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« Pour que la démocratie fonctionne, il faut que les gens s’en emparent » envoyé par ECODURABLE.fr le 27/02/2016 @ 06:46


Plus de 700.000 spectateurs sont allés voir Demain, le film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. À la veille de la cérémonie des César, où ce film sur les alternatives écologiques est nominé, Reporterre a rencontré Cyril Dion. Son sujet : l’avenir de la démocratie.

Cyril Dion a, en 2007, participé à la création, avec Pierre Rabhi et quelques amis, du mouvement Colibris, qu’il a dirigé jusqu’en juillet 2013 et dont il est aujourd’hui membre du cercle de pilotage. Il a également cofondé le magazine Kaizen et la collection Domaine du possible, chez Actes Sud. Il a réalisé avec Mélanie Laurent le film Demain, sorti en décembre dernier.

Comment analysez-vous le succès de votre film Demain ?
Cyril Dion – Peut-être le film marche-t-il parce qu’il apporte de l’enthousiasme et de l’espoir à des personnes qui ont du mal à en trouver dans le contexte politique. Il essaye de dessiner un avenir possible, dans un monde où nous sommes ensevelis par les mauvaises nouvelles : le Front national, le terrorisme, la crise climatique, les migrants, la crise économique… Nous voulions tracer des perspectives là où on a parfois l’impression qu’il n’y a plus d’issue.
Et pour y arriver, nous avions besoin de proposer un nouvel imaginaire et de susciter la créativité. Nos cerveaux sont colonisés par une vision du monde qui s’effrite et se désagrège, portée notamment par les médias. Nous avons donc cherché à aller sur le terrain du rêve, car il ne suffit plus d’être rationnel. Les faits, nous les connaissons depuis des décennies, pourtant ils ne déclenchent pas de réaction massive ! Nous sommes des êtres profondément irrationnels. Nous avons besoin d’être émus, de faire travailler notre imagination, de nous identifier à d’autres gens, etc. Le cinéma permet d’activer toutes ces parties de nous-mêmes à la fois, grâce aux images, à la musique, à la dramaturgie.

Quel est le message de votre film ?
Qu’il est possible de faire autrement, de résoudre nos problèmes ! Et surtout, que chacun d’entre nous peut contribuer à changer les choses. On a souvent l’impression que le pouvoir est en dehors de nous, qu’il est dans les entreprises ou dans les États. Mais nous pouvons reprendre ce pouvoir. Nous en avons beaucoup plus que nous ne l’imaginons ! Et si nous l’exercions ensemble, nous serions capables de reprendre la main sur la course du monde.

Cela peut-il avoir un impact d’ici à 2017 ?
Je me tiens à l’affût des dynamiques qui pourraient émerger. Il faut voir comment les gens pourraient se rassembler, dans quelle mesure ils pourraient soutenir des candidats issus de ces mouvances citoyennes.
Mais cela ne marchera que s’il y a une large mobilisation. Ce mouvement doit dépasser le cercle des convaincus, des militants. Pour le moment, nous restons apathiques. La démocratie doit d’abord changer dans la tête de chacun d’entre nous. Pour que la démocratie fonctionne, il faut que les gens s’en emparent. On doit s’en occuper, ce n’est pas quelque chose d’extérieur à nous.
Le succès de Podemos en Espagne est significatif : ce sont des gens qui viennent du milieu militant, qui ont d’abord essayé de faire pression sur le gouvernement, de faire des contre-sommets – Pablo Iglesias a milité très jeune, par exemple. À un moment donné, ils se sont rendus compte que les politiques ne voulaient pas les entendre. Alors ils ont décidé de les remplacer.
C’est ce qui est intéressant : il y a un terreau de gens qui portent de nouvelles idées, et sur ce terreau émergent des responsables politiques dont on peut espérer qu’ils transformeront ces initiatives en quelque chose de plus grande ampleur, dans une coopération élus-citoyens.

Faut-il aujourd’hui se passer des partis politiques ?
Personnellement, je ne crois pas que le changement viendra du Parti socialiste ou de Les Républicains, encore moins du Front national. Et je me pose des questions sur les Verts, quand on voit leur situation.
Les partis politiques, en tant que structures qui veulent avant tout gagner des élections pour accéder au pouvoir, ne peuvent pas nous emmener très loin. Par ailleurs, je crois qu’il faut « déprofessionnaliser » la politique. Il faudrait davantage de gens qui se mettent au service de l’intérêt général pour un temps donné, sans que cela constitue leur métier. C’est un grave problème de notre démocratie, cette histoire de devoir garder son job d’élu à tout prix !

Peut-on encore se considérer en démocratie ?
Plus tout à fait. Dans le film, nous évoquons une étude de l’université de Princeton qui a analysé des milliers de décisions du gouvernement états-unien pour savoir si elles allaient plutôt dans le sens des grandes entreprises ou dans le sens de ce que voulait la population. À 80 %, elles allaient dans celui des grandes entreprises. L’étude conclut que les États-Unis ont basculé dans un système plus oligarchique que démocratique. Je crois que c’est aussi le cas ici.

Quelle alternative proposez-vous ?
Il faut changer les institutions et les principes de la Ve République pour en finir avec cette personnalisation autour du président de la République et les dérives monarchiques que cela entraîne. On peut imaginer mettre les citoyens davantage à contribution, avec une Assemblée nationale et des députés élus d’un côté, et un Sénat composé de citoyens tirés au sort de l’autre.
On pourrait décliner cela à l’échelle locale. Il faut permettre un dialogue beaucoup plus fécond entre les citoyens et leurs élus. C’est ce que nous montrons dans le film, en Inde, avec des assemblées de citoyens qui se réunissent tous les trois mois avec leurs élus pour élaborer les actions à venir et faire des points d’étape réguliers. C’est une forme de participation intéressante, où l’on ne délègue plus ni la responsabilité des idées, ni celle d’agir.

Il semble y avoir un décalage abyssal entre l’écho de votre film et le fonctionnement de la classe politique…
C’est logique ! Quand on est dans un moment où on passe d’une civilisation à une autre, ce ne sont jamais les gens au pouvoir, à la tête du système en train de mourir, qui vont le changer. Il est normal qu’ils n’en prennent pas la mesure. Louis XVI n’a pas dit aux gens d’aller dans la rue, de prendre la Bastille, de lui couper la tête et d’instaurer une démocratie.

Pourquoi avez-vous signé une pétition sur Notre-Dame-des-Landes ?
Notre-Dame-des-Landes est un symbole. On a déjà beaucoup d’arguments démontrant qu’il est absurde de faire un nouvel aéroport sur des zones humides et agricoles, au moment on réfléchit à développer l’agriculture autour des villes, à limiter les émissions de CO2 et organiser autrement la circulation dans le monde…
Abandonner le projet d’aéroport entérinerait le fait que nous avons besoin de prendre des orientations différentes dans notre développement économique. Et que ce sujet prenne de l’importance dans l’opinion a aussi une vertu pédagogique. Ce n’est pas simplement « Notre-Dame-des-Landes », c’est tout ce que cela dit sur notre vision de la société de demain.





En 2014, vous évoquiez la COP 21 comme le « sommet de la dernière chance ». Quel bilan en tirez-vous ?

C’est une victoire politique et diplomatique. Symboliquement, c’est très fort d’avoir permis à 195 pays d’affirmer ensemble qu’il faut rester en-dessous d’1,5 °C. Pour avoir participé à de nombreux congrès internationaux, je sais qu’on ne peut pas aboutir à beaucoup plus dans ce type de manifestation. Comment voulez-vous arriver à des objectifs chiffrés et contraignants avec un consensus à 195 pays ? Quand on est dans un processus diplomatique, on est piégé dans un système où il ne faut choquer personne. Personne ne doit avoir envie de claquer la porte et de quitter la table des négociations.
Désormais, c’est à chaque pays de se donner les moyens de parvenir à cette réduction des émissions. C’est-à-dire que cela nous regarde directement : c’est à nous de nous battre pour continuer à interdire les gaz de schistes, pour développer les énergies renouvelables – et ce, de manière intelligente, avec des panneaux solaires construits à partir de l’économie circulaire, avec des éoliennes placées aux bons endroits, avec une géothermie qui ne saccage pas tout, avec des économies d’énergie substantielles. Pour que tous ces choix adviennent dans ce sens, il faut que l’on s’en préoccupe, en mettant la pression sur nos élus, pour engager des rapports de force avec les entreprises et le système économico-financier.
Plutôt que de critiquer l’accord de Paris sur le climat, il faut s’en servir comme d’une prise de judo pour retourner le système. C’est l’essence de notre appel sur Notre-Dame-des-Landes : on a signé l’accord de Paris, maintenant, on le met en place. Pour une fois qu’il y a une ouverture chez des responsables de 195 pays, appuyons-nous dessus.

Qu’allez-vous faire après Demain ?
J’en écris la suite. Le film s’intéressera aux possibilités de rassemblement politique pour que ces initiatives se généralisent. Il y a une forme de révolution à conduire, qui doit être différente de celles qu’on a connues par le passé : le concept même de révolution a besoin d’être réinventé. Il faut solliciter un nouvel imaginaire de mobilisation. Comment reprendre le pouvoir politiquement ? Comment construire un nouveau pouvoir qui ne reproduise pas les erreurs ou les abus du passé ? Il faut que l’on comprenne que changer la démocratie, c’est aussi important que changer l’agriculture ou réinventer nos modes de productions énergétiques, notre modèle économique. Cela va ensemble.

Propos recueillis par Barnabé Binctin

Bois : l'Ademe présente son scénario pour accroître l'utilisation de la ressource française envoyé par ECODURABLE.fr le 27/02/2016 @ 06:40


Bois : l'Ademe présente son scénario pour accroître l'utilisation de la ressource française
L'Ademe vient de publier des pistes pour accroître le prélèvement du bois disponible en conciliant les trois usages du bois et sans mettre en péril la forêt française. Pour y parvenir, il est indispensable de redynamiser la filière bois hexagonale.

La forêt française est sous-exploitée, alors même que les objectifs français en terme de bois énergie et de bois construction sont ambitieux. Pour remédier à ce problème, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a réuni les acteurs de la filière et a travaillé avec eux à des scénarios à l'horizon 2035. Les objectifs français sont atteignables, sans hypothéquer l'avenir des massifs forestiers, conclut l'Agence. Mais, pour y parvenir, il faut revoir les activités de...

5 applis pour lutter contre le gaspillage envoyé par ECODURABLE.fr le 27/02/2016 @ 06:37


Le gaspillage alimentaire, une bataille menée tous les jours par les consommateurs ! On a tous jeté, avec regret, au moins une fois nos restes périmés ou moisis qui erraient dans notre frigo depuis bien trop longtemps… Tentés d’acheter en grande quantité ou de trop prévoir, les consommateurs sont souvent contraints de jeter leurs produits. Mais c’était sans compter sur les technologies innovantes… des applis vous viennent maintenant en aide pour mieux gérer votre consommation !

Optimiam
Optimiam a été lauréate du prix E-Food mais aussi récompensée pour son efficacité économique et son optimisation. Sortie en octobre 2014, l’appli fait le lien entre les restaurateurs disposant d’un surplus alimentaire et les consommateurs. Une bonne occasion pour profiter d’aliments en fin de date à des prix défiant toute concurrence ! Grâce à son système de géolocalisation, elle vous avertira instantanément des promotions en ventes flash. Pour vos fins de mois difficiles, vous apprécierez cette appli 100% anti-gaspi et anti-crise. Le seul hic, c’est qu’elle est à l’heure actuelle seulement disponible à Paris avec 8 commerçants partenaires.

Zéro gâchis
L’appli Zéro gâchis est destinée aux grandes surfaces qui s’investissent dans l’anti-gaspi. Elle leur permet de gérer leurs invendus ainsi que les produits à date de péremption proche en affichant des promotions. Une relation gagnant-gagnant s’instaure puisque le consommateur fait des économies allant de 30 à 70% et le distributeur écoule ses stocks ! Pour connaître la liste des magasins partenaires, vous n’avez qu’à vous connecter à l’appli et accepter de vous géolocaliser.

Partage ton Frigo
Partage ton Frigo est une appli conviviale pour combattre le gaspillage tout en créant du lien social ! Le concept est simple, chacun vient avec ses propres aliments pour les partager et les distribuer aux autres plutôt que de les jeter. Ainsi, vous offrez vos produits aux autres utilisateurs, installez un frigo collaboratif dans un lieu collectif ou même organisez un apéro frigo. Ingénieux, non ?

CheckFood
« Je mange, je donne, je ne jette plus », telle est la promesse de l’application CheckFood ! Essentiellement téléchargeable sur l’AppStore, elle vous rappellera les dates de péremption des produits de votre frigo. Une aubaine pour les têtes en l’air d’entre vous ! Pour cela, scannez le code barre des aliments en même temps que vous les rangez et des alertes seront programmées pour vous informer en temps réel. Fini le gaspillage, vous consommez vos aliments ou les distribuez à des associations situées près de chez vous.

Gaspifinder
Gaspifinder est un moteur de recherche dit collaboratif et participatif… Il se charge de vérifier la date limite de consommation de vos produits alimentaires, le tout à l’échelle européenne. Rien que ça ! Tapez simplement le code-barres et vous obtiendrez toutes les informations nécessaires. L’appli sortira prochainement sur votre smartphone.

L'Ademe démontre que la pratique du vélo va augmenter avec l'indemnité kilométrique envoyé par ECODURABLE.fr le 27/02/2016 @ 06:31


Les résultats de la deuxième phase d'expérimentation de l'IKV menée par l'Ademe montrent un accroissement de la part du vélo dans les transports. De bon augure au moment où le dispositif est mis en place.

Pourquoi il est possible de tuer des loups alors qu'il s'agit d'une espèce protégée envoyé par Ecodurable.fr le 27/02/2016 @ 06:29


Le Gouvernement s'apprête à signer un arrêté portant le nombre de loups à abattre à 42 sur une année alors que l'espèce est strictement protégée. La conformité au droit communautaire pose question.

Innovation : blocs bois précontraints pour construction BBC envoyé par ECODRABLE le 07/02/2016 @ 08:24
Reproduire les modes constructifs du bloc béton ou de la brique avec le bois, c’est ce que permet ce bloc bois isolant, un bloc précontraint pour la réalisation de tout type de constructions BBC. Un produit que ses concepteurs revendiquent comme un concurrent direct du bloc béton.



Construire avec du bois comme avec des blocs béton ou de la brique, c’est le challenge relevé par la jeune société Woodway dans le Cantal (12). Ainsi en collaboration avec l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, cette PME a développé et commercialise, depuis peu, un système constructif bois (Batipack) de type bloc, pour la réalisation de murs porteurs. Un procédé qui aura bientôt un Avis technique du CSTB.

A l’origine du projet, Jean‐Pierre Ladvie, dirigeant de la société, qui explique sa démarche : « L’idée est partie d’une réunion interprofessionnelle où l’on nous avait expliqué que si la construction bois avait du mal à se développer dans notre pays, c’était notamment en raison d’un problème de distribution non adapté au BTP». Quel rapport alors avec le développement d’un bloc ? « J’ai simplement pensé que pour résoudre ce problème, il fallait concevoir des produits simples et efficaces, facilement transportables, manuportables, palettisables et accessibles à tous comme un produit lambda du bâtiment – le bloc béton, par exemple ».

Bloc bois isolant

C’est donc à partir de cette idée simple qu’est né le bloc bois. Pour répondre à l’ensemble des critères qu’il s’était fixés, Jean-Pierre Ladvie a éliminé l’option bois massif et travaille exclusivement avec des panneaux OSB4 : « Ces panneaux, exempts de formaldéhyde, présentent toutes les garanties d’un produit normalisé.

C’est de mon point de vue un produit exceptionnel ». Les six faces du bloc creux (h 600 X L 300 mm), tel un caisson, sont donc réalisées avec ces panneaux. Lesquels travaillent sous contraintes élevées et sont compatibles avec le milieu humide. Pour répondre aux critères de la réglementation thermique, mais aussi pour des raisons de tenue au feu, ils sont remplis d’un isolant en laine de roche. Suivant le degré d’isolation souhaité, les blocs sont plus ou moins épais – un bloc de 300 mm présente un R de 5,4 m2.K/W et un bloc de 350 mm un R de 6,4 m2.K/W, soit des valeurs compatibles et en phase avec la construction de bâtiment basse consommation (BBC). Une attention particulière a été apportée à la jonction des blocs : un système de laine de roche compressée sur les flancs horizontaux et verticaux vient, en effet, y bloquer le pont thermique. Un pare-vapeur est mis en place à l’intérieur et un pare-pluie à l’extérieur, ce conformément aux prescriptions du DTU 31.2 « construction de maisons et bâtiments à ossature en bois ».


Accueil > Technique et Construction durable > Produits > Innovation : blocs bois précontraints pour construction BBC
INNOVATION PRODUITS
Innovation : blocs bois précontraints pour construction BBC
Stéphane Miget - LE MONITEUR.FR - Publié le 14/03/12 à 11h56

Mots clés : Béton - Bois - Efficacité énergétique - Innovations - Produits et matériaux






Reproduire les modes constructifs du bloc béton ou de la brique avec le bois, c’est ce que permet ce bloc bois isolant, un bloc précontraint pour la réalisation de tout type de constructions BBC. Un produit que ses concepteurs revendiquent comme un concurrent direct du bloc béton.



Le nouveau bloc bois isolant permet la réalisation de tout type de constructions BBC
© SM - Le nouveau bloc bois isolant permet la réalisation de tout type de constructions BBC

Construire avec du bois comme avec des blocs béton ou de la brique, c’est le challenge relevé par la jeune société Woodway dans le Cantal (12). Ainsi en collaboration avec l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, cette PME a développé et commercialise, depuis peu, un système constructif bois (Batipack) de type bloc, pour la réalisation de murs porteurs. Un procédé qui aura bientôt un Avis technique du CSTB.

A l’origine du projet, Jean‐Pierre Ladvie, dirigeant de la société, qui explique sa démarche : « L’idée est partie d’une réunion interprofessionnelle où l’on nous avait expliqué que si la construction bois avait du mal à se développer dans notre pays, c’était notamment en raison d’un problème de distribution non adapté au BTP». Quel rapport alors avec le développement d’un bloc ? « J’ai simplement pensé que pour résoudre ce problème, il fallait concevoir des produits simples et efficaces, facilement transportables, manuportables, palettisables et accessibles à tous comme un produit lambda du bâtiment – le bloc béton, par exemple ».



Bloc bois isolant



C’est donc à partir de cette idée simple qu’est né le bloc bois. Pour répondre à l’ensemble des critères qu’il s’était fixés, Jean-Pierre Ladvie a éliminé l’option bois massif et travaille exclusivement avec des panneaux OSB4 : « Ces panneaux, exempts de formaldéhyde, présentent toutes les garanties d’un produit normalisé.

C’est de mon point de vue un produit exceptionnel ». Les six faces du bloc creux (h 600 X L 300 mm), tel un caisson, sont donc réalisées avec ces panneaux. Lesquels travaillent sous contraintes élevées et sont compatibles avec le milieu humide. Pour répondre aux critères de la réglementation thermique, mais aussi pour des raisons de tenue au feu, ils sont remplis d’un isolant en laine de roche. Suivant le degré d’isolation souhaité, les blocs sont plus ou moins épais – un bloc de 300 mm présente un R de 5,4 m2.K/W et un bloc de 350 mm un R de 6,4 m2.K/W, soit des valeurs compatibles et en phase avec la construction de bâtiment basse consommation (BBC). Une attention particulière a été apportée à la jonction des blocs : un système de laine de roche compressée sur les flancs horizontaux et verticaux vient, en effet, y bloquer le pont thermique. Un pare-vapeur est mis en place à l’intérieur et un pare-pluie à l’extérieur, ce conformément aux prescriptions du DTU 31.2 « construction de maisons et bâtiments à ossature en bois ».



Alternative aux matériaux traditionnels tels que le parpaing ou la brique, ce « parpaing de bois » est composé d’un caisson menuisé en OSB4, intégrant une isolation en laine de roche. Assemblés les uns aux autres, ils sont maintenus par un système de
© Wood Way SAS - Alternative aux matériaux traditionnels tels que le parpaing ou la brique, ce « parpaing de bois » est composé d’un caisson menuisé en OSB4, intégrant une isolation en laine de roche. Assemblés les uns aux autres, ils sont maintenus par un système de


Système de tenségrité
A la pose, les blocs sont assemblés entre eux par emboîtement, vissage et câbles précontraints. Soit un système de tenségrité qui stabilise, répartit et équilibre les forces de tensions et de compressions sur l’ensemble de la construction. Concrètement, des câbles de précontrainte (acier galvanisé de 8 mm de diamètre) sont positionnés de part et d’autre de chaque bloc. Ils sont dotés, en parties basse et haute, d’un système de boulonnage et d’étrier (partie haute), permettant de serrer les lisses de chaînage bois des blocs. Un procédé qui rend le système compatible avec la construction parasismique.

Autre originalité du projet, le mode de fabrication : « C’est un produit nouveau; il nous fallait donc trouver un moyen de fabrication avec des machines à commandes numériques existantes dans la filière ». Après réflexion, les choix se sont portés sur les machines utilisées dans le secteur de l’agencement : « Nous fabriquons nos blocs comme des meubles de cuisine, il n’y a que le matériau qui change ». Et comme pour une cuisine, tout type de réalisation sur mesure est envisageable. Le calpinage des blocs étant effectué par le biais d’un logiciel de conception dédié à partir des plans fournis par l’architecte.


© SM - A la pose, les blocs sont assemblés entre eux par emboîtement, vissage et câbles précontraints.

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