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Qualité des eaux de baignade envoyé par ecodurable le 04/07/2008 @ 18:15


L’association Surfrider Foundation vient de révéler que si l’on appliquait les critères de 2006 qui auraient déjà dû entrer en vigueur, 131 plages françaises seraient interdites cet été à la baignade.
Il n’y a rien à redire sur cette étude, très sérieusement menée. L’association Surfrider a eu recours aux données collectées par les DRASS (les directions régionales des Affaires Sanitaires et Sociales) qui font, soit dit en passant, un excellent travail, et les a passé au crible de la directive européenne de 2006 sur la qualité des eaux de baignade.

Si la France appliquait cette directive, comme elle s’était engagée à le faire et ce, au plus tard avant le 28 mars 2008, ce qui n’est toujours pas le cas, ce serait effectivement 131 plages sur les quelques 1.617 plages sur lesquelles porte cette étude qui seraient purement et simplement interdites à la baignade.

La France tarde tout simplement à appliquer cette directive pour en rester à celle de 1976, bien plus laxiste, pour ne pas mettre en difficulté les communes concernées.

Certes la différence essentielle entre les 2 directives porte sur le taux d’Escherichia Coli, une bactérie qui a seulement pour effet de provoquer lorsqu’on la contracte une bonne gastro-entérite ou une infection urinaire, mais tout de même !

Le taux d’Escherichia Coli maximum autorisée dans la directive de 1976 est de 2000 bactéries pour 100 ml d’eau, un chiffre ramené à 500 dans la nouvelle directive.

Cela pose une nouvelle fois la question de l’insuffisance des stations d’épuration dans certaines municipalités littorales. Pour peu qu’elles ne soient pas suffisamment nombreuses, pour peu qu’il y ait d’abondantes pluies et insuffisamment de bassin de rétention pour des récoltes, le temps que ces eaux puissent être traitées, c’est une partie des eaux usées qui partent à la mer sans être décontaminées.

L’année où il m’avait été donné de faire une étude sur cette question des eaux de baignade, le virus de l’hépatite A été trouvé sur 2 plages, tout simplement parce que les eaux usées d’hôpitaux n’ont pu être traitées.



La direction générale de la santé compte échelonner progressivement l’application de cette nouvelle directive européenne jusqu’en 2015.



Mais est-ce bien raisonnable et politiquement correcte alors que la France veut apparaître comme le bon élève de l’Europe au plan environnementale ?



En tous cas, bravo au près de 85% des municipalités littorales qui ont selon des eaux de baignades qualifiées de bonne et d’excellente, au regard précisément de cette directive européenne.
C. Buchet

« Qui va nourrir le monde ? » envoyé par ecodurable le 04/07/2008 @ 01:13


Alors que se tient aujourd’hui à l’initiative de la France une importante rencontre à Bruxelles au Parlement Européen sur le thème « Qui va nourrir le monde ? », vous allez nous parler d’une initiative qui est entrain de générer un cercle vertueux de croissance, et d’améliorer les conditions de vie de la population concernée. Et cela se passe au Sénégal…
Imaginez que le Sénégal dépend encore à plus de 80% de l’étranger, des importations, pour ses besoins en lait alors que le pays compte 3 millions de vaches. Cette initiative, c’est celle d’un jeune vétérinaire sénégalais de 34 ans, Bagoré Bathily, qui en a eu l’idée de monter il y a 2 ans avec l’aide de l’AFD (l’Agence Française du Développement) la première coopérative laitière du pays.

Il a dû pour cela rencontrer un à un plus de 600 chefs de famille, à la tête chacun de seulement quelques vaches pour les persuader d’apporter à la coopérative un peu de lait.

Un pari fou qui est maintenant gagné car la taille critique pour que cette coopérative puisse durablement fonctionner est désormais atteinte. Une coopérative qui change tout, pour le meilleur. Avant cette initiative, les rares litres de lait produit par famille ne pouvaient pas être commercialisés et les éleveurs vivaient seulement en vendant quelques litres, au terme d’une migration permanente pour faire paître les vaches (et posant bien des problèmes aux agriculteurs).

Maintenant, avec le lait vendu à la coopérative, ils ne sont plus obligés de vendre des bêtes, si bien que le cheptel s’agrandit, ce qui leur permet de vendre d’année en année de plus en plus de lait et de vivre infiniment mieux car l’argent ainsi dégagé leur permet d’acheter de la nourriture pour le bétail qui peut ainsi vivre en période sèche sans qu’il soit dorénavant nécessaire de déménager sans cesse pour parcourir des centaines de kilomètres à la recherche d’herbages.

Maintenant les paysans peuvent rester, ce qui majore encore le cercle vertueux car l’abandon de la vie nomade veut dire une meilleure gestion des terres, le développement de pâturages, les bêtes sont mieux nourries, moins fatiguées, peuvent mettre bas plus souvent, ont plus de veau et ont de surcroit plus de lait.

La vie devient moins difficile, les familles voient enfin leur cheptel augmenter et le Sénégal évolue vers une moindre dépendance de l’étranger quant au lait, et ce la j’ai pu le vérifier en parlant avec bon nombre d’éleveurs lors d’une visite récente au Sénégal.

Une bien belle initiative qui gagnerait à être imitée et qui montre que le développement est tout à la fois possible et durable.

Pour en savoir plus : « La laiterie du Berger » et les autres actions de l’AFD
C. Buchet

La 3e génération de carburant produit à partir d’algues arrive. envoyé par ecodurable le 02/07/2008 @ 19:24


Les pneus verts existent depuis une quinzaine d’années et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont atteints maintenant un degré de performance qui est assez incroyable. Ils sont à la fois plus économes, on gagne de 0,2 à 0,4 litres au 100km, ce qui est loin d’être négligeable par les temps qui courent. Moins polluants ils permettent une baisse de 4 à 8 gr de Co2 à chaque km et son plus sûrs, les distance de freinage sont systématiquement raccourcies, et cela de manière particulièrement marqué sur sol mouillé.

Pour comprendre un tel degré de performance, il faut dire que le pneu consomme à lui seul

20% de l’énergie nécessaire pour faire avancer le véhicule. Cela parce qu’à chaque tour de roue et sous le poids de la charge, le pneu se déforme pour épouser la route. Cette déformation échauffe le pneu qui dissipe de l’énergie…et cette énergie correspond à un plein de carburant sur 5, ce qui est considérable.

Si bien que pour consommer moins, il faut donc limiter la température interne du pneu. Il existe pour cela 2 solutions. La première consiste à limiter la masse (une masse réduite s’échauffe moins qu’une masse importante). La seconde solution a recours à des matériaux nouveaux, en particulier de la silice qui remplace le carbone si nocif. Des solutions qui confèrent à ces pneus verts une longévité accrue, ce qui est absolument logique car qui dit résistance au roulement réduite, dit également usure réduite. Selon Michelin et Pirelli, les principaux constructeurs, la longévité de ces nouvelles enveloppes vertes serait accrue de 30 à 40% ce qui représente un gain moyen de 10 à 13.000 km, soit une année complète de roulage.

Si l’on veut faire un geste utile pour l’environnement et en même temps salutaire pour le portefeuille, c’est de foncer sur les pneus verts. Michelin estime qu’en 15 ans, les 570 millions de pneus verts que la marque a vendu dans le monde ont déjà permis d’économiser 9 milliards de litres de carburant et d’éviter l’érosion de plus de 22 millions de tonnes de Co2. Ce qui équivaut à la quantité de gaz carbonique absorbé par 880 millions d’arbre en 1 an ! Pas mal, et le pneu vert est d’autant plus une nécessité que le parc automobile mondial de 830 millions de voitures devrait doubler d’ici 2030 !

John McCain part en campagne environnementale envoyé par ecodurable le 01/07/2008 @ 19:25

John McCain s'attaque à la crise énergétique.

Il lance un concours pour la meilleure batterie de voitures électriques
John McCain entend résoudre une partie de la crise énergétique qui secoue les États-Unis par un appel à tous.
Le candidat républicain aux prochaines élections présidentielles américaines lance un concours doté d’une bourse de 300 millions de dollars pour la meilleure batterie pour voitures électriques, celle qui dépassera en efficacité tous les modèles existants. Ce prix équivaut à 1$ par citoyen américain.

«À partir d’aujourd’hui, nous encouragerons les efforts héroïques d’ingénierie et nous récompenserons les plus grands succès», indique M. McCain.

Pour gagner le prix, le participant devra avoir mis au point une batterie pour voitures électriques qui sera en mesure de surclasser ce qui existe présentement sur le marché, tout en ne dépassant pas 30% des coûts de production actuels, précisent les médias américains. Ce concours fait partie d’une série de propositions ayant pour but d’encourager les sources d’énergie alternative pour les voitures et les camions.

Les médias au sud de la frontière signalent que cette initiative de John McCain coïncide avec la publication à la une du New York Times d’un article sur les liens de Barack Obama avec l’industrie de l’éthanol américaine, qui reçoit des subventions controversées et profite de barrières commerciales.

biocarburant produit à partir d'eau de mer, de soleil et d'algues. envoyé par ecodurable le 30/06/2008 @ 20:21


La société américaine Algenol Biofuels, basée en Floride, va commercialiser un biocarburant produit à partir d'eau de mer, de soleil et d'algues.Vous arrivez ce matin Christian tout guilleret avec une excellente nouvelle : la 3e génération de carburant produit à partir d’algues arrive. Oui, au terme de 11 années de recherche, 10 ans de dépôt de brevets consécutifs, la société américaine Algenol Biofuels basée en Floride, à Naples, vient d’annoncer être en mesure de produire à l’échelle industrielle, et c’est une première, une nouvelle génération de biocarburant algal à partir d’eau de mer, de soleil, d’une grande quantité de Co2 et d’une micro algue toxique connue sous le nom de Cyanobacteria ou « algue-bleue vert ». Et la société semble bien être effectivement enfin parvenue à des résultats concrets, c'est-à-dire exploitables industriellement puisque cette annonce s’accompagne déjà d’un financement immédiat, à hauteur de 850 millions de dollars.
Son directeur Paul Woods affirme être en mesure de produire annuellement jusqu’à 1 milliard de litres d’éthanol par an dans son installation de Sonora au Mexique et il est prévu que la production massive démarre dès 2009.
C’est une excellente nouvelle parce que l’utilisation d’algues pour produire du biocarburant ne concurrence pas la filière alimentaire et donc ne participera pas à la flambée des prix des produits agricoles. En plus, ce carburant est fait à partir de l’absorption par les algues de CO2. Pour 100 millions de litres d’éthanol, c’est 1 million et demi de tonnes de Co2 qui seront ainsi captées.
Et le procédé devrait être également des plus compétitifs, voire même bon marché, cela fait sans doute du bien à entendre en cette période de flambée des cours de pétrole.
Cela parceque la croissance des algues dans un bioréacteur ne nécessite pas d’eau douce ni de booster biologique d’aucune sorte mais juste de l’eau de mer, du soleil et d’énormes quantités de Co2.
Nous ne devrions pas nous impatienter trop longtemps, le 1er biocarburant algal pourrait rejoindre nos moteurs dès 2010.
C. Buchet

L’exposition Universelle de Saragosse centrée sur l’eau, le grand défi du 21e siècle… envoyé par ecodurable le 27/06/2008 @ 18:23


L’exposition Universelle de Saragosse vient d’ouvrir ses portes à Saragosse. 6,5 millions de visiteurs sont attendus jusqu’au 14 septembre. Une exposition universelle centrée sur l’eau, le grand défi du 21e siècle…
Tout à l’heure, le Premier ministre François Fillon va visiter l’exposition Universelle de Saragosse qui vient d’ouvrir ses portes et qui attend 6,5 millions de visiteurs jusqu’au 14 septembre. Une exposition universelle, Christian, centrée sur l’eau, le grand défi du 21e siècle…

Oui, plusieurs études américaines préviennent que d’ici 2025, c'est-à-dire dans moins de 17 ans, si l’on n’agit pas rapidement, 50% des pays seront touchés par le manque d’eau, un pourcentage qui pourrait même atteindre 75% en 2050.

A cette date, près de la moitié des terres de la planète pourraient ne plus être utilisables pour l’agriculture sous le double effet du manque d’eau et du réchauffement climatique, c’est que les besoins en eau de l’humanité augmentent 2 fois plus vite que la population mondiale, elle-même en forte croissance. C’est dire que l’eau, cet "or bleu" risque très vite de devenir un problème politique et économique majeur. Un phénomène qui menace non seulement le bien-être des populations mais également la paix dans le monde.

Et c’est tout le mérite de cette exposition universelle que de braquer le projecteur de la communauté internationale sur cette question de l’eau et ses solutions, car oui, elles existent. Les pavillons de 140 nations rivalisent tous en beauté et en ingéniosité pour tout à la fois la célébrer et la préserver. Le Digital Water Pavillon est l’une des attractions majeures de l’événement, avec ses parois composées de murs d’eau contrôlés par ordinateur qui laissent le liquide s’écouler de façon à ce qu’il forme la structure du bâtiment. Le 1er édifice du genre.

Ce n’est pas un hasard si Saragosse a été choisie pour cette exposition universelle, la ville a été construite à la confluence de 3 cours d’eau, dans une région espagnole, l’Aragon, qui a toujours dû lutter contre la désertification. La ville de 60.000 habitants rêve de devenir la capitale de l’or bleu et d’accueillir un organisme, bien utile, qui regrouperait les 9 entités de l’ONU qui traitent de l’eau. Et on ne peut tous que souhaiter, que la charte sur l’eau que la communauté internationale entend adopter, en septembre, lors de la clôture de cette exposition, soit une étape décisive dans l’agencement d’une politique mondiale de l’eau.
C. Buchet

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