli­cité de hauts fonctionnaires locaux.

En avril 2009, le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information chinois a rédigé une ébauche de plan prévoyant l'arrêt de toutes les exportations de terres rares lourdes, en partie pour des raisons environnemen­tales et en partie pour obliger certains pays à acheter des produits fabriqués en Chine. L'annonce de ce plan, le 1er septembre 2009, a suscité un tollé de la part des entreprises et des gouvernements occidentaux. Le 3 septembre, Mme Wang déclarait que la Chine ne stopperait pas les exportations et réviserait son plan. Mais, quel­que temps plus tard, le ministère baissait de 12 % les quotas annuels d'expor­tation pour toutes les terres rares, procédant ainsi à la quatrième réduction draconienne en douze ans. Une des justifications est l'épuisement annoncé des gisements. Selon l'institut de recherche de Baotou, les filons de terres rares lourdes des collines de Guyun seront épuisés d'ici quinze ans. Les compagnies minières veulent développer l'activité hors de Chine, mais, à la différence de ceux que l'on trouve dans le sud de la Chine, la majorité des gisements de terres rares contiennent de l'uranium et du thorium, des éléments radioactifs qui compliquent l'extraction.

Les États-unis craignent une dépendance militaire

Le Congrès américain, lui, a réagi aux mesures prises par la Chine en ordonnant au ministère de la Défense de faire le point avant le 1er avril sur la dépendance de l'armée américaine vis-à-vis des terres rares chinoises, utilisées par exemple dans la fabrication des ­ap­pareils de vision nocturne et des télémètres [ainsi que des missiles]. Washington a d'ailleurs commandé une étude sur les solutions de substitution possibles. Les multinationales commencent aussi à se pencher sur leur dépendance à l'égard des terres rares lourdes. Toyota dit avoir acheté pour ses véhicules des pièces incluant ces métaux, mais ne pas avoir participé à l'achat des matières premières par ses fournisseurs. Osram, un grand fabriquant d'ampoules électriques appartenant à l'entreprise allemande Siemens, affirme limiter désormais l'usage de terres rares dans ses produits.

Mais les principaux consommateurs de terres rares lourdes dans les années à venir pourraient être les cons­tructeurs de grandes éoliennes, qui ont besoin d'aimants beaucoup plus légers pour les générateurs de 5 tonnes placés en haut de mâts de plus en plus hauts. Vestas, une entreprise danoise devenue le numéro un du secteur, a fait savoir que les prototypes de sa prochaine génération de machines contien­nent du dysprosium et étudie actuellement la pérennité des réserves. Goldwind, le principal fabricant chinois d'éoliennes, a remplacé les ai­mants classiques par des aimants à base de terres rares.

Certains exploitants miniers spécialisés dans les terres rares - un secteur qui pèse 1,3 milliard de dollars - soulignent la nécessité de méthodes d'extraction moins destructrices pour l'environnement au regard de l'importance de leurs produits pour les technologies vertes. Certains espèrent ouvrir des mines au Canada, en Afrique du Sud et en Australie, mais il faudra plusieurs années avant que leur rendement soit suffisant et elles produiront beaucoup de terres rares légères. Les terres rares lourdes qu'elles extrairont serviront sans doute à ­satisfaire la demande croissante des fabricants d'éoliennes, qui se les arracheront.

La bile d'ours, un business très rentable envoyé par ECODURABLE.fr le 14/05/2010 @ 21:47

De nombreux touristes sud-coréens viennent acheter ce remède traditionnel au Vietnam. Et, souvent, ils ignorent qu’ils enfreignent la loi.
Fin 2009, la police environnementale de la province de Quang Ninh [dans le nord-est du pays] a fait une descente à Viet Thai. Dans cette "ferme" spécialisée dans la production de bile d'ours, l'une des six recensées dans la province, les policiers ont surpris en flagrant délit neuf personnes, dont deux Sud-Coréens, en train de prélever de la bile sur des animaux captifs. [La technique d'extraction consiste à introduire un cathéter permanent dans la vésicule biliaire de la bête et à pomper le fluide deux fois par jour]. Cette nouvelle affaire montre que le commerce illicite de ce produit se porte très bien. L'affluence de visiteurs sud-coréens dans les exploitations vietnamiennes est telle que Nguyen Dinh Xuan, représentant à l'Assemblée nationale, a dû demander l'intervention des autorités de Corée du Sud sur la question. A la suite de la lettre qu'il a adressée au ministère de l'Environnement sud-coréen, l'ambassade de ce pays a paru ouverte au dialogue, nous a confié l'élu.

Le gouvernement de Séoul devrait s'attaquer au problème à la source, en informant ses ressortissants que la vente et le transport de bile d'ursidés constituent des infractions à la loi vietnamienne, estiment de nombreux militants écologistes. De nombreux touristes sud-coréens ne savent pas que ces activités sont interdites au Vietnam. "Selon nous, tour-opérateurs, agences de voyages et ministère de l'Environnement sud-coréen devraient tous redoubler d'efforts pour aider le Vietnam à respecter la CITES [Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction] et, à terme, à mettre fin à ce trafic." La Corée du Sud reste l'un des deux derniers pays d'Asie à autoriser la vente de produits issus de la bile d'ursidés, précise Kelly Frances McKenna, une militante qui se bat contre ce commerce [la bile d'ours est très utilisée dans la pharmacopée chinoise traditionnelle, mais aussi dans la confection de produits prétendument aphrodisiaques]. Pour réduire cette pratique, note-t-elle, il faudrait que l'attitude du public change. "Si la médecine traditionnelle est une facette importante de la culture coréenne, elle ne doit pas pour autant servir de prétexte."

Un produit pas si bon pour la santé

Une enquête discrète menée par Education for Vietnam (ENV), la première ONG vietnamienne, a révélé qu'en l'espace de dix jours seulement, entre avril et août 2008, plus de 100 autocars avaient emmené environ 1 500 touristes sud-coréens dans des exploitations ursicoles. Dix centimètres cubes de bile se vendent 500 000 wons [320 euros] à Viet Thai, a indiqué à ENV la police environnementale de Quang Ninh. Avant le raid, la ferme, qui recevait jusqu'à 40 groupes de touristes étrangers par mois, en vendait entre 20 et 30 centimètres cubes par jour.

Si l'on en croit Tuan Bendixsen, de l'organisation non gouvernementale Animals Asia Fundation, qui œuvre pour la protection des ours noirs ­asiatiques, la bile d'ours n'est en outre ­pas aussi bénéfique pour la santé des humains que le croient certains. "Nous étudions les conséquences de l'extraction de la bile pour la santé et le bien-être des ours, puis les effets de ce produit sur la santé des consommateurs, rapporte Bendixsen. Nous avons découvert que la bile prélevée sur les animaux est souvent contaminée par du pus, des bactéries, des toxines, voire des agents cancérigènes. 95 % des bêtes décédées dans nos deux refuges sont mortes des suites d'un cancer du foie lié à une affection de la vésicule biliaire."

Selon Matt Wills, conseiller technique pour la gestion de la faune et de la flore sauvages chez Wildlife at Risk, une autre organisation de protection de la nature, basée à Hô Chi Minh-Ville, le manque de rigueur dans l'application de la loi a entravé l'action des organisations internationales qui cherchent à aider le Vietnam dans ce domaine. "Les organisations écologistes font le maximum, mais elles sont impuissantes sur le plan légal, déplore-t-il. On ne peut pas s'attaquer au problème tant que le gouvernement vietnamien n'applique pas sérieusement ses propres lois et ne reprend pas en main une industrie qu'il a laissée échapper à son contrôle."

Les USA vont créer un organe de surveillance du secteur pétrolier envoyé par ECODURABLE.fr le 14/05/2010 @ 05:44

Les Etats-Unis vont mettre en place un organe indépendant de surveillance du secteur pétrolier, a indiqué mardi la Maison Blanche, à la suite de la marée noire dans le golfe du Mexique et d'accusations de collusion entre l'industrie et l'administration.

Le ministre de l'Intérieur, Ken Salazar, va annoncer dans la journée une scission du Service de gestion minier (MMS), un organe de son ministère actuellement chargé du secteur pétrolier, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.

Une partie du MMS sera chargé de la surveillance des installations pétrolières, notamment des plateformes en mer, comme celle qui a explosé le 20 avril au large de la Louisiane (sud), provoquant une marée noire qui menace les côtes américaines.

Une autre partie sera responsable de l'attribution des contrats d'exploration aux compagnies pétrolières, qui génèrent chaque année des milliards de dollars récupérés par le MSS.

Ces deux rôles étaient jusqu'à présent assurés par le MMS, un service qui s'est par le passé attiré l'accusation de laxisme envers l'industrie pétrolière, voire de collusion avec un secteur important de l'économie.

Un rapport du ministère de l'Intérieur rendu public en septembre 2008 avait ainsi dénoncé "une culture du manquement éthique" au sein de cet organisme dont plusieurs fonctionnaires avaient reçu des cadeaux, de la drogue et des partenaires sexuels de la part de compagnies pétrolières avec lesquelles ils étaient en relations.

Nouveaux projets d'exploitation du pétrole en Ile-de-France envoyé par ECODURABLE.fr le 14/05/2010 @ 05:41

Cela fait très longtemps qu'il y a de l'exploitation pétrolière en Ile-de-France. Mais les forages classiques périclitent, depuis une trentaine d'années. Plusieurs entreprises arrivent avec des projets d'exploitation de pétrole non conventionnel. Il s'agit exactement du même pétrole sauf qu'au lieu d'être dans des réservoirs souterrains, où il n'y a qu'à forer et se servir, là, le pétrole est encore mêlé à la roche. C'est donc l'extraction de ce pétrole qui ne sera pas conventionnelle.

Première étape : on creuse un puits, vertical, qui descendra à 2.000 voire 3.000 mètres. Ensuite, au fond, on va se mettre à creuser horizontalement sur plusieurs centaines de mètres, voire jusqu'à 2 kilomètres et on va créer là une sorte de tuyau dans la roche, un forage horizontal de 15 cm de diamètre, un drain, en fait. Dernière étape : on envoie de l'eau et du sable sous pression dans la roche, ça crée des micro-fissures, tout un réseau de micro-fissures dans la roche, ce qui libère le pétrole, qui se met à couler, et on n'a plus qu'à récupérer dans le drain.

Outre que c'est encore une énergie fossile, non renouvelable, et émettrice de gaz à effet de serre, cette action pose quelques questions. Combien d'eau sous pression, d'où viendra-t-elle, où ira-t-elle ? L'entreprise Toréador, qui est prête à forer six puits, explique qu'elle utilisera 2.000 à 3.000 mètres cubes par puits, et que l'eau, venant des réseaux communaux, sera ensuite réinjectée en profondeur. Il y aurait très peu de produits chimiques, des surfactants, des mouillants, produits biodégradables, dit l'entreprise.

Des risques avec les fissures ? Non, semble-t-il, car les fissures seront très petites, et très profondes, concentrées autour du drain. Aux Etats Unis, cette technique est déjà exploitée depuis une quinzaine d'années. En France, voilà que les demandes d'exploitation affluent.

Toréador, associé à un pétrolier américain, qui pourrait investir plus de 90 millions d'euros. Le vice- président n'est autre que le demi-frère de Patrick Balkany. Les forages, entre Seine-et-Marne et Aisne, doivent commencer en décembre.

Marée noire: BP contraint de retirer le couvercle de la fuite envoyé par ECODURABLE.fr le 09/05/2010 @ 15:11

Le "couvercle" qui avait été placé sur la fuite de pétrole pour juguler la marée noire dans le golfe du Mexique a dû être retiré en raison de la formation de cristaux similaires à la glace, a indiqué samedi un responsable de BP.

"Le grand défi technique a été la formation d'hydrate", après la pose du couvercle, a expliqué Doug Suttles, directeur d'exploitation du géant pétrolier britannique, lors d'une conférence de presse.


"Cela va prendre probablement les deux prochains jours pour chercher des solutions à ce problème", a-t-il ajouté.

L'installation du "couvercle" d'acier et de béton d'une centaine de tonnes est une opération ultra-complexe, sans précédent à cette profondeur (1.500 mètres).

Ce dôme de confinement est considérée comme la meilleure solution à court terme pour contenir l'hémoragie de pétrole qui répand près de 800.000 litre de brut par jour dans le golfe du Mexique, à 80 km des côtes de Louisiane (sud).

Marée noire: impact "considérable", selon l'Agence de l'environnement envoyé par ECODURABLE.fr le 09/05/2010 @ 15:09

L'impact écologique de la marée noire dans le Golfe du Mexique sera "considérable" même si BP parvient à colmater rapidement la fuite de brut, a estimé vendredi un haut responsable de l'EPA, l'Agence américaine de protection de l'environnement.
"Il y aura un impact considérable sur l'environnement même si la fuite était arrêtée maintenant et (aussi) malgré tous ce que nous faisons pour empêcher le pétrole d'atteindre les côtes", a déclaré Bob Perciasepe, le directeur adjoint de l'Environmental Protection Agency dans un entretien avec l'AFP.

"Nous pouvons récupérer du pétrole, en brûler et en disperser (avec des produits chimiques, ndlr), mais il ne fait aucun doute (qu'en dépit de ces efforts) du pétrole atteindra les côtes, ce qui requérra des opérations de nettoyage de grande ampleur pendant un bon moment", a-t-il ajouté soulignant que le géant britannique BP, qui exploitait la plateforme dont le naufrage a provoqué la marée noire, paierait tous ces coûts.

M. Perciasepe a confirmé que la marée noire avait déjà touché plusieurs des petites Iles Chandeleur, une réserve naturelle au large du sud de la Louisiane, qui a été fermée au public vendredi pour faciliter les opérations de nettoyage.

Nombre de ces îles abritent des espèces d'oiseaux qui sont actuellement en pleine saison de reproduction, a-t-il souligné.

"Cela va aussi être très problématique quand le pétrole atteindra l'habitat très fragile des crevettes et des huîtres", dans les zones marécageuses de la côte, a poursuivit le responsable de l'EPA, notant aussi que pour le moment la nappe reste dans la plupart des endroits à l'extérieur des protections flottantes.

"Tout ce que nous faisons est d'essayer de continuer à minimiser l'ampleur des dégâts", a expliqué Bob Perciasepe.

"Nous savons que les marais sont les zones les plus fragiles et naturellement aussi les plages, qui sont très importantes pour certaines espèces animales et également pour le tourisme", a-t-il ajouté.

Au large dans le Golfe du Mexique, la marée noire ne paraît pas avoir pour le moment provoqué d'important dégâts visibles sur l'écosystème.

Jusqu'à présent "nous n'avons pas observé de dommages étendus", a indiqué le numéro deux de l'EPA expliquant que les poissons, les baleines et les dauphins fuient instinctivement et évitent le danger d'être contaminés.

Si BP parvient à colmater la fuite principale du puits par 1.500 mètres de fonds avec un dôme d'une centaine de tonnes, "ce sera une bonne nouvelle", a dit ce responsable américain.

"De nombreuses estimations circulent quant à la quantité de pétrole qui pourra ainsi être récupérée mais je pense qu'il est clair que ce ne sera pas 100%", a-t-il dit. Il y a d'autres petites fuites et du pétrole pourrait encore s'échapper sur les côtés du dôme, a expliqué Bob Perciasepe.

Le "couvercle" devrait être installé vendredi soir à l'endroit où la plateforme Deepwater Horizon a sombré le 22 avril après une explosion à environ 80 km des côtes.

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