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La géothermie envoyé par ecodurable le 29/09/2008 @ 13:49
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On en parle de plus en plus de ce qui apparaît chaque jour davantage comme un gisement extraordinaire : la géothermie.
Oui, un gisement considérable et inépuisable puisqu’il s’agit d’utiliser, rappelons-le, le flux de chaleur émanant des profondeurs de la terre. Un flux permanent, tout à fait insensible aux modifications climatiques, et c’est un procédé absolument respectueux de l’environnement : pas de rejet de gaz à effet de serre, pas d’effluents pollués.
Qu’est-ce qu’on attend pour équiper nos maisons ?
Peut-être d’être mieux informé. Mais la géothermie est de plus en plus utilisée en Ile-de-France, une trentaine de réseaux de chaleur chauffent déjà près de 140.000 logements en exploitant la nappe du Dogger, une nappe aquifère particulièrement intéressante, qui a en plus le mérite de correspondre à peu près à la plupart des zones urbaines de la région parisienne. On aurait tort de se priver d’exploiter cette mine d’or !
Mais comment capte-t-on cette chaleur ?
Tout simplement avec une pompe à chaleur, un procédé qui fonctionne comme un frigo à l’envers. Elle capte les calories confinées dans le sol pour le transporter à l’intérieur. Et le coût, car c’est un aspect qu’il nous faut aussi regarder, n’est pas excessif ! Le coût d’une installation par exemple pour chauffer une maison de 140m² dans l’Est de la France coûte aux environs de 22.000 euros. Une somme qu’il faut doublement relativiser. Parce que d’une part, le chauffage géothermique est 4 à 5 fois moins cher que le chauffage électrique et d’autre part, parce que l’on bénéficie d’un crédit d’impôt allant jusqu’à 50%. D’ici 2015, c’est près d’un million de logements qui devraient être chauffés par la géothermie. En France, on n’a peut-être pas de pétrole mais un savoir faire technologique et de bons gisements aquifères, ce qui fait déjà de nous le dixième utilisateur mondial de géothermie. source C. Buchet (E1) |
Le merroutage envoyé par ecodurable le 26/09/2008 @ 07:02
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Vous nous présentez une solution pour soulager nos routes de plus en plus saturées par les poids lourds. Cette solution, c’est ce que l’on appelle "les autoroutes de la mer".
Oui, après le ferroutage (c'est-à-dire le transport de camions d’un point à un autre), nous entrons enfin, du moins il faut l’espérer dans le MERROUTAGE (le transport de camions par bateaux). Et c’est bien une nécessité, nos routes sont engorgées et d’ici 2015 le développement du commerce mondial va entraîner une progression d’un tiers des volumes de fret en Europe. Ce qui veut dire que notre réseau routier est censé absorber (car il ne le pourra pas) une hausse du trafic de 60% dans les années qui viennent.
Concrètement ce projet d’autoroutes de la mer, cela consiste en quoi ?
C’est simple, la mer étant un espace dégagé et le transport maritime étant le moins polluant qui soit, il s’agit d’instaurer des liaisons régulières entre certains ports de l’Union Européenne pour transporter les camions par voie maritime. Les autorités françaises et espagnoles travaillent actuellement sur un projet d’autoroute de la mer sur l’axe atlantique afin d’alléger le trafic routier dans les Pyrénées de 100 à 150.000 camions par an. Un moyen aussi de remettre le grand ouest dans le cœur économique de l’Europe. Mais attention, ce n’est pas encore gagné. Si l’on veut que cela marche, il faut s’en donner les moyens ! Il existe déjà aujourd’hui une autoroute de la mer, la compagnie Louis Dreyfus relie Toulon à Civitavecchia (le port de Rome) mais elle ne s’avère pas encore rentable.
Pourquoi, c’est plus cher ?
Non, la ligne est attractive, elle permet de réduire de 7h30 le temps de transport pour un coût attractif, le prix du transport maritime est de 0,53 euro du km pour un camion contre 1 euro s’il emprunte la route.
Alors qu’est-ce qui se passe ?
Le principal obstacle est culturel, cela suppose une réorganisation pour les transporteurs, les habitudes sont difficiles à changer d’où la nécessité d’être encore plus attractif, ce qui suppose un coup de pouce de l’Etat mais aussi de l’UE, pour mettre en place une politique d’incitation, un éco-bonus par exemple. Et cela pour le plus grand profit de tout un chacun ! C. Bucher (E1) |
Un animal peu ragoûtant aux mille vertus : le lombric. envoyé par ecodurable le 24/09/2008 @ 18:42
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Vous nous familiarisez ce matin avec les vers de terre, les lombrics, un animal peu ragoûtant aux mille vertus.
Oui, discret, c’est le moins que l’on puisse dire mais ô combien utile ! En creusant des galeries dans les sols, il les rend plus perméables et contribuent fortement à leur fertilisation. Ils nous aident également à traiter les eaux usées et en plus les vers nous apportent la solution idéale à la problématique grandissante qu’est la gestion de nos déchets ménagers.
Mais où voulez-vous en venir ?!
Un formidable petit appareil, de la taille d’une poubelle est maintenant disponible pour être mis couramment dans une cuisine, une cave, un balcon, c’est le lombricomposteur qui permet de produire soi-même les meilleurs engrais naturels avec ses déchets de cuisine et cela sans crainte de voir son contenu déborder, salir ni même sentir.
Concrètement, comment ça fonctionne ?
Pratiquement 2 sortes de vers composteurs peuvent travailler jour et nuit dans cette "usine" de retraitement et peuvent absorber 1,5 kg de déchets organiques en 24h. Au total, par trimestre, les heureux propriétaires d’un lombricomposteur récupérons 10kg de compost pour rempoter leurs plantes, les nourrir et enrichir la terre du meilleur engrais qui soit. Il faut savoir que les vers mangent entre la moitié et leur propre poids en déchets chaque jour considérant qu’un individu produit en moyenne 1 kg de déchets chaque jour et que les vers peuvent manger 40% du contenu de la poubelle, 500gr de vers peuvent manger jusqu’à 400 gr de déchets en une journée, car la bestiole engloutit presque tout, les épluchures et les restes de fruits, les sachets de thé, les filtres et marc de café, les poussières de l’aspirateur et le sac qui va avec. Plus la nourriture du vers de terre sera variée, plus votre compost sera de meilleure qualité. Pédagogique et ludique le lombricomposteur nous donne l’occasion d’associer de façon efficace protection de l’environnement, autosuffisance en engrais et une occasion supplémentaire d’être en harmonie avec la nature. C. Buchet (E1) |
Le cybermarché, une démarche écologique ? envoyé par ecodurable le 23/09/2008 @ 20:45
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Parmi les gestes écologiques faciles à mettre en œuvre et associant l’utile à l’agréable, il y a le cybermarché qui permet de faire ses courses sans se déplacer dans une grande surface. Principal avantage : une importante réduction des émissions de Co2.
J’avoue que je suis resté pantois devant les résultats rigoureusement scientifiques auxquels est parvenue une entreprise spécialisée dans les questions environnementales "ESTIA" qui montre que faire ses courses, par le net, par cybermarché, en l’occurrence par Telemarket (mais il y a bien d’autres opérateurs : HOURA etc...) est beaucoup plus écologique que de les faire de façon traditionnelle ! Pour éliminer les allers et retours au supermarché, l’étude révèle qu’en un an sur la base de 446.000 livraisons, Telemarket aura permis de diviser les émissions de Co2 de ses clients par plus de 8, soit une économie de 6.583 tonnes de Co2, ce qui est très loin d’être négligeable !
C’est bon pour la planète, mais est-ce bon pour le portefeuille ?
Oui parce que recourir aux services de courses en ligne permet également de faire de sérieuses économies d’énergie. Je vous fais un savant calcul : en considérant que la tournée moyenne d’un livreur couvre une distance de 30km et traite 15 clients, le déplacement par client équivaut à 2 km. Tandis que lorsque nous nous rendons, nous consommateurs dans la grande surface, nous parcourons en moyenne 5 km pour se rendre au supermarché et 17 km pour faire le plein à l’hypermarché ! Conséquence, 32,3 millions de kw/H d’économies, de quoi couvrir les besoins annuels en éclairage d’une ville comme le Havre. L’économie représente l’équivalent de 3.255.000 litres de gasoil soit près de 190 litres par client et par an ! Et cela a évité à chacun des clients de parcourir 1.283 km avec leur voiture et de passer 24,6 heures derrière leur volant (plus de 24h de temps vraiment libre). Economie de temps, d’argent, et mieux-être, tout peut se conjuguer pour permettre au développement d’être vraiment durable. C. Buchet (E1) |
Un Américain a eu l'idée de puiser l'eau glacée des profondeurs pour refroidir l'eau douce circulant dans les climatisations. Un gain écologique et économique. envoyé par ecodurable le 22/09/2008 @ 18:30
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Vous nous parlez ce matin d’un procédé qui vous a séduit, je vous sens particulièrement enthousiaste, la climatisation à partir de l’eau de mer...
Oui, c’est absolument génial, l’idée en revient à un Américain, Richard Bailey, diplômé des plus prestigieuses universités américaines, mais le procédé est simple, ultra simple. Un procédé dont il a équipé l’Intercontinental de Bora Bora en Polynésie française, et cela marche au-delà de toute espérance. Un tuyau de 2 km et demi va chercher l’eau des profondeurs à 915 m, une eau à 4,5 ° qui monte toute seule sous l’effet de la pression (c’est un peu comme une paille dans un verre : le niveau du liquide dans la paille est le même que celui du verre). On fait alors transiter cette eau glacée par un échangeur thermique qui va ainsi refroidir l’eau douce qui circule en boucle dans tout l’établissement, fournissant de l’air conditionné à l’ensemble de l’hôtel. Une eau de mer qui est ensuite rejetée à quelques 11° par 60 m de profondeur, sans le moindre impact environnemental. Un procédé, qui permet d’économiser 90% de la consommation électrique comparé à un système de climatisation conventionnel. Sachant que dans les climats chauds, la climatisation représente quelque 85% des dépenses énergétiques, on voit tout l’intérêt du système. Ce sont 2 millions et demi de litres de fuel d’économisés par an, avec les émissions de Co2 qui vont avec !
Est-ce réaliste économiquement si on intègre le coût de l’installation ?
Tout à fait, l’investissement a été de 4,8 millions d’euros, un investissement qui sera totalement amortie en moins de 5 ans. Le procédé, n’en doutons pas, devrait rapidement faire des émules. Et, cerise sur le gâteau, on peut utiliser une partie de ces eaux des grandes profondeurs, une des eaux les plus pures que l’on puisse trouver, particulièrement riche en oligoéléments, pour, comme cela a été fait à Bora Bora, créé un centre de Thalasso. Comme quoi, économie, environnement et bien-être peuvent parfaitement chanter de concert ! C. Buchet (E1) |
La mer Morte disparaît à vue d'oeil. En moins de 40 ans, elle a perdu le tiers de sa surface. envoyé par ecodurable le 19/09/2008 @ 22:10
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Une mer, unique, est peut-être en train de mourir, c’est la mer Morte, qui disparaît à vue d’œil !
Oui chaque année, le niveau de la mer morte diminue de plus d’un mètre. Depuis les années 1970 elle a perdu le tiers de sa surface et si rien n’est fait, en 2050 elle aura purement et simplement disparue.
Qu’est-ce qui explique cette soudaine accélération ?
La baisse des eaux du Jourdain qui l’alimente au nord et qui jusque dans les années 1950 permettaient de compenser l’évaporation. Mais aujourd’hui, on puise tellement de toutes parts que son débit a chuté de façon dramatique. Pour satisfaire la consommation humaine et les besoins agricoles, Israël, la Jordanie et la Syrie en arrivent à elles trois à détourner l’été 95% de l’eau du Jourdain et de son affluent, le Yarmouk et il arrive que le Jourdain n’atteigne même plus la mer Morte ! Il y a, c’est vrai un grand projet en cours d’étude pour tenter de sauver la mer Morte, un projet très politique, visant à faire travailler ensemble trois acteurs ayant des relations difficiles, Israël, la Jordanie et l’autorité palestinienne... Il s’agit de remplir la mer morte en transvasant chaque année, 1,8 milliard de m3 d’eau depuis la mer Rouge située à 180 km au sud. On construirait pour cela un gigantesque canal, déjà nommé "le canal de la paix".
Efficace ?
Il faut voir... Une étude est actuellement en cours pour évaluer les impacts possibles au plan environnemental, car une réaction chimique pourrait se produire entre les eaux de la mer Rouge et celles de la mer Morte, dix fois plus salée et d’une composition très différente, ce qui pourrait modifier les caractéristiques et la biodiversité de la mer Morte, car en dépit de son nom, la mer Morte abrite un milieu vivant unique au monde ! Il convient d’être prudent et d’envisager toutes les options possibles à commencer par la nécessité de sauver le Jourdain car c’est la diminution de ce fleuve qui est, c’est le cas de le dire, à la source du problème ! source C. Buchet (E1) |
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