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Les toits dits végétalisés ou ’verts’ envoyé par ecodurable le 29/12/2008 @ 12:07
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Les toits verts sont des toits recouverts de végétation. Les bénéfices sont multiples : - Isolation thermique : les plantes absorbent une partie de la chaleur, le sol ainsi que l’humidité contribue également à réduire la température directement en contact avec la toiture. - Allongement de la durée de vie du toit : la principale cause de dégradation progressive des membranes des toits plats est l’exposition aux intempéries et aux UV du soleil. - Isolation phonique : les bruits aériens sont atténués de part la nature des matériaux du toit végétalisé Pollution de l’eau - Diminution de la pollution de l’eau de la ville : au lieu de s’écouler en totalité, une partie de l’eau de pluie est stockée dans le substrat et absorbée par les plantes. Un toit végétalisé d’une épaisseur de 15-20cm peut retenir jusqu’à 10-15cm de précipitation. La surface totale des toits dans une ville est loin d’être négligeable ; les toits verts permettent donc de réduire le ruissellement excessif et donc potentiellement des inondations. Les pluies qui finissent par ruisseler bénéficient d’une filtration ne serait-ce que minimale.
Structure d’un toit végétalisé

- un toit plat (ou presque) - une membrane d’étanchéité imperméable : n’importe quelle membrane synthétique étanche convient, il en existe avec des agents anti-racines, plus spécifiques pour des toits végétalisés - une couche de drainage : cette couche est essentielle pour canaliser l’excès d’eau vers les gouttières du bâtiment. Sans cette couche le toit commencerait à fuir, et les plantes elle-même souffriraient de l’excès d’humidité en pourrissant. - une membrane de filtration de l’eau de pluie : Cette couche a pour fonction de limiter l’obstruction de la couche de drainage par de la terre, des racines. C’est en général un type de textile, plutôt synthétique, et dans l’idéal anti-racine. - un milieu de croissance des plantes : Il est important que le milieu reste relativement léger pour ne pas trop alourdir le toit après des pluies importantes. Le milieu de croissance doit cependant être capable de retenir suffisamment d’eau et d’air. Des pierres légères et absorbantes telles que la pierre volcanique ou l’argile expansée remplissent ses deux fonctions. Les éléments nutritifs viennent de compost végétal ; l’ensemble forme une épaisseur d’environ 15 cm en moyenne. - les plantes : De part leur emplacement, les plantes sur les toits devront pouvoir bien résister au soleil et au vent. Des plantes indigènes, qui demandent peu de maintenance, sont certainement les meilleures candidates. Un système de goutte à goutte peut être mis en place pour assurer l’arrosage. |
Le charbon propre est un leurre envoyé par ecodurable le 27/12/2008 @ 10:09
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Jeudi dernier, l’Institut français du pétrole consacrait son colloque annuel aux nouveaux débouchés du pétrole. Energie du passé dans l’imaginaire des Français, le charbon pourrait, en effet, bien devenir l’une des sources d’énergie les plus importantes du 21ème siècle. A ce constat, de nombreuses raisons : son abondance à long terme, son prix très bas, son aptitude à nourrir les économies les plus gourmandes. Et pourtant, dans une optique de lutte contre le réchauffement climatique, la houille est l’ennemi à abattre, la combustion du charbon émettant 35% de gaz carbonique en plus par rapport au pétrole et 72% de plus que le gaz naturel.
Sur le plan de l’efficacité énergétique, le bilan n’est pas meilleur puisque les centrales à charbon n’ont, en moyenne, qu’un rendement thermique de 30%, c’est-à-dire qu’un tiers de l’énergie produite deviendra de l’électricité.
Les solutions de stockage du Co2, mises en avant par certains pour faire avaler la pilule noire, ne sont pas technologiquement viables. Non seulement, les technologies actuelles, qui récupèrent le carbone après combustion, engendrent un surcoût mais elles font chuter le rendement des centrales de 25%. En outre selon les spécialistes, les solutions de séquestration ne seront pas opérationnelles avant 2020-2025 dans le meilleur des cas. Preuve en est que le charbon propre est un leurre.
Génération Ecologie Normandie réaffirme ses inquiétudes quant au projet de construction de deux nouvelles centrales à charbon dans la région havraise où la pollution atmosphérique dépasse déjà le seuil tolérable. Donnons la priorité aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, créatrices d’emplois. Investissons dans la recherche et la technologie : nous aurons alors l’énergie dont nous avons besoin, protégerons notre planète, notre santé et l’avenir de nos enfants.
Yoann Gontier |
Un tiers des singes serait menacé d'extinction. envoyé par ecodurable le 24/12/2008 @ 18:13
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Sur les 394 espèces de singes recensées, 114 seraient menacées d'extinction. C'est le triste constat de cette fin d'année. En cause : la déforestation massive qui continue de plus belle, les braconniers, les expériences en laboratoire...
Près d'un tiers des singes sont menacés d'extinction. Sur les 394 espèces recensées, 114 sont concernées. Selon les spécialistes, les 25 les plus en danger pourraient tenir dans un stade de football. La déforestation massive est mise en cause. D'ici 2030, moins de 10% de l'habitat forestier des grands singes d'Afrique sera intacte. Pour les Orang-Outans, la situation est encore plus alarmante puisque seul 1% de leur espace de vie sera épargné d'ici 2030.
Mals protégés, la traque des singes continue ; et le commerce de la viande de brousse est florissant même s'il est officiellement interdit. Autour du bassin du Congo, il est courant de trouver de la viande de singe, d'antilope. Avec les guerres civiles, les groupes armés cachés dans les forêts tuent les singes pour se nourrir alors que des braconniers n'hésitent pas à les capturer vivants pour les revendre comme animaux de compagnie ou comme cobayes à des laboratoires peu scrupuleux. Selon des sources officielles américaines, entre 1300 et 1700 spécimens sont utilisés à des fins de recherche outre-Altantique.
Aucune action d'envergure ne pourra être menée sans une véritable aide au développement. C'est là que le concept de "développement durable" prend tout son sens. C. Buchet |
Un nouveau continent est entrain de se former en plein pacifique, un continent de plastique…. envoyé par ecodurable le 23/12/2008 @ 21:52
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Oui, un continent boulimique dont la taille atteindrait déjà 3,5 millions de Km², soit le tiers de la superficie de l’Europe. Un continent constitué de tous les déchets provenant des littoraux et des navires. Des déchets qui flottent pendant des années avant de s’accumuler sous l’effet des vents et des courants dans 2 larges zones connues sous les noms de « plaque de déchets du pacifique ouest » (entre la Californie et Hawaii) et « la plaque de déchets du pacifique est » (entre Hawaii et le Japon). L’absence de vents dans la zone immobilise ces 2 plaques qui ne cessent de grossir. Des plaques qui ont, triplées en superficies depuis 1990 et on estime aujourd’hui que ce continent de déchets est constitué de plus de 3,3 millions de déchets par km², un continent qui pèserait près de 3,5 millions de tonnes, fait pour l’essentiel de plastique. Il faut savoir que sur 100 millions de tonnes de plastiques produits chaque année près de 10% finissent en mer…Et ce continent de plastique qui se constitue laisse songeur quand on sait que 70% des plastiques qui s’aventurent en mer coulent.
Le continent de plastique n’est sans doute pas sans conséquences pour la faune et la flore ?
Oui car ces déchets de plastiques se décomposent petit à petit. Ils se morcellent et le plastique est ingéré par les animaux marins. A commencer par les tortues qui s’étouffent avec des sacs en plastique qu’elles prennent pour des méduses. Avec de telles concentrations de plastique, c’est toute la chaîne alimentaire qui est affectée puisque les plus petits morceaux sont ingérés par de petits poissons qui seront à leur tour mangés par de plus gros. Greenpeace estime qu’à l’échelle de la terre, environ 1 million d’oiseaux et 100.000 mammifères marins meurent chaque année de l’ingestion de plastique. Une situation qui nous impose de tout faire pour que nos plastiques ne partent pas inconsidérément dans la nature. C. Buchet |
Action de sensibilisation menée par l'association ElemenTerre dans les écoles. envoyé par ecodurable le 22/12/2008 @ 19:24
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Apprendre les gestes qui sauvent des vies c’est bien, mais comprendre les gestes qui sauvent notre planète c’est tout aussi bien et c’est ce à quoi l’association ElémenTerre est vouée auprès des collégiens.
Une opération de sensibilisation aux écogestes du quotidien, destinée aux jeunes de la 6e à la 3e a été lancée depuis la rentrée dernière dans toute la France. Des animateurs sociaux diplômés du Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport animent cinq sessions d’une heure et une table ronde de 2 heures dans les conditions prédéfinies conjointement avec le chef de l’établissement.
Et quelles sont les thématiques ?
Le programme aborde 3 grands thèmes : la biodiversité, l’eau, l’énergie. Le contenu du programme est identique pour chaque collège : dresser l’état des lieux, rappeler les enjeux liés aux capacités limitées de nos ressources et l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et enfin, donner des pistes d’actions quotidiennes en interaction avec les élèves. A l’issu de chaque présentation un échange entre l’animateur et les élèves se met en place autour des écogestes quotidiens. Grâce à cette prise de conscience, les intervenants mènent les collégiens à une réflexion ouverte non culpabilisante sur la compréhension des interactions vitales entre soi-même et la nature.
Alors comment faire pour organiser ces séances ?
Le chef d’établissement du collège fait une demande auprès de l’association afin de mettre en place ces sessions de sensibilisation dans les classes de son choix, via le site www.elementerre.org.Une belle initiative originale et ludique qui permet d’apprendre intelligemment le développement durable. C. Buchet |
comment contrôler la qualité de son eau. envoyé par ecodurable le 19/12/2008 @ 09:38
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Tester la qualité de notre eau, c’est facile et ça peut-être bien utile.
Notre rapport à l’eau pour être constitué à 55% de ce précieux liquide n’est pas simple. Les eaux minérales trop riches en minéraux ne doivent pas être la seule source d’apport en eau. Ces eaux minérales de plus coûtent chers, jusqu’à 300 fois plus cher que l’eau du robinet, ce qui n’est pas étonnant puisque l’eau en bouteille parcourt en moyenne 300 km avant d’arriver chez vous, des bouteilles qui représentent en moyenne 2 à 3 m3 de déchets par an pour une famille. Les eaux du robinet sont très très sérieusement contrôlées et avec des normes très strictes portant sur 56 paramètres et l’on n’a rien à craindre. Mais il peut y avoir des différences entre la qualité de l’eau qui sort de l’usine de traitement et celle qui sort de votre robinet. La corrosion des canalisations de votre habitation peut-être notamment un vecteur de substances toxiques ou indésirables.
Alors comment faire pour tester notre eau ?
C’est tout bête, il existe des kits de tests tout simples qui vont vous permettre en moins d’une minute si votre eau est de bonne qualité. Des tests qui portent sur le cuivre, le fer, le chlore, le Ph, le niveau de nitrates, de nitrites, et sur le niveau de dureté de votre eau. Des résultats intéressants à connaître et qui vont vous indiquer s’il convient ou non d’installer un système de filtration ou de vérifier son bon fonctionnement.
Et où peut-on trouver ces tests ?
Sur le marché du net essentiellement. Je vous recommande en particulier ceux d’une jeune société que vous pourrez trouver en tapant www.zayho.com . Et ce qui peut être également intéressant de savoir c’est que des tests existent aussi pour mesurer la qualité de notre air intérieur qui est, faut-il le rappeler, souvent plus pollué que l’air extérieur ! C. Buchet |
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