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La forêt amazonienne qui cède de plus en plus de terrain à l'homme. envoyé par ecodurable le 07/10/2008 @ 05:43


Une mauvaise nouvelle pour le poumon vert de la planète, la déforestation de l’Amazonie s’accélère encore.

Oui, selon les derniers chiffres, entre août 2007 et août 2008, la forêt amazonienne a encore perdu 8.673 km², soit une hausse de 64% par rapport aux 12 mois précédents. Un record.

Qu’est-ce qui provoque une telle accélération ?

Elle procède pour l’essentiel, de l’envolée des terres agricoles qui résulte de la production de plus en plus importante au Brésil de canne à sucre mais aussi de soja pour fabriquer de l’éthanol. Bien sûr l’Amazonie, en pleine zone tropicale n’est pas propice à la culture de ces produits mais l’extension des terres cultivées que cela provoque repousse vers l’Amazonie d’autres activités agricoles, à commencer par l’élevage et la déforestation s’amplifie. Un phénomène particulièrement dommageable parce que la forêt amazonienne n’est pas n’importe quelle forêt ! C’est une forêt primaire, c’est la forêt la plus riche qui soit au plan de la biodiversité. Elle pourrait même contenir selon les scientifiques jusqu’au tiers de la biodiversité terrestre.

Les autorités brésiliennes ne s’inquiètent-elles pas de cette situation ?

Si, elles viennent encore d’annoncer il y a quelques jours de nouvelles mesures pour freiner cette déforestation. Des mesures qui prévoient un renforcement de la vigilance dans les régions concernées par l’envoi de policiers, de contrôleur supplémentaires. Des mesures bien dérisoires compte-tenu de l’étendue à surveiller. La vraie solution est davantage à rechercher dans la limitation de la production agricole destinée à faire des biocarburants. Des biocarburants, qui en l’état actuel de leur fabrication, ne sont pas sans conséquences, on ne peut que le constater, au plan environnemental dans certaines régions du monde.
C. Buchet (E1)

Les éléphants d'Afrique envoyé par ecodurable le 03/10/2008 @ 09:01


Demain samedi 4 octobre, c’est la Journée des animaux, une occasion de lever le voile sur le véritable casse-tête que représente la protection des éléphants d’Afrique.

Oui parce que les éléphants sont devenus trop nombreux dans le sud de l’Afrique et sont menacés purement et simplement de disparition en Afrique centrale.

Comment expliquer un tel contraste ?

C’est très simple, l’interdiction, en 1989, du commerce de l’ivoire en Afrique du Sud et dans les pays adjacents jointe à des actions très fortes contre le braconnage ont permis un retour à la croissance démographique. La population d’éléphants en Afrique du Sud augmente de quelque 6% par an. Dans le parc Kruger, la population a plus que doublé avec 11.670 individus sur un total d’environ 18.000 dans tout le pays. Le problème c’est que les 2 millions d’hectares de cette réserve (la plus grande du pays) prévus pour 8.000 éléphants ne peut plus contenir l’animal dans des conditions permettant de préserver le capitale naturel. L'éléphant consomme de telles quantités de végétation qu’il a la capacité de changer de paysage et puis les points d’eau ne sont plus suffisants. Aussi l’Afrique du Sud après 13 ans d’interdiction de chasse a-t-elle cette année décidé d’autoriser l’abattage des éléphants sur son territoire.

Pourquoi ne pas envoyer ces éléphants en Afrique Centrale ?

Premièrement, parce que ce serait compliqué et puis surtout parce qu’il ne s’agit pas du tout de la même espèce. L’éléphant d’Afrique centrale est une espèce distincte aux plans morphologiques et génétiques. Un peu plus de 170.000 éléphants peuplaient encore le bassin du Congo au début des années 90, ils seraient moins de 20.000 aujourd’hui. Il y a seulement quelques semaines, on apprenait qu’1/5e des éléphants du plus vieux parc national d’Afrique en République Démocratique du Congo ont été tués par des braconniers, jusqu’à 20 fois plus nombreux que les gardiens de la réserve. Il est urgent que les pays du bassin du Congo protègent leurs éléphants, le surnombre des éléphants en Afrique du Sud ne doit pas cacher cette menace qui pèse sur les éléphants d’Afrique Centrale.
C. Buchet (E1)

le recyclage des métaux envoyé par ecodurable le 02/10/2008 @ 16:23


De bonnes nouvelles dans le domaine de la récupération et du recyclage des métaux.

Oui, et c’est doublement une bonne nouvelle parce que cela permet de parvenir à une réduction sensible des émissions de Co2 et en plus parce que les métaux eux aussi ne sont pas éternels d’où d’ailleurs pour partie déjà la flambée de leurs cours depuis quelques temps. Au rythme actuel de la consommation, il ne resterait plus, en l’état des réserves connues, que 43 années d’utilisation du Manganèse, 40 pour le cuivre, 28 pour le plomb et seulement 17 années pour l’étain. Le recyclage des métaux est donc une nécessité pour un avenir durable pour la continuité de l’approvisionnement mais aussi au plan de l’environnement.

Selon l’étude que vient de publier le Bureau International du Recyclage, le recyclage des métaux a permis d’éviter l’an passé l’émission de 551 millions de tonnes de Co2, soit 1,8% des émissions globales de Co2, ce qui est considérable. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le secteur de la récupération ne cesse d’innover. La société Recupyl SA, située dans l’Isère, vient de recevoir le Prix Pierre Potier de « l’innovation en chimie pour le développement durable » pour avoir mis au point un procédé révolutionnaire permettant de récupérer jusqu’à 98% des métaux contenus dans les batteries lithiumion qui équipent la plus part des ordinateurs portables, les téléphones mobiles, les appareils photos. Une autre société, Eriez Magnetics vient, elle de mettre au point une machine qui permet même de récupérer les particules métalliques inférieures à 1 cm3 issues du broyage. Lorsque l’on sait qu’elles peuvent représenter 20% des flux et que moins de 10% des entreprises de recyclage les récupèrent, on voit tout le potentiel de cette machine économique, écologique dont l’investissement initial est amorti en 6 mois.

De bonnes nouvelles que montrent que si le développement durable est un sacré défi, nous avons aussi les moyens de le relever !
C. Bichet (E1)

En plein cœur du désert, une cité 100% écolo envoyé par ecodurable le 02/10/2008 @ 08:09


C'est peut-être le projet le plus fou de la prochaine décennie. Depuis le mois de février, l'émirat d'Abou Dhabi accueille la construction de ce qui sera bientôt la première cité écologique du monde. En plein désert du Golfe, cette ville baptisée "Masdar City" ("la source" en arabe) verra le jour en 2015. 50 000 habitants vivront ici avec un objectif commun : zéro émission de CO2 !

L’émirat d’Abou Dhabi a posé la première pierre de cette cité écologique. Alimentée par les seules énergies renouvelables, elle est estampillée "sans CO2".
Construite en plein désert, cette ville dont le nom signifie "source" en arabe, devrait pouvoir accueillir 50 000 habitants. C'est le cabinet britannique Foster and Partners qui a imaginé Masdar City.

D'abord, un mur d'enceinte protégera ses 6,5 km2 de l'air chaud venu du désert et des nuisances de l'aéroport d'Abou Dhabi. A l'intérieur, ni grandes avenues, ni gratte-ciel mais des ruelles basses et ombragées et des bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques. Une conception qui interdit la circulation des voitures. Les déplacements étant assurés par des transports en commun écologiques. Les concepteurs de la cité ont même pensé au système d'irrigation des plantes, qui utilisera des eaux usées.

Le chantier estimé à 22 milliards de dollars est financé par l'un pays parmi les plus gros producteurs de pétrole. Il devrait se terminer vers 2015, soit un peu après celui de Dongtan en Chine. La décennie 2010 verra-t-elle l'émergence de ces écopolis ?
source ZDnet

Modifier la trajectoire des cyclones envoyé par ecodurable le 01/10/2008 @ 13:33



On pourrait bientôt pouvoir modifier la trajectoire des cyclones…
C’est ce que vient de démontrer une équipe américaine du célèbre M.I. T (le Massachussetts Institute of Technology). Le temps n’est plus, comme dans les années 70, où on espérait purement et simplement les éradiquer par des procédés complètement fous.

Les américains pendant 20 ans ont financé le projet Stormfury, en ensemençant les cyclones en formation avec de l’iodure d’argent afin de tenter de limiter leur puissance. Mais ce fut un échec et Stormfury a été arrêté en 1983. Les soviétiques, ont délibérément provoqué une fuite de pétrole dans le pacifique pour empêcher l’eau de mer d’être aspiré par un cyclone, et ainsi stopper sa constitution, les résultats n’ont jamais été communiqués. Il s’agit aujourd’hui plus modestement de dévier la trajectoire et pour cela de modifier la température d’un coté ou de l’autre du cyclone.

Une légère modification de la température suffirait pour modifier sa route[/b] et à le détourner d’une grande ville. Mais si cela semble scientifiquement possible, cela peut poser des problèmes environnementaux puisque pour modifier la température, il faudrait bombarder l’un de ses cotés avec des particules de carbone, soit de la suie, soit des résidus de fabrication de pneus. Et puis la modification de la trajectoire d’un cyclone risque fort de tourner court par les incidences inextricables au plan juridique. Dévier un cyclone pour éviter une ville, c’est le faire passer sur d’autres villes qui seront en droit de porter plainte contre les autorités à l’origine de cette décision…Mais vaut peut être se contenter d’améliorer les prévisions et d’utiliser des matériaux de construction adéquats pour se protéger.
C. Buchet (E1)

La biodiversité marine envoyé par ecodurable le 30/09/2008 @ 21:05


C'est aujourd'hui la journée mondiale de la mer, des mers et océans qui n'ont pas fini de nous surprendre...

Oui et c'est le moins que l'on puisse dire, si les espèces terrestres sont assez bien recensées, la biodiversité marine s'apparente encore à une Terra Incognita. Pensez que moins de 20% du fond des mers ont été explorés alors qu'elles représentent près des ¾ de la surface terrestre. Chaque semaine en moyenne, ce sont 35 espèces nouvelles qui sont découvertes dans les mers. Au dernier pointage, on en est à 1.746.000 espèces marines recensées alors que 10 millions d'espèces vivent dans les grandes profondeurs. La biodiversité marine, c'est plus de 80% de la biodiversité terrestre et l'un des plus extraordinaires paradoxes de la biodiversité marine, c'est que l'essentiel en est invisible (un peu comme la fameuse matière noire de l'univers). Plus de 90% des organismes marins sont microscopiques unicellulaires (d'un taille inférieure à 3 microns).

Cette biodiversité est formidable comme fond de tableau, mais nous sert-elle à quelque chose ?

Oh que oui ! Depuis 20 ans, les ressources marines sont à l'origine de 12.000 nouveaux produits chimiques. On ne cesse chaque jour de découvrir de nouvelles applications pour la santé, la cosmétologie. A l'Institut de France, tout à l'heure, la Fondation Daniel Jouvance remettra un prix à un jeune chercheur australien qui vient de mettre en évidence les propriétés étonnantes d'un mollusque marin : la CHITON, capable de biominéraliser du fer ce qui ouvre la voie à de nouveaux matériaux composites. Il y a peu, on a découvert qu'un ver marin, l'Arenicola Marina, dispose d'un sang très proche de l'hémoglobine humain, ce qui pourrait bien diminuer fortement dans un proche avenir la pénurie mondiale de sang. Que de raisons d'espérer quand l'on sait que l'on n'a pas inventorié plus de 20% de ce que les océans contiennent.
C. Buchet (E1)
(Prix de Biologie Marine Daniel Jouvance 2006 attribué à Morgane Rousselot).

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