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Les OGM (ou cultures bio-technologiques) envoyé par ECODURABLE.fr le 13/02/2009 @ 06:02
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Le Figaro révèle ce matin le contenu d'un rapport de l'Afssa, l'agence de sécurité sanitaire des aliments, selon lequel les OGM sont sans danger. Alors, qui faut-il croire ?
C'est bien là la question, dans ce dossier qui, franchement, est essentiellement politique. En résumé. Pour la première fois, il y a tout juste un an, un rapport français émanant d'une instance officielle, regroupant aussi bien des scientifiques que des citoyens, concluait que les OGM pourraient présenter des risques potentiels. Très bien, alors principe de précaution, dit la France, on arrête les cultures OGM. Commence alors devant Bruxelles, favorable aux OGM, une incroyable guerre de rapports, de contre-rapports, l'un répond à l'autre, et on recommence. Au total, 5 avis en un an. Et le dernier en date, donc : celui des autorités sanitaires françaises, que mentionne le Figaro. Avis pro-OGM qui flingue le rapport précédent, sous prétexte qu'il n'apportait pas d'éléments nouveaux montrant que les OGM sont dangereux.
Et comprenez bien, ce ne sont pas des études scientifiques. C'est : un rapport anti-OGM, plein de questionnements, de doutes, d'interrogations. Ensuite, un rapport pro-OGM, qui reproche aux précédents d'accuser sans preuve. Franchement, je ne sais pas comment Jean-Louis Borloo va s'en sortir.
Parce qu'il va défendre la position française, lundi prochain, à Bruxelles?
Oui, vous voyez un peu, dans 4 jours. Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir défendre, comme position? On reste arc-bouté sur notre principe de précaution ? Ou alors on autorise de nouveau les OGM ? Si tel était le cas, on aurait vraiment l'impression que c'est le dernier qui parle qui a raison. Et le dernier qui parle, c'est ce rapport pro OGM ce matin dans la presse écrite. Greenpeace parle d'un "très beau coup des pro-OGM, à un moment très bien choisi..."
L'info en plus: chez les pro-ogm, le vocabulaire vient de changer. On ne dit plus OGM, on dit : cultures bio-technologiques. Brigitte Béjean |
Le transport des marchandises par la route est-il en train de revenir par la petite porte ? envoyé par ECODURABLE.fr le 12/02/2009 @ 05:22
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Le grenelle de l'environnement, Grenelle 1, a été voté hier au Sénat à la quasi-unanimité. C'est une avancée indéniable pour le développement durable, mais néanmoins certains trouvent que les sénateurs ont fait la part belle aux camions et aux autoroutes. Il faut saluer ce vote quasi-unanime, comme à l'Assemblée Nationale il y a deux mois, c'est assez rare pour être souligné. Le débat au Sénat, ces 15 derniers jours, a été riche. La preuve, c'est que 263 amendements ont été adoptés. Certains, la plupart de ces amendements améliorent le texte, c'est sûr... Mais il y en a quand même deux qui ressemblent à un retour en grâce de la route.
Un amendement à l'article 9, qui dit qu'il faut finir dans les meilleurs délais les grands itinéraires autoroutiers largement engagés. "Largement engagés", c'est assez flou, mais on voit que si l'engagement, c'est de ne plus construire de nouvelles autoroutes, les sénateurs, qui sont des élus locaux, veulent que les promesses déjà faites soient tenues. Cet amendement a d'ailleurs été déposé par 53 sénateurs. "C'est un rabotage des engagements du Grenelle qui continue", aux yeux du Réseau Action Climat, le RAC, qui regroupe toutes les grandes associations de lutte contre le changement climatique...
Et l'autre amendement adopté, il concerne, lui directement les camions ? Oui, un amendement à l'article 10... Il demande au gouvernement de mener très rapidement une étude pour savoir si on ne pourrait pas faire rouler des camions encore plus gros... Actuellement, les plus gros, c'est 40 tonnes... eh bien pourquoi ne pas envisager de faire transporter 10% de marchandises en plus par camion... 44 tonnes... Voilà ce que dit cet amendement... On comprend bien que mettre 4 tonnes de plus par camion, ca ferait baisser le prix de la tonne transportée, et ca rendrait le transport par camion plus attractif, ce qui n'est pas, précisément, dans l'esprit du Grenelle...
La loi Grenelle 1 repart maintenant pour une deuxième lecture à l'Assemblée. Brigitte Béjean |
Faire une flambée dans la cheminée sans dégager de monoxyde de carbone, est-ce possible ? envoyé par ECODURABLE.fr le 10/02/2009 @ 20:16
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Une PME alsacienne vient de mettre au point une cheminée écolo, une cheminée qui ne dégage quasiment plus de carbone dans les fumées.
Le secret de cette entreprise, c'est la catalyse. Vous voyez, dans les voitures, les pots catalytiques. Eh bien c'est le même principe. Cela consiste à transformer des fumées qui polluent en fumées inoffensives.
Il a fallu trois ans de recherche, en partenariat avec des organismes publics, pour mettre au point cette dépollution. C'est donc une sorte de treillis métallique, qu'on installe en partie haute, directement dans l'avaloir du foyer. Le secret réside dans le principe actif qui recouvre le catalyseur. A son contact, les polluants s'oxydent et deviennent non polluants. Le système est assez sophistiqué, car il comporte aussi une résistance électrique. Cette résistance permet de faire monter le catalyseur quasi instantanément à 200 degrés dès qu'on l'allume. C'est important, car l'alllumage est une phase critique de pollution.
Et alors, c'est vraiment zéro carbone ?
Non, on n'arrive pas à zéro, mais on en est pas très loin, et pas seulement pour le monoxyde de carbone. Pour les autres polluants aussi. Un feu de bois, ça dégage quand même une centaine de polluants différents. Alors, résultat à la sortie de la cheminée. Le taux de CO, de monoxyde de carbone, gaz inodore mais très dangereux, mortel, le taux de CO est réduit de 90%. Pour les poussières, ces poussières qui nous ont valu les pics de pollution début janvier, - 90%. Pour les composés organiques volatils, - 86%.
Est-ce que ça coûte cher ?
Oui, assez cher. 1.000 euros. Le fabricant dit que c'est le tiers du prix d'une de ses cheminées à haut rendement énergétique. Le fabricant, Fondis, emploie 10% de ses effectifs en recherche et développement.
L'info en plus : Fondis a déposé un brevet international cette cheminée zéro CO. Brigitte Béjean |
La chasse à la baleine victime de la crise. envoyé par ECODURABLE.fr le 10/02/2009 @ 20:08
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 Ils ne sont que trois pays, dans le monde, à autoriser la chasse à la baleine : Japon, Norvège et Islande. Or, en Islande, la crise est sévère, et du coup, les baleines vont respirer un peu...
Oui, l'Islande, avec une crise financière particulièrement sévère, l'Islande change de visage, et de politique. Juste avant de partir, le gouvernement démissionnaire avait décidé de multiplier par 6 son quota annuel pour le porter à 250 baleines par an. Déjà, les dents grinçaient à la Commission Baleinière Internationale, la CBI. Il y a là tous les anti-chasse, comme l'Australie, le Brésil, et la France. Mais la crise a fini par emporter le gouvernement islandais, et ses promesses. Et mardi dernier, à peine arrivé, le nouveau ministre de la Pêche a prévenu les pêcheurs. Ne rêvez plus, on ne va pas le faire. On reste au même quota, 40 baleines par an. En attendant, peut-être, une interdiction totale. La nouvelle chef du gouvernement, de toute façon, est contre la chasse à la baleine.
Et les deux autres pays, Norvège et Japon ?
La Norvège chasse toujours, un millier de baleines par an. Chasse commerciale, et assumée. Au Japon, c'est plus compliqué. Officiellement, les Japonais pratiquent une chasse "scientifique". Mais bon, une baleine pêchée, même scientifique, finit mangée par des Japonais.
La Commission Baleinière internationale, la CBI, essaie de trouver un compromis avec le Japon. L'idée, c'est de donner aux Japonais le droit de chasser près de leur côtes en contrepartie d'une réduction - réduction substantielle - de leurs prises dans l'Antarctique. Mais le Japon s'apprête à tuer cette année 900 baleines et ne semble pas prêt à accepter ce qu'on essaie de lui imposer. Car ces négociations au sein de la CBI, c'est une vraie guerre froide. Discussions préparatoires pendant des mois, guerre de communiqués, dramatisation. Le Japon, par exemple, dit que cette année sera décisive et qu'il y a un grand risque d'échec des discussions. Echec de quoi, on se le demande. Ca fait 23 ans que la CBI a décidé d'interdire la chasse à la baleine. On voit l'effet que ça fait.
L'info en plus: prochaine réunion de la CBI, en juin, à Malte. Brigitte Béjean |
La géothermie. envoyé par ECODURABLE le 06/02/2009 @ 20:21
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Chauffer des logements parisiens avec l'eau chaude du sous-sol... Réalité ou science fiction ?
C'est le principe de la géothermie. Et un forage est bel et bien prévu, en plein coeur de Paris. Oui, dans le 19ème arrondissement, dans un quartier qui se rénove : le ZAC Claude Bernard. Vous savez, la géothermie, ça marche très très bien en Ile-de-France. C'est la première région d'Europe pour la géothermie : 150.000 logements sont déjà chauffés grâce à l'eau du sous-sol. Alors là, évidemment, en plein Paris, c'est nouveau, et c'est étonnant. On va chauffer 12.000 logements d'un coup.
On a le sous-sol parfait dans la couche géologique du jurassique moyen, le dogger. On va forer à 1.800 mètres de profondeur, on va pomper l'eau, qui est à 57 degrés. On récupère sa chaleur, dans un échangeur de chaleur et on la ré-injecte dans le sol à 20 degrés, par un autre puits.
C'est propre. Pas de CO2, pas d'énergie fossile, pas de transport de combustibles. C'est du chauffage urbain, à grande échelle évidemment, mais l'énergie est déjà sur place. On chauffera les logements et les bureaux de la ZAC Nord Est, entre les portes de Pantin et de La Villette. Dans ce futur quartier, les 3/4 des énergies, les 3/4 seront renouvelables. Avec ce projet là, de géothermie, on va économiser 14.000 tonnes de CO2 par an.
Et c'est pour quand ? Quasiment pour demain. Il faut compter 6 mois pour les travaux de forage, et la mise en service, dans 2 ans, en 2011. C'est la CPCU, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, qui réalise tout ça.
Et vous avez des nouvelles de votre sujet d'hier ? La pollution de l'air ambiant par du mercure sur le site de l'usine Arkéma à Jarrie dans l'Isère.
Oui, affaire révélée hier par FNE, France Nature Environnement. Et dès hier, réponse immédiate de Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno. Les deux ministres vont lancer, dès la semaine prochaine, des mesures très complètes sur le site, avec FNE. Ils mettent aussi la pression sur les industriels et promettent de raccourcir les délais pour l'interdiction définitive du mercure. Brigitte Béjean |
rapport d'une association écologique qui dénonce l'usine Arkema de Jarrie dans l'Isère pour ses rejets de mercure dans l'air. envoyé par ECODURABLE le 05/02/2009 @ 20:03
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Révélations ce matin ! Une usine française qui rejette du mercure dans l'air ! Où ? Comment ? Pourquoi ? C'est l'association FNE (France Nature Environnement) qui a mené l'été dernier des mesures du mercure dans l'air aux alentours de 4 des 6 usines françaises qui utilisent encore du mercure pour fabriquer du chlore. Les résultats sont parfois inquiétants, mais ils sont franchement accablants pour l'une de ces usines. Laquelle ?
C'est l'usine Arkema de Jarrie dans l'Isère, à 18 km de Grenoble. Classée Sévézo, site dangereux en zone urbanisée. Deux personnes s'y sont rendues à deux reprises l'été dernier, avec un appareil de mesure. Du personnel est d'ailleurs sorti de l'usine pour leur demander ce qu'elles faisaient là, et la deuxième fois, elles ont même vu débouler les gendarmes. Ambiance, quoi. Bon, résultat : ca sent très fort le chlore, près de l'usine. Les yeux piquent et toute la journée, on y respire un peu de mercure : 300 nano-grammes par mètres cube d'air en permanence, dit l'appareil de mesure. Mais le plus grave, ce sont les pics de mercure, plusieurs pics à plus de 10.000, un pic record à plus de 20.000. L’ingénieur qui a fait la mesure a rarement vu ça en Europe ! Elément de comparaison : 20.000, c'est 20 fois les normes de l'organisation mondiale de la santé, et c'est 100 fois les normes américaines.
Est-ce que l'usine est dans l'illégalité ? Le pire, c'est que non. Car nous, en France - et c'est bien là le problème- nous n'avons pas de valeur limite pour le mercure dans l'air ambiant. Les autorités, depuis près de 20 ans, ont promis qu'on cesserait bientôt d'utiliser du mercure. Mais on a d'abord dit : fin en 2010 et puis l'an dernier, on a repoussé l'échéance. Maintenant, c'est fin en 2019 ! FNE appelle ça "une dynamique ralentie".
L'info en plus : pour cette usine d'Arkema, FNE a alerté les pouvoirs publics, qui ont décidé, ces dernières semaines, de mener des investigations plus poussées. Brigitte Béjean |
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