ecodurable.fr

logo_ecodurable.jpg

Jeudi 10 juillet 2025

Accueil

Echos durables

AGENDA

FORMATIONS

REGLEMENTATION

LIVRES

GOOGLE ECODURABLE

 

Admin

Notre planète

Reporterre

Agir pour la planète

FLASH



Ce site est listé dans la catégorie Environnement : Développement durable énergies renouvelables de l'annuaire Referencement et Dictionnaire




Aidez au développement d'ECODURABLE.fr


ECODURABLE.fr,
ce portail consacré à l'écologie au jour le jour est à destination du grand public afin de mettre à sa disposition un large panel d'informations sur les choix intelligents en terme de développement durable.


Le prix du pétrol en temps réel.





Toutes les nouvelles

Poster une nouvelle

 

Page :  <  63  64  65  66  67  68  69  70  71  72  73  74  75  76  77  78  79  80  81  82  > 


Coton bio envoyé par ecodurable le 22/09/2008 @ 20:13


Vous vous posez ce matin Christian en fervent défenseur du coton bio...

Oui et pour une raison simple, c’est que la culture du coton, lorsque cette culture n’est pas bio, est la plus polluante qui soit ! La culture du coton s’étend sur 2,4 des surfaces cultivées de par le monde mais elle utilise le quart des pesticides produits sur la planète. Et cette culture surintensive oblige, on atteint un nombre de pulvérisations insensé, de 10 aspersions de pesticide par an dans les années 1950, les producteurs en arrivent à traiter jusqu’à 40 fois les cotonniers par cycle de production, c'est-à-dire tous les 3 jours. Au Guatemala, les femmes vivant sous les aspersions des champs de coton, ont dans leur lait maternel des doses 25 fois supérieures aux normes maximales de toxicité autorisées. En Inde, c’est 50% des pesticides qui passent dans le coton et parmi ces pesticides du DDT, très toxique, interdit depuis très longtemps en France mais encore utilisé dans certains pays. Dans une exploitation au Mexique, on a été jusqu’à recenser 17 produits différents quasiment tous interdits en Europe ! Le coton 100% naturel c’est un leurre. Sa culture du moins n’a rien de naturel. Une culture qui empoisonne par l’usage des pesticides tout l’écosystème, bétail, homme avec en prime un épuisement des terres...

La solution, car il faut quand même bien se vêtir, c’est le coton bio ?

Oui parce que sa culture est infiniment plus intelligente pour être opérée en rotation avec d’autres productions. Avec sa racine profonde, le cotonnier récupère dans cette configuration les engrais laissés par les autres cultures qui s’en portent ainsi d’autant mieux et grâce à une habile utilisation de guêpes insectivores, on n’a pas besoin d’engrais... Tout cela pour obtenir au final un coton de meilleure qualité, exempt de métaux lourd qui fragilisent les fibres.

Comment trouver ce coton ou ces vêtements fabriqués avec ce coton biologiques ?

Grâce à l’un des nombreux labels ECOCERT, EKO QUALITY, IMO, Textile biologique.
C. Buchet (E1)

La journée du transport public envoyé par ecodurable le 17/09/2008 @ 18:41


C’est aujourd’hui la journée du Transport public…avons-nous toujours autant de mal à laisser nos voitures pour les transports en commun ?

On est de plus en plus nombreux à être convaincu des bienfaits des transports publics mais c’est vrai on a encore bien du mal, sans jeu de mot à franchir le pas en laissant notre voiture à la maison.
La voiture représente encore 83% du transport intérieur en France. On l’aime notre voiture quand on calcule ce qu’elle nous coûte ! Son utilisation au quotidien, entre le financement, le carburant, l’entretien, revient en moyenne à 6.000 euros par an ! Une somme 20 fois supérieure au coût annuel des déplacements en transports en commun. Au kilomètre, la voiture nous revient à 48 centimes d’euros…

Qu’est ce que cela représente par rapport à l’ensemble de nos dépenses ?

Le budget moyen consacré au transport devant l’augmentation du prix de l’essence dépasse maintenant le budget que nous consacrons à l’alimentation et se trouve en seconde position, derrière le logement !
Un français habitant à 15 km de son lieu de travail dépense en moyenne 206 euros par mois rien qu’en essence pour aller travailler en voiture !
Même si vous habitez loin, les transports publics peuvent être pratiques, les communes ont développé l’intermodalité, c'est-à-dire la combinaison de plusieurs modes de transport pour effectuer un même trajet.
Pourquoi n’en feriez-vous pas l’expérience aujourd’hui, si vous n’êtes pas encore un adepte, puisque, journée des transports oblige, dans la plupart des régions pour 1 euros, vous pourrez circuler librement sur les différents réseaux.
Le secteur des transports est aujourd’hui le seul domaine d’activités dont la production de gaz à effet de serre continue d’augmenter. En transportant 200 personnes, une rame de tramway équivaut à 140 voitures et ne rejette aucun gaz toxique dans l’atmosphère.
Et si les transports publics se montrant si accueillants aujourd’hui, c’est également pour montrer qu’ils se sont aussi bien améliorés au plan qualitatif.
C. Buchet(E1).

Une bonne nouvelle : les poissons carnassiers pourraient devenir végétariens ce qui pourrait permettre une aquaculture durable. envoyé par ecodutale le 16/09/2008 @ 22:13



Les poissons carnassiers que nous aimons tant, les bars, les daurades, les truites, les saumons et tant d’autres pourraient bien devenir rapidement des poissons végétariens, et c’est Christian, une bonne nouvelle !


Une excellente nouvelle même qui va peut-être enfin permettre à l’aquaculture d’être durable, c’est-à dire-d’être une vraie solution. Car aujourd’hui, comprenons-nous bien, il faut 4 à 5 kg de farine de poissons obtenue avec des espèces sans grande valeur commerciale comme le tacaud, l’anchois du Pérou, le capelan… pour obtenir 1kg de poissons nobles, sur lesquels se porte la demande mondiale comme le bar, la daurade et d’une valeur marchande très supérieure. Viable économiquement, l’aquaculture ne l’est donc pas durablement, ou, en tout cas, ne peut pas répondre à la demande toujours croissante en poisson puisqu’elle est tributaire du poisson, fourrage dont le seuil d’exploitation est pratiquement atteint avec 30 millions de tonnes, soit le tiers en tonnage de la pêche mondiale.

Et on peut sortir de cette impasse ?

Oui, on devrait pouvoir. L’excellente nouvelle c’est que des chercheurs de l’INRA, Françoise Médale, de la station de Saint Pée-sur-Nivelle en tête, sont parvenus à nourrir des truites depuis le stade alevin jusqu’à la taille commerciale d’1 kg avec uniquement un savant mélange d’huiles végétales. Et cela sans conséquence sur la croissance, le métabolisme des liquides, ni le goût de leur chair. Seul problème, la composition en acides gras de leur chair est fortement modifiée pour contenir moins d’oméga 3 dont on sait les vertus bénéfiques pour notre alimentation. Une difficulté qui peut-être facilement contournée, il suffit pour cela de leur donner le mois précédent la commercialisation une alimentation à base d’huile de poisson. Des résultats qui, s’ils sont confirmés pour d’autres espèces de poisson permettront à l’aquaculture de demain d’être une vraie réponse au défi alimentaire.
C. Buchet (E1)

L'arrivée de cet insecte ravageur dans les champs de maïs met en cause l'agriculture intensive et productiviste pratiquée en France. envoyé par ecodurable le 15/09/2008 @ 20:11


Dans l’est lyonnais, à grands coups d’hélicoptères, on fait pleuvoir des pesticides pour protéger les champs de maïs d’un insecte dévastateur, la chrysomèle.

La chrysomèle est un petit coléoptère redoutable, originaire d’Amérique centrale, qui s’attaque aux racines du maïs, et peut provoquer en très peu de temps des dégâts considérables.
Si bien que la découverte de huit de ces insectes a déclenché un véritable plan de guerre puisque des hélicoptères épandent un puissant insecticide : la deltaméthrine, un insecticide sélectif qui détruit non seulement l’insecte visé mais également l’ensemble des insectes présents dans les zones traitées, papillons, abeilles et autres espèces utiles. Et c’est quand même 23 communes qui sont concernées par ces épandages.

On imagine que ces épandages ne sont pas du goût de tout e monde ?

La fédération Rhône Alpes de protection de la nature en tête, dénonce cette pratique, qu’elle juge inacceptable au regard du Grenelle de l’environnement. Elle craint tout à la fois pour les points de captage d’eau potable, les exploitations d’agriculture biologique et surtout pour la santé des riverains qui pourraient être exposés à ces traitements et en premier lieu pour la santé des agriculteurs.

Mais il faut bien faire quelque chose pour empêcher cet insecte diabolique de détruire la culture du maïs ?

Certainement. Mais de plus en plus d’experts considèrent que les moyens de nous protéger de la prolifération des insectes ravageurs c’est de pratiquer la rotation des cultures.

Une rotation qui en a plus le mérite de contribuer avec moins d’engrais à une meilleure fertilisation des sols. Certains agriculteurs se sont d ‘ailleurs engagés à ne pas ressemer du maïs l’année prochaine dans la zone infectée, ce qui réduit les traitements.

La préfecture du Rhône ne manque pas d’ailleurs de rappeler qu’outre les traitements par insecticides la réglementation prévoit aussi " ’obligation de rotation de la culture du maïs".

Un exemple qui montre que pour parvenir à une agriculture raisonnée et raisonnable, il convient de sortir de la monoculture et de revenir à une diversification des cultures au sein d’une exploitation pour tout à la fois ménager la terre, l’extraordinaire biodiversité qu’elle contient, et la santé même des hommes qui la travaille. C’est peut-être bien vers un autre type d’agriculture moins intensive et productiviste qu’il nous faut aller.
Christian Buchet (E1)

Binetôt en salle le film : Nos enfants nous accuseront... envoyé par ecodurable le 13/09/2008 @ 10:00


Synopsis du film
-Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement.

-70% des cancers sont liés à l'environnement dont 30% à la pollution et 40% à l'alimentation.

-Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants.

-En France, l'incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l'homme.

Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro-chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.

Réalisateur : Jean-Paul Jaud
Long-métrage, Documentaire, Environnement, Alimentation
Langue de tournage : Français
Nationalité : 100% français (France)
Sortie en France : 15/10/08
Durée : 1h 52mn
Etat d'avancement : Sortie à venir
Site officiel : www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com
Production déléguée : J+B Séquences
Distribution France : CTV International
Exportation/Ventes internationales : Wide Management

Yves Jégo et le Prince Albert de Monaco, ensemble pour la préservation des coraux. envoyé par ecodurable le 13/09/2008 @ 06:23


Le Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo, a rencontré hier le Prince Albert de Monaco et les 2 hommes sont tombés d’accord pour entreprendre des actions en commun pour la préservation des coraux.

Oui pour la préservation de nos coraux à nous Français, car on l’ignore trop souvent, 10% du corail mondial se trouve dans les territoires français d’outre-mer.

Et ces coraux sont mal en point j’imagine ?

On estime à ce jour que 20% des récifs coralliens de la planète sont irrémédiablement détruits et que 20% supplémentaires sont gravement menacés.

La faute à qui ?

La faute à la pollution des eaux et au réchauffement climatique. Le blanchiment se produit quand les coraux stressés par l’augmentation de la température de l’eau expulsent les algues microscopiques avec lesquelles ils vivent en symbiose, les zooxanthelles. Ce sont ces petites algues qui fournissent aux coraux leur nourriture et donnent leurs couleurs à leur squelette calcaire. Et vous savez, c’est important les coraux ! Ce n’est pas seulement beau, ils constituent un milieu où foisonne la vie. Ils sont en quelque sorte l’équivalent des forêts tropicales en terme de biodiversité. (Les coraux couvrent moins de 0,2% de toute la surface des océans mais ils abritent plus de 30% de toute la faune comme à ce jour). Les coraux protègent également les côtes de l’érosion et leur fragilisation peut même s’avérer préjudiciable en terme de santé pour nous les humains puisque cela va favoriser leur colonisation par un tapis d’algues sur lequel se développent des algues microscopiques de la famille des dinoflagellés. Des algues qui sécrètent des toxines, les tristement célèbres ciguatoxines, qui sont ingérées par les poissons vivant près des récifs. Et on sait que la consommation de ces poissons provoque, chaque année, entre 50.000 et 100.000 intoxications sévères.

Mais qu’est-ce qu’on peut faire pour sauver les coraux ?

Déjà en les protégeant localement des destructions directes, encore trop importantes, et en polluant moins les mers. Ce n’est pas tant le seul réchauffement qui fragilise les coraux mais le fait qu’ils soient simultanément agressés par une forte pollution, résultat d’un manque de stations d’épurations on en revient toujours là. En s’engageant pour la sauvegarde des coraux, Albert II se place résolument dans la lignée de son aïeul, le prince Albert Ier, l’un des plus grands océanologues que la mer ait porté.
Christian Buchet (E1)

Page :  <  63  64  65  66  67  68  69  70  71  72  73  74  75  76  77  78  79  80  81  82  > 


CONSOMMATION

Webmaster :
Nicodem

Envoyer un message









Déjà 687955 visiteurs

Recherche

Google

Sur le web

Sur ce site

Haut

Site créé avec Phortail 2.0.5
PHP version 4.4.3-dev

Page générée en 0,258 secondes