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A Poznan des moyens de limiter le réchauffement climatique, les émissions de Co2 atteignent un record absolu ! envoyé par ecodurable le 03/12/2008 @ 20:26


Alors que la communauté internationale réfléchit depuis hier à Poznan des moyens de limiter le réchauffement climatique, les émissions de Co2 atteignent un record absolu ! I l est vraiment important de parvenir à un accord. On parle toujours de réduction des émissions de Co2 mais jamais les émissions au niveau de la planète n’ont été aussi élevées Les émissions des 40 pays les plus industrialisés qui avaient baissées sur la décennie 1990-2000 se sont mis à augmenter de 2,6% en moyenne depuis 2000. La faute certes aux pays de l’Europe de l’Est qui ont connu une forte croissance économique, mais cela n’explique pas tout. Certains pays de l’UE, pourtant signataires du protocole de Kyoto, ont complètement dérapés. C’est le cas de l’Espagne, + 53% d’émissions depuis 1990, du Portugal, +42,8%, de l’Irlande, +26,3%. La France a réussi à baisser ses émissions de près de 2% c’est bien mais nettement moins bien que l’Allemagne qui est parvenu à les réduire de 18,4% et la Grande Bretagne de 15%.

C’est donc au total mal parti pour respecter les engagements pris à Kyoto. Il s’agit donc à Poznan d’être à la fois plus pragmatique et efficace. Prendre des engagements ne suffit pas, ils doivent être respectés ! et les efforts devront porter en tout premier lieu sur les transports ce sont eux qui ont vu leurs émissions le plus augmenter, une augmentation de plus de 25%. Un sacré défi quand on songe que d’ici 2020 les transports routiers devraient augmenter de 50% et le transport aérien connaître une augmentation de passagers de 105%. La communauté scientifique s’est exprimée d’une seule voix, aux politiques à commencer par les politiques américains, canadiens, polonais de prendre maintenant leur responsabilité.

Les piles rechargeables. envoyé par ecodurable le 02/12/2008 @ 21:46


Vous voulez faire une suggestion au Père Noël le plus grand acheteur de piles qui soit puisqu’en quelques semaines, c’est 60% de notre consommation de piles de l’année qui sont chargées dans sa hotte, et qu’il nous apporte d’année en année de plus en plus de cadeaux fonctionnant avec des piles. Qu’allez vous lui demander ?

De faire un geste qui serait formidable pour la planète de nous offrir des piles rechargeables à la place des piles jetables. Cela a l’air de rien, mais rien qu’en France, nous consommons près d’1 milliard de piles jetables, chaque année. Il est intéressant de savoir que pour 1Kw/h d’énergie produite les piles rechargeables consomment 23 fois moins de ressources naturelles non renouvelables que les piles jetables. Elles ont jusqu’à 28 fois moins d’impact sur le réchauffement climatique, 30 fois moins d’impact sur la pollution de l’air, la pollution à l’ozone, 12 fois moins d’impact sur la pollution de l’eau

Mais, en ces temps un peu difficiles financièrement, est-ce que cela ne représente pas un surcoût... pour le Père-Noël ?

Au contraire, c’est bien plus économique puisque leur achat et celui du chargeur est rentabilisé, au bout de 5 utilisations ! Et la pile rechargeable peut être réutilisée plus d’une centaine de fois ! Des piles rechargeables, grâce aux dernières évolutions technologiques, qui font preuve d’excellentes performances puisqu’une pile rechargeable permet, par exemple, de prendre 5 fois plus de photos avec un appareil numérique qu’une pile jetable. Un bon moyen aussi pour réduire le nombre de nos piles usagées. Plus de 700 millions de piles, avec des métaux très polluants échappent aux bornes de collectes pour se retrouver dans la nature. Et comme le Père Noël respecte l’environnement, je suis sûr qu’il y aura beaucoup de piles jetables cette année dans notre soulier au pied du sapin.
C. Buchet

Les taxis Verts. envoyé par ecodurable le 01/12/2008 @ 20:19


Une bonne nouvelle, les taxis eux aussi, un peu partout dans le monde, commencent à se mettre au vert...

La tendance nous est venue, pour une fois en ce qui concerne l’environnement, des Etats-Unis, de New York où le maire, Michael Bloomberg s’en est pris à ces grosses limousines jaunes, les Ford Crown Victoria, belles à voir dans les films mais qui consomment quand même 23 litres au 100. Dès 2009, les tout nouveaux taxis new-yorkais ne devraient pas consommer plus de 8 litres au 100. La capitale fédérale Washington suit le même exemple avec ses EnviroTaxiCab, Londres a un vaste plan de GreenTomatoCars.

Et en France ?

Les taxis verts arrivent aussi, pour l’instant, ils ont essentiellement poussé à Paris. La société G7 se lance dans un vaste programme d’acquisition de véhicules propres. Son objectif étant d’intégrer à sa flotte plus de 100 véhicules éco-responsables d’ici 2012, soit 20% de son parc. Une mesure qui devrait permettre de limiter les émissions de CO2 de 11% à court terme et de 25% si l’objectif de réduction est atteint en 2012. Son principal concurrent, les taxis bleus ne voulant pas être en reste, vient lui aussi de passer au vert. La société qui regroupe 3.000 artisans vient de définir une charte de développement durable, "la charte taxi vert" qui impose d’adopter des technologies qui limitent les émissions au dessous de 120gr/km dans un 1er temps puis à 90gr. Avec 80.000 km parcourus par an, cela représenterait une économie de 4t de Co2 d’ici 2010 ce qui n’est pas négligeable. Reste à espérer que ces initiatives, encore hélas bien limitées, fleuriront un peu partout pour que l’on puisse dire vraiment, les taxis verts : ça roule !
C. Buchet

Transport fluvial, une réelle alternative au transport routier. envoyé par ecodurable le 28/11/2008 @ 19:41


Le transport fluvial est rarement évoqué et pourtant il pourrait utilement compléter les alternatives au transport routier pour tout à la fois soulager nos routes et aller vers des transports moins polluants.

Oui à condition qu’on s’y mette vraiment ! Imaginez que le réseau navigable d’aujourd’hui en France est moins important qu’au temps de Louis XIV ! La priorité donnée au "tout autoroute" à partir des années 60-70 aboutit aujourd’hui à une situation aberrante... à tel point que l’Etat, qui veut rendre aux régions les voix navigables secondaires, se voit opposer un "non merci" de la plupart des régions vu leur dégradation avancée. Ces voies n’ayant guère été entretenues ces 50 dernières années. Le réseau principal est quant à lui bien entretenu par Voies Navigables de France, un établissement public qui fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a, c'est-à-dire infiniment peu par rapport aux besoins. Et pourtant, nous avons là une belle alternative : une barge poussée de 110 m remplace 100 camions de 30 tonnes, un porte-conteneur fluvial de 130 m remplace 200 camions et cela avec des émissions de Co2 incomparablement plus faibles.

Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Mieux mettre en interconnexion fleuves et rivières, mieux desservir les ports maritimes, relier par exemple le Havre, notre plus grand port de containers, à l’Europe du Nord, c’est le projet Seine-Nord-Europe, un projet essentiel. Continuer, comme cela commence à se faire, à mettre en réseau les ports fluviaux intérieurs afin d’améliorer leur plate forme logistique. Le fluvial au plan du transport du fret n’est pas un gadget mais une vraie solution alternative pour peu que l’on s’en donne les moyens, car cela fait maintenant plus de 40 ans que le fluvial est le parent pauvre un beau gâchis au total auquel il est urgent de remédier.
C. Buchet

Quel sapin de Noël choisir ? envoyé par ecodurable le 27/11/2008 @ 21:10


Qu’est-ce qui est préférable pour l’environnement, le bon vieux sapin qui perd ses aiguilles ou le sapin en plastique ?

Ce qui est préférable, sans hésitation, le sapin naturel. Ce qui choque beaucoup d’entre nous lorsque nous achetons un sapin naturel, c’est que nous avons le sentiment que notre geste va contribuer à la déforestation. Or pas du tout ! Cela était sans doute vrai il y a bien longtemps. Les sapins que nous achetons aujourd’hui laissent intact la forêt. Ils sont cultivés entre 5 et 10 ans par des agriculteurs spécialisés qui replantent bien sûr d’année en année. Et ce qu’il faut savoir, c’est que les jeunes sapins, comme tous les jeunes arbres, absorbent plus de CO2 car leur croissance est plus importante. L’achat d’un sapin naturel est plus utile pour lutter contre l’effet de serre que l’achat d’un sapin artificiel fabriqué en plastique, lui-même fait de pétrole, matière première non renouvelable et polluante ! Doublement polluante, à la fabrication et à la destruction. Sans compter que la plupart de ces sapins artificiels viennent de lointains pays ce qui augmente la facture énergétique liée au transport.

D’où viennent les sapins naturels ?

Les sapins naturels vendus en France sont à 80% des sapins qui poussent sur notre territoire, dans des zones de montagne comme le Morvan d’où nous vient la plupart de nos sapins. Ce qui contribue au maintien de l’activité en zone rurale. Des sapins qui servent en outre d’habitat à de nombreuses communautés d’animaux sauvages comme les passereaux, les mésanges, la perdrix et à de nombreuses variétés de rongeur. Bien sûr, c’est triste un lendemain de fêtes avec tous ces sapins desséchés sur les trottoirs mais ils sont totalement biodégradables et pour peu que votre ville en assure la collecte ils peuvent constituer un précieux humus. Et puis le sapin de Noël, le vrai, c’est une belle occasion de fêter la nature.
C. Buchet

Insectes et agriculture envoyé par ecodurable le 26/11/2008 @ 19:49


Des chercheurs français et allemands viennent de chiffrer l’apport des insectes à l’agriculture dans le monde à travers la pollinisation, et il est considérable. Ces chercheurs ont établi dans la Revue Ecological Economies, à partir d’une synthèse de différents travaux que la production de plus des trois quarts des cultures bénéficie de l’activité pollinisatrice des insectes, des abeilles principalement. Mesurée en poids, c’est 35% de la production mondiale qui dépend des insectes pollinisateurs, 35% seulement en poids car les céréales, qui représentent 60% de la production agricole mondiale, n’en dépendent pas.

La disparition des insectes pollinisateurs n’entrainerait donc pas un effondrement total de l’agriculture ?

Non car il nous resterait toujours les céréales mais attention les résultats montrent que les équilibres mondiaux seraient profondément modifiés pour 3 catégories, les fruits, les légumes et les stimulants (café, cacao…). La production mondiale ne suffirait plus à satisfaire les besoins aux niveaux actuels. Les régions importatrices nettes comme l’UE seraient plus particulièrement touchées. Un fruit comme le kiwi est ainsi dépendant à 100% de la pollinisation. Cela entraînerait une diminution de la production agricole et par voie de conséquence une augmentation des prix. Le consommateur serait donc pénalisé parce qu’il consommait moins et à des prix plus élevés. Ces chercheurs, Bernard Vaissière en tête, ont même calculé que la perte pour les consommateurs serait comprise entre 190 et 310 milliards selon la réactivité des prix à la baise de la production. On voit combien les insectes, les abeilles en particulier ont un rôle considérable. Et l’on sait que leur population s’effondre partout dans le monde sous l’effet principalement de l’utilisation massive des pesticides. Des pesticides qui doivent être combattus partout dans le monde si l’on veut que les insectes continuent de faire perdurer, comme ils le font depuis des milliers d’années la biodiversité. Des insectes qui sont les garants d’une agriculture durable.
C. Buchet

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