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Une grave menace écologique dort sous les eaux de la mer de Norvège... envoyé par ecodurable le 26/07/2008 @ 15:46
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Une grave menace écologique dort sous les eaux de la mer de Norvège... Et le temps est compté. C’est celle que fait courir le sous-marin allemand U-864 coulé, le 9 février 1945, par un sous-marin britannique avec 65 tonnes de mercures à bord. Vous nous parlez ce matin d’une grave menace écologique dans les eaux de la mer de Norvège… Oui, cette menace, et le temps est compté, c’est celle que fait courir le sous-marin allemand U-864 coulé, le 9 février 1945 par un sous-marin britannique.
Un sous-marin qui portait 65 tonnes de mercures destinées au Japon en vue de la fabrication d’un armement dernier cri censé permettre à l’aviation japonaise, alliée du IIIe Reich de reprendre la maîtrise des airs. Ce sous-marin a été retrouvé en 2003, par 150 mètres de profondeur, à 4 km de l’île de Fedje à proximité du port de Bergen. L’inspection de l’épave s’est alors révélée alarmante, les bonbonnes contenant le mercure sont rouillées et certaines fuient !
Plusieurs kilos de mercure – une substance des plus dangereuses qui soit – se sont déjà répandues dans la mer depuis une vingtaine d’années, et on estime les fuites annuelles depuis 3 ans à quelques 4 kg. Si l’on n’agit pas très rapidement d’année en année, les fuites vont s’accentuer et le mercure pourrait bientôt contaminer l’homme à travers la chaîne alimentaire.
Bien sûr, cette bombe à retardement fait beaucoup de vagues. Le gouvernement norvégien en 2006 a d’abord examiné s’il était possible de retirer les bouteilles de mercure à l’aide d’un robot pour la remonter une à une à la surface. Malheureusement cela s’avère trop dangereux… On a alors envisagé de relever l’épave, mais là encore, le risque est trop grand, les torpilles qu’elle contient pourrait tout faire sauter ! Il ne reste plus qu’une solution, construire un sarcophage en béton de 100.000 m3 de 12 m d’épaisseur pour isoler le sous-marin sur une surface de 150 m de diamètre, à l’imitation de ce qui a été fait pour le réacteur fou de Tchernobyl. Un projet aussi coûteux qu’urgent, qui mériterait de figurer dans l’ordre du jour de la prochaine réunion des ministres de l’Environnement de l’Union européenne. Ce pourrait être un bel exemple de solidarité européenne, au plan environnemental. C. Buchet |
La dégradation des terres agricoles. envoyé par ecodurable le 25/07/2008 @ 10:20
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Parmi les menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, une est rarement évoquée et pourtant, c’est probablement la plus préoccupante : c’est la dégradation des terres agricoles. 40% des terres de la planète connaissent une baisse de leur fertilité. La faute à une mauvaise exploitation des sols liée, à une irrigation incontrôlée qui entrainent vers les cours d’eaux une bonne part des micro-organismes, la surproduction, avec ses excès de produits chimiques, appauvrit également la terre, le réchauffement climatique, aggrave le phénomène en accentuant les besoins en eau des sols,. L’ONU estime que les 2/3 des terres cultivables pourraient disparaître d’ici 2025 en Afrique, le 1/3 en Asie, le cinquième en Amérique du Sud. Il n’y a pas que les pays en développement qui sont touchés : le 1/3 des terres des Etats-Unis est affecté. Selon le ministère espagnol de l’environnement, 35% des terres de l’Espagne sont menacées. Le centre internationale d’information sur les sols, basé aux Pays-Bas a établi qu’à l’échelle mondiale les rendements ont augmenté de 3% entre 1950 et 1984, de 1% sur la décode suivante et stagne, voire se réduisent depuis… La baisse de productivité agricole pourrait priver des centaines de millions de personnes, particulièrement en Afrique, de la possibilité de produire ou d’acheter suffisamment de nourriture… Pourtant, on sait parfaitement ce qu’il faut faire pour contrecarrer cette dégradation des sols. Il convient de « végétaliser » les sols sensibles à l’érosion, de revoir le drainage des eaux, de recourir à certains types de semences. Si l’opinion publique mondiale est de plus en plus sensible au changement climatique et à la biodiversité, la dégradation des sols ne mobilise guère la communauté internationale. Un problème qui est en passe de menacer 1 milliard de personne et qui va très largement contribuer à faire exploser les prix dans les années qui viennent, de l’ensemble des produits alimentaires. C. Buchet |
La finale mondiale d’Imagine Cup 2008, placée sous le signe de la protection de l’environnement.... envoyé par ecodurable le 22/07/2008 @ 12:38
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La finale mondiale d’Imagine Cup 2008, s’est tenue au début du mois à Paris, et cette 6e édition des championnats du monde du numérique, était placée sous le signe de la protection de l’environnement.... Oui, près de 200.000 étudiants étaient inscrits à la compétition, répartis dans plus de 100 pays, dont 13.000 en France, une compétition organisée par Microsoft qui vise à encourager l’innovation numérique et à susciter l’engouement pour les sciences.
Mais cette année, les participants devaient exposer leurs talents en développant des solutions technologiques innovantes autour de grands défis pour améliorer l’environnement,
400 finalistes étaient présents pour défendre leurs innovations pendant 1 semaine :
- jeu vidéo offrant la possibilité de construire la ville la plus écologique possible, - la cuisine intelligente pour réduire les déchets liés à la consommation…etc
Mais 1 projet a retenu tout particulièrement mon attention, celui de l’équipe d’étudiants Australiens, qui présentaient dans la catégorie « Conception de Logiciel » le programme « SOAK » (lire sauke) (pour Smart Operational Agriculture Kit) destiné aux agriculteurs. Afin d’optimiser l’irrigation de leurs parcelles, ce système comporte des composants matériels (à disposer dans le champ) et logiciels à installer sur l’ordinateur du bureau de l’exploitant, il sera capable d’indiquer en temps réel, en provenance du terrain, la température, les précipitations, le niveau de remplissage de la cuve d’irrigation, la salinité… Le système d’irrigation peut être totalement contrôlé par SOAK, qui prend en compte le degré de sécheresse des parcelles, le niveau de remplissage des cuves mais aussi les précipitations récentes et à venir pour optimiser le moment et l’intensité de l’irrigation nécessaire…enfin, le logiciel est aussi capable d’envoyer des SMS lorsqu’il faut faire parvenir une alerte urgente à l’exploitant agricole.
L’équipe lauréate australienne s’est vue remettre un chèque de 15.000 dollars afin de développer ce projet et le commercialiser dans les mois à venir… Comme quoi, lorsque la technologie et l’écologie se rencontrent, cela peut faire un très beau mariage… !
Plus de précisions sur le site imaginecup.com
(pour info, la finale mondiale a eu lieu du 3 au 8 juillet au Carrousel du Louvre). C. Buchet |
Lancement de l’Union pour la Méditerranée : question Développement Durable, est-ce une bonne chose ? envoyé par ecodurable le 21/07/2008 @ 10:40
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Dimanche, ce sera le lancement de l’Union pour la Méditerranée : question Développement Durable, est-ce une bonne chose ?
Oui, assurément oui, le développement durable y figure en bonne place, cela parce que la méditerranée est aujourd’hui particulièrement menacée, elle est malade de la terre qui l’entoure et les fleuves qui s’y déversent ! En moins d’un siècle, les apports fluviaux d’eau douce ont diminué de moitié, captés par les populations de plus en plus nombreuses. Ces apports ont diminué de 600 à 350 km3/an. Par voie de conséquence, les eaux de la méditerranée vont devenir de plus en plus salée et ce d’autant plus vite que le réchauffement climatique va amplifier ce phénomène par l’évaporation qu’il provoque. Un réchauffement déjà à l’œuvre puisque plus de 56 espèces de poissons tropicaux ont déjà colonisés la méditerranée. C’est dire combien la pollution humaine a des effets décuplés sur la faune et la flore de la méditerranée déjà fragilisées par cette salinisation croissante. L’étude que la banque européenne d’investissement vient de rendre publique est de ce point de vue assez alarmant. Pour enrayer cette évolution la première urgence est que l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen se dote de stations d’épuration suffisantes et ne rejettent plus leurs eaux sales sans traitement. Cela est d’autant plus essentiel que le nombre de touristes fréquentant le pourtour méditerranéen va doubler dans les 20 ans. Plus de 100 « points chauds » ont été déjà identifiés comme particulièrement polluants, 11 d’entre eux correspondent à des villes de plus d’un millions d’habitants qui interviennent pour 60% de la population totale. Un cadre d’action existe déjà, c’est le plan d’action méditerranée, mais il convient d’aller beaucoup plus loin de lui donner plus de force, de consistance, de moyens en un mot… Il en va, et cela à très court terme, de l’avenir même de la méditerranée, et de notre bien être. |
Les télécabines pourraient bien se multiplier à l’avenir dans les villes envoyé par ecodurable le 19/07/2008 @ 14:48
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Les télécabines pourraient bien se multiplier à l’avenir dans les villes pour décongestionner le trafic automobile, voire les lignes de métro… On a plus l’habitude de les fréquenter à la montagne mais les choses pourraient rapidement changer, c’est qu’entre ce transport, l’automobile et le tramway, les télécabines consomment par personne transportée 3 fois et demi moins d’énergie qu’un tramway et est de plus, moins cher à l’installation et à l’entretien ! Seulement 6 à 8 mois suffisent pour réaliser une ligne de plusieurs kilomètres, et les télécabines sont l’un des modes de déplacement les plus sûrs au monde, 15 blessés seulement selon la dernière étude qui porte sur 2006, sur 606 millions de passagers…
Forts de ces avantages, on comprend plus aisément que nombre de pays ont déjà adopté ce mode de transport. La Colombie a ainsi installé, il y a 13 ans, un métrocable à Medellin transportant 1 million de passagers par moins, le téléphérique dessert 3 stations pour un dénivelé total de 400 mètres et fait véritablement office de « 3e ligne de métro », d’ailleurs les voyageurs passent du métro souterrain au Métrocable avec le même ticket.
Barcelone, Hong Kong, Tapei ont également adopté ce mode de transport. Les Etats-Unis ont une ligne qui passe au milieu des gratte-ciel, le Roosevelt Island Tramway. Et l’on tout lieu de supposer que les télécabines reliant les gratte-ciel entre eux feront un jour leur apparition… En France, à l’exception d’une poignée de funiculaires et télécabines urbaines, on est plutôt réfractaire à ce que les Anglais appellent le « Tramway aérien » mais quelques lignes pourraient prendre les aires. Le premier téléphérique urbain de France pointe en effet son nez à Limeil-Brévannes, dans le Val de Marne. Il s’agit de réaliser une liaison entre le futur terminus de la ligne 8 du métro à Créteil et le Sud de Limeil Brévannes. Un projet qui devrait voir le jour à l’horizon 2011, et qui coutera moins cher que celui d’un site propre en bus. Le téléphérique devrait transporter dans des cabines de 8 places 1.000 à 1.500 voyageurs par heure dans chaque sens. Un trajet de près de 3 km qui sera parcouru en une vingtaine de minutes.
Le tramway du ciel est peut-être bien en train de prendre son envol ! C. Buchet |
Une fibre textile qui produit de l’énergie électronique envoyé par ecodurable le 07/07/2008 @ 20:57
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Une équipe américaine est en passe de révolutionner l’industrie textile en ayant mis au point une fibre textile qui produit de l’énergie électronique. Oui, une étape importante vient d’être franchie par l’équipe de professeur Wang du Georgian Institute of Technology. La fibre de demain est peut-être née !
Il s’agit de kevlar, retenu en vertu de sa robustesse, sur lequel on implante des millions de nanofils en oxyde de zinc par immersion dans une solution chimique pendant 12h à 80°C. Des nanofils absolument microscopiques et qui ne provoquent aucune gêne d’ordre esthétique pour avoir un diamètre de 40 milliardièmes de mètre et une longueur de 3,5 millionièmes de mètre. Lorsque ces fibres sont soumises à déformation sous l’effet du vent et plus encore par la tension liée aux mouvements, les nanofils de chaque fibre se frottent entre eux et se déforment grâce aux propriétés piézoélectriques propres à l’oxyde de zinc. Un matériau qui, de plus, à des propriétés semi-conductrices permettant de ne pas perdre trop de courant.
Au stade où nous en sommes, 1m² de ces fibres nanogénératrices produisent déjà 80 milliwatts, c’est peu mais cela laisse entrevoir la possibilité d’autoalimenter un petit appareil électrique tel un portable ou un baladeur, ce qui peut à terme ne pas être négligeable lorsque l’on sait que nous sommes déjà 3,5 milliards à posséder un téléphone portable !
Mais il faut encore gagner un peu de puissance et 2 obstacles restent encore à surmonter :
- obtenir un prix raisonnable et régler la question du lavage, car les nanofils d’oxydes de zinc détestent l’humidité. La solution aujourd’hui envisagée serait de protéger la fibre génératrice d’électricité par 2 couches imperméables. Ce n’est donc pas encore tout à fait pour demain, mais cette découverte lève le voile sur bien des applications possibles de vêtements qualifiés « d’intelligents », autosuffisants au plan électrique pour alimenter des capteurs nécessaire pour surveiller en permanence notre santé, voire même aboutir à des fibres encore plus perfectionnées alimentées pour partie par les battements du cœur et le flux sanguin.
Quant aux militaires, ils rêvent depuis longtemps de tenues capables de détecter des gaz de combat et fermant automatiquement leur perméabilité à l’air en cas de présence de ces gaz, ou encore de tissus-caméléons, changeant de couleurs pour se fondre dans l’environnement. Comme quoi, au sens propre comme au figuré, nous ne manquons pas d’énergie pour remédier au pétrole cher. C. Buchet |
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