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Un pape vert. Le pape Benoît XVI est un fervent défenseur de l’environnement.Une nouveauté pour le Vatican ? envoyé par ecodurable le 11/09/2008 @ 19:36

C’est nouveau cet intérêt de l’Eglise pour les questions environnementales ?

Pas tant que ça ! Mais on n’y a guère jusqu’ici prêté attention. Jean-Paul II avait déjà ouvert la voie en martelant régulièrement que le sort de l’homme et de la nature sont totalement indissociables. Jean-Paul II, qui a pris une bien belle initiative en faisant de St François d’Assises "le patron des écologistes", un personnage tout à fait extraordinaire, qui au tournant des 12 et 13 e siècles est déjà, non seulement dans la perspective de l’écologie mais aussi du développement durable pour s’intéresser à toute la création, il va bien sûr vers le pauvre, l’exclu mais il se penche également sur l’animal blessé, les plantes et toutes choses.

Et Benoît XVI, l’homme en blanc serait beaucoup plus vert que son prédécesseur ?

Certainement, la revue "L’écologiste" avait d’ailleurs titré lors de son élection "Habemus papam ecologistum", nous avons un pape écologique. Et c’est vrai que Benoît XVI ne cesse d’intervenir en faveur de l’environnement.Pas plus tard qu’en juillet dernier devant les 200.000 jeunes rassemblés pour les JMJ en Australie, il a appelé à une prise de conscience d’urgence des problèmes environnementaux et d’évoquer, "les cicatrices qui marquent la surface de notre terre, l’érosion, la déforestation, le gaspillage des minéraux du monde et des ressources des océans pour alimenter une consommation insatiable". Et il n’y a pas que des paroles, il y a des gestes à l’appui, le Vatican vient de faire savoir qu’il a l’ambition de devenir le premier Etat européen à atteindre l’objectif de 20% d’énergies renouvelables d’ici 2020. Dans les semaines qui viennent, des panneaux solaires vont couvrir le toit de la salle Paul VI, l’une des plus modernes du Vatican, et va planter en Hongrie une forêt, "la forêt climatique du Vatican", un puits de carbone de 7.000 ha. Benoît XVI est en train de faire de l’environnement l’un des thèmes prioritaires de son pontificat.
Christian Buchet (E1)

« La pomme de terre : enjeux et perspectives » cela peut peut-être surprendre mais c'est le titre d'une rencontre internationale qui s'est achevé hier à la cite universitaire de Paris … envoyé par ecodurable le 10/09/2008 @ 18:26

La pomme de terre : enjeux et perspectives : cela peut peut-être surprendre mais c'est le titre d'une rencontre internationale qui s'est achevé hier à la cite universitaire de Paris… Et qui a rassemblé les meilleurs spécialistes de la planète. Une planète qui gagnerait à voir sa production augmenter. Nous avons trop perdu de vue en Europe que son introduction a été une étape essentielle dans la lutte contre la sous-alimentation et la marche vers une alimentation équilibrée. Si la pomme de terre était généralisée en Afrique, il n’y aurait plus de famine.

Car la pomme de terre, est extrêmement riche en micronutriments, en particulier en vitamine C. Une pomme de terre de taille moyenne de 150 gr (à condition qu’elle soit cuite avec sa peau) couvre près de la moitié des besoins quotidiens d’un adulte (100mg). C’est également une bonne source de vitamines B1, B2, B3, B5, B6 et B9, de sels minéraux comme le potassium, la phosphore et le magnésium. La pomme de terre renferme également des antioxydants, utiles dans la prévention des maladies liées au vieillissement et des fibres alimentaires essentielles au métabolisme.

La pomme de terre constitue donc une formidable denrée pour assurer la sécurité alimentaire et atténuer la pauvreté dans le monde.

Pourquoi dans ces conditions ne la cultive-t-on pas davantage ? Elle est de plus en plus cultivée, sa production connait même un développement fulgurant puisqu’elle a doublé en volume depuis le milieu des années 80. Mais, il convient d’aller plus loin, plus vite car cette augmentation progresse néanmoins plus lentement que la croissance démographique. Et cela en grande partie parce que jusqu’ici la pomme de terre a fait l’objet d’un désintérêt dans les politiques de développement agricole, et c’est précisément ce que veut changer cette rencontre ! Une pomme de terre d’autant plus étonnante quand on sait qu’il en existe de par le monde de 4.000 variétés (il y en a pour tous les goûts et tous les besoins) que tente de préserver le centre international de la pomme de terre, basé au Pérou…car c’est bien du Pérou, des Andes que la pomme de terre nous est parvenus.
Christian Buchet (E1)

Fay, Gustav, Ana, Ike... Les cyclones se multiplient à une vitesse hallucinante et sont de plus en plus dévastateurs. Pourquoi un tel phénomène ? envoyé par ecodurable le 09/09/2008 @ 19:48

La question que l’on se pose : est-ce que les cyclones sont plus nombreux ?

Plus nombreux, peut-être pas, mais plus intenses, plus forts, d’où le fait que les médias s’en font davantage l’écho. Mais ce n’est pas tout : la durée des cyclones est plus longue, et leur trajectoire encore moins prévisible qu’avant. Pour être plus précis, Kerry Emmanuel du Massachussets Institute of Technology, qui a épluché les statistiques sur l’intensité des cyclones de ces 50 dernières années, a abouti à la conclusion que, sur la période la plus récente, les cyclones durent en moyenne 60% plus longtemps et que la vitesse de leurs vents est de 15% plus élevée. L’augmentation peut paraître faible mais les dégâts causés par un cyclone ne sont pas directement proportionnels à la vitesse du vent, mais au cube de celle-ci. Ces résultats laissent donc entendre que la capacité destructrice d’un cyclone a augmenté de plus de 50%.

Qu’est-ce qui peut expliquer un tel phénomène ?

Vous me voyez venir... C’est pour l’essentiel un effet du réchauffement climatique : une des conditions nécessaires, il faut le savoir, à la formation d’un cyclone est la présence d’une mer dont la température est supérieure à 26°, (au moins dans les 60 premiers mètres). Et plus la température monte, plus le cyclone semble gagner en force : quand Katrina, au mois d’août 2005, a atteint la catégorie 5, la plus forte, avec des vents dépassant 250 km/h, la température tournait autour de 30° à la surface du golfe du Mexique. De la même manière, dans la catégorie inférieure des tempêtes : leur nombre a quasiment doublé depuis le début des années 1970. Des données strictement scientifiques qui doivent renforcer notre détermination à lutter contre le réchauffement. Nous en avons les moyens, c’est une question de volonté politique.
Christian Buchet (E1)

Ce 8 septembre est la journée internationale de l’alphabétisation et il y a un lien entre alphabétisation et le Développement Durable... envoyé par ecodurable le 08/09/2008 @ 20:12

Le développement durable est une approche globale qui postule qu’un développement à long terme n’est viable qu’en conciliant 3 dimensions : le respect de l’environnement, la rentabilité économique et l’équité sociale. La question des rapports Nord Sud est ainsi au cœur du Développement Durable. Et la scolarisation en est l’un des éléments moteurs…toutes les études le confirment ! plus le niveau d’études dans un pays est élevé, plus de développement de ce pays peut être durable, c'est-à-dire harmonieux.

En 2008, un enfant sur 5 dans le monde n’est pas scolarisé. Ce sont plus de 106 millions d’enfants qui ne vont pas du tout à l’école, soit environ 20% des jeunes dans les pays pauvres ! Avec bien sûr de fortes disparités d’une région à une autre et entre garçon et filles. En Amérique du sud ce sont 10% des garçons et 16% des filles qui ne vont pas à l’école. En Afrique de l’ouest et en Afrique centrale, ce sont pas moins de 37% des garçons et 45% des filles qui n’y vont pas.

Cela parce qu’il n’y a pas d’écoles ? C’est pas tant cela que le fait que les parents se voient dans l’obligation de les faire travailler (dans les régions où sécheresse et endettement se conjuguent). Dans le Gnagna, une des régions les plus pauvres du Burkina Faso, la pauvreté, les mariages précoces, les travaux domestiques expliquent que seules 30% des filles vont à l’école !

Au total, ce sont encore près de 40% des hommes adultes, plus de 60% des filles qui ne savent pas lire et écrire en Afrique. Des chiffres qui nécessitent une forte mobilisation de l’opinion mondiale et devraient amener les enfants qui nous écoutent à prendre conscience que c’est une chance d’aller à l’école !
Christian Buchet (E1)

Campagne pour des voitures moins polluantes envoyé par ecodurable le 06/09/2008 @ 21:14

En 1948, la première Coccinelle consommait 7,5 litres d’essence aux 100 km.
En 2008, la nouvelle Coccinelle consomme… toujours 7,5 litres d’essence aux 100 km.

Le Parlement européen s’apprête à débattre, dans les tout prochains jours (à partir du 1er septembre), autour d’un projet de loi relatif aux émissions de CO2 par les automobiles. La loi qui en sortira peut réduire significativement les émissions de CO2… Ou pas. L’objectif de la campagne orchestrée par l’ONG Amis de la Terre et de Réseau Action Climat est de mobiliser l’opinion et faire pression sur les députés européens. Les automobiles représentent aujourd’hui 12% des émanations de gaz à effet de serre en Europe. Les réduire serait donc un vrai pas en avant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et bien que ce projet de loi présente un gros enjeu, les médias se sont fait très discrets à son sujet. En revanche, l’industrie automobile est très active auprès des députés européens… Le débat au Parlement européen peut avoir comme issue une loi ambitieuse au niveau environnemental, ou un quasi statu quo pour plusieurs années…

” Nous menons donc une campagne pour mobiliser l’opinion et faire pression sur les députés européens. Nous voulons leur montrer que l’opinion est sensible à ce débat et qu’elle exprime de vraies attentes. C’est pour cela que nous avons créé le site POURDESVOITURESMOINSPOLLUANTES.ORG , qui donne à chacun les explications sur ce qui se passe à Bruxelles, et permet d’agir en écrivant aux eurodéputés concernés (on y trouve des modèles de lettres et des formulaires d’envoi d’e-mails). Nous n’utilisons pas que l’argumentation environnementale : il s’agit aussi de dire aux députés que des voitures plus économes sont aussi des voitures plus efficaces… Ce qui n’est pas négligeable dans le contexte actuel du pouvoir d’achat. ”

A savoir

* La moyenne des émissions de CO2 par les automobiles en Europe est aujourd’hui de 160 g CO2/km, alors que l’industrie s’était engagée à descendre à 140 g CO2/km en 2008. L’industrie n’est donc au rendez-vous de ses promesses.
* Le projet de Loi prévoit de fixer une limite légale à 130 g C02/km en moyenne pour 2012. Il ne fixe pas d’objectif de long terme et le système d’amende est progressif.
* La campagne demande que soit fixée une limite légale à 120 g CO2/km en 2012 ainsi que des objectifs de long terme (80 g CO2/km en 2020 et 65 en 2025), et un système d’amendes fixé à 150 € par gramme et par véhicule au-dessus de la loi… Soit le seuil qui serait réellement dissuasif, selon la Commission Européenne, elle-même.
* Dans la proposition associée à la campagne, les réductions de CO2 seraient deux fois plus importantes que celles réalisées dans le dispositif envisagé par l’Europe
source ecolopop.info

Des scientifiques lancent un appel pour développer l’énergie solaire envoyé par ecodurable le 05/09/2008 @ 21:16

MADRID, 5 sept 2008. Des scientifiques ont lancé un appel pour accélérer le développement de l’énergie solaire dont la technologie est en passe de devenir compétitive, lors d’une conférence internationale qui s’est achevée vendredi à Valence (est).

Le secteur de l’énergie photovoltaïque affiche un rythme de développement important de l’ordre de 40% par an, mais la part de l’énergie solaire dans l’électricité produite demeure anecdotique, a souligné le Français Daniel Lincot, chercheur au CNRS, durant cette conférence.

“La production mondiale de modules photovoltaïques en 2007 a représenté une surface de 40 kilomètres carrés alors que pour couvrir la consommation électrique de pays comme la France ou l’Allemagne, il faudrait environ 5.000 km2″, a souligné ce chimiste, spécialiste de l’énergie photovoltaïque, lors d’une intervention.

“Les ressources en énergie solaire sont énormes et distribuées partout dans le monde, dans tous les pays et aussi sur les océans”, a souligné M. Lincot qui présidait cette 23e Conférence européenne de l’énergie solaire photovoltaïque.

La compétitivité du photovoltaïque face aux autres énergies est “une perspective à court terme” alors que les coûts des composants des panneaux solaires sont de plus en plus bas, a assuré M. Lincot.

Le scientifique a appelé à “accélérer le déploiement” des panneaux solaires dans le contexte actuel “d’urgence” en matière d’énergie pétrolière et de changement climatique.

Selon les scénarios actuels, l’énergie solaire représentera en 2020, 3% de la production d’électricité en Europe, ce qui couvrira une surface de 1.000 km2 tandis que le véritable démarrage du photovoltaïque est attendu pour 2030/2050.

Des scientifiques et industriels du secteur ont lancé lors de cette conférence, un appel international pour “accélérer le développement mondial” de l’énergie solaire, signé par “plus de 200 personnalités”, selon M. Lincot.

La conférence a rassemblé 3.500 experts et 715 entreprises du secteur du 1er au 5 septembre à Valence. L’Allemagne et l’Espagne sont les deux pays leaders en matière d’énergie solaire, avec respectivement 4.000 et 600 mégawatts de capacité installés.
source afp

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