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"L’avenir de l’eau" envoyé par ecodurable le 22/10/2008 @ 20:48
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Erik Orsenna nous fait vivre au fil de l’eau l’extraordinaire voyage qui l’a conduit en Australie, à Singapour, en Inde, en Chine, en Israël, au Maghreb, au Congo pour savoir si demain nous aurons assez d’eau pour boire, pour faire pousser les plantes, assez d’eau pour éviter qu’à toutes les raisons de faire la guerre s’ajoute celle du manque d’eau. Durant 2 ans, il a rencontré les acteurs de l’eau dans leur diversité, scientifiques, paysans, religieux médecins, constructeurs de barrages, des physiciens alpinistes qui mesurent sur tous les toits du monde la fonte des glaces. Il nous fait découvrir des personnages mais aussi des solutions étonnantes, aujourd’hui encore trop négligées.
Imaginez que notre atmosphère contient 12.900 km3 d’eau : 98% d’eau à l’état pur et 2% d’eau condensée (les nuages en un mot). Cette masse impressionnante est comparable à celle des ressources en eau des terres habitées : 12.500 km3. La conclusion s’impose, si l’on parvenait à extraire une partie de l’eau de l’air qui nous entoure on ferait reculer les frontières de la soif. Certes, c’est très théorique mais on sait déjà par de simples panneaux posés sur le sol, avec une certaine inclinaison, recueillir la rosée. Grâce à cette technique par exemple dans l’Etat du Gujarat en Inde où il ne pleut qu’un mois ou deux par an, le fait d’avoir équipé le toit de 350 m² d’une école d’une feuille de plastique spéciale posée sur un isolant thermique permet d’obtenir, selon les conditions atmosphériques entre 15 et 110 litres chaque matin, c’est peu et c’est beaucoup car ces litres d’eau changent la vie des enfants !
Cette enquête d’Erik Orsenna a la force majestueuse et riche du fleuve qui irrigue au fil des pages notre besoin de comprendre, de savoir ce que sera l’avenir, l’avenir de l’eau notre avenir puisque l’eau est le plus précieux de tous les biens pour être source de vie, une eau que nous portons en nous, l’homme adulte est fait d’eau à 55%, la femme adulte de 50%...Un livre qui nous donne vraiment le pouls de la planète et de notre environnement ! C. Buchet |
La biomarine. envoyé par ecodurable le 21/10/2008 @ 21:30
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Biomarine, le 1er forum consacré à la mer dans toute sa diversité ouvre demain et jusqu’à vendredi à Marseille.
Oui et l’on parlera beaucoup des bienfaits de l’univers marin à travers la biologie marine. Pour vous donner une idée de la richesse des océans sur ce plan : on ne connaît aujourd’hui, à en croire les océanologues, que 15 à 20% de la faune et de la flore marine. Chaque semaine, ce sont quelques 35 espèces nouvelles qui sont découvertes. Chaque semaine, ce sont ainsi de nouvelles substances, nouvelles molécules que nous découvrons et qui ouvrent des opportunités considérables au plan de la santé.
Vous pouvez nous donner des exemples ?
Oui, il n’y a que l’embarras du choix. La céphalosporine, la dernière classe d’antibiotique émane du milieu marin. l’Azt, l’un des premiers traitements antiviraux contre le sida émane du hareng. Et dans la lutte contre le cancer, pas moins de 66 molécules marines sont à la pointe des recherches les plus avancées. Il y a un peu plus d’une semaine, 2 Américains et 1 Japonais ont reçu le Nobel de chimie pour avoir réussi une percée spectaculaire dans l’analyse de la prolifération des cellules cancéreuses et cela à partir de leur observation grâce à la fluorescence liée à une protéine d’une variété de méduse. Le comité Nobel a qualifié cette avancée de "révolution technologique" et n’a pas hésité à comparer ce que l’on est en droit d’attendre de cette découverte à l’invention du microscope, cette protéine fluorescente permettant enfin de dévoiler ce qui était jusqu’alors invisible. La biodiversité marine est de l’ordre de l’infini et pour l’heure, nous l’agressons plus que nous ne savons en tirer parti. La plupart des médicaments de demain se trouvent au fond des mers et on se prend à rêver si on dotait les laboratoires de biotechnologie marines de plus de moyens, d’autant plus que cette recherche pourrait générer bien des emplois ! C. Buchet |
Déménagements écolo envoyé par ecodurable le 20/10/2008 @ 20:27
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Un déménagement écolo, c’est non seulement possible mais c’est pratique, cela coûte moins cher et tout le monde y gagne, le déménagé, le déménageur, tout comme la qualité l’air...
Les déménagements écolo concernent les déménagements d’une distance supérieure à 500 km. Ils sont écolo-économiques parce qu’on utilise le train, un camion vient prendre vos meubles le jour A, qu’il va placer dans de petits conteneurs capitonnés qui peuvent contenir 3 à 4 tonnes de marchandises. Il faut compter 1 à 2 caisses mobiles, comme on les appelle, par déménagement. Direction la gare, où les caisses mobiles sont placées sur le train qui arrive le lendemain matin à destination. Et là, même opération en sens inverse, un camion vient les récupérer pour les amener dans votre nouveau lieu d’habitation. Le plus souvent, l’emménagement a lieu non pas le jour B mais le jour C, le surlendemain car cela permet tranquillement au client de faire la route vers son nouveau domicile, l’utilisation des caisses mobiles permettant de stocker vos meubles sans pour autant immobiliser le camion.
Et c’est plus avantageux ?
Oui, cela revient jusqu’à 10% moins cher ! C’est moins cher en gazole, pas de péage autoroutier, une moindre usure des camions, et puis ce transport combiné "rail-route" évite d’immobiliser plusieurs camions durant l’attente avant les livraisons ou encore pendant les temps de repos des conducteurs. Pendant que la marchandise transite sur le rail, les camions sont disponibles pour effectuer des rotations et des livraisons supplémentaires au niveau local. Cela permet à l’entreprise de minimiser les investissements nécessaires pour faire face à une croissance de l’activité très saisonnière des déménageurs. L’achat d’une caisse mobile coûte 10 fois moins cher que l’achat d’un camion complet. Autres avantages, l’utilisation de ces caisses mobiles limite les risques d’endommagement de vos marchandises et les équipes de déménageurs ne sont pas fatigués par le trajet en camion avant de procéder au déchargement. De plus en plus de sociétés proposent ce service joignant l’utile à l’écologique. Et cela marche, les déménageurs bretons assurent près d’un déménagement sur 5 avec cette méthode astucieuse, soit quand même 10.000 déménagements par fret et ils économisent ainsi par an 11.000 tonnes de Co2. Un déménagement écologique qui croît de plus de 8% par an et il y a, à l’évidence, une forte marge de progression. C. Buchet |
La désertification. envoyé par ecodurable le 17/10/2008 @ 16:59
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C’est aujourd’hui la journée mondiale de l’alimentation, une occasion de braquer le projecteur sur une question qui, selon vous, n’est pas suffisamment prise à bras le corps par la communauté internationale : la désertification.
Oui, précisons tout de suite les choses, ce que l’on entend par désertification, ce n’est pas tant l’avancée du désert que la dégradation des terres arides ou semi arides qui perdent progressivement leur fertilité.
Est-ce dû au réchauffement climatique ?
Non, cela est essentiellement dû à une mauvaise exploitation des sols. Sous l’effet de la croissance démographique de plus en plus de terres dans ces contrées arides sont cultivées sans jachère. Dans ces conditions les sols s’appauvrissent rapidement et sont condamnés en 10 ou 20 ans. Il se forme une croûte en surface qui rend les terres imperméables, si bien que les eaux de pluie qui ne peuvent plus pénétrer dans le sol ruissellent et emportent le peu de matière organique qui reste.
Qu’est-ce qu’il faut faire ?
Il n’y a pas d’autre alternative que d’adopter des méthodes de culture plus douées pour restaurer les sols. Le problème se pose à grande échelle, 250 millions de personnes subissent aujourd’hui les conséquences de la désertification. Si rien n’est fait, c’est un tiers de la population mondiale qui sera affectée à l’avenir. Pensez que les deux tiers des terres cultivables pourraient disparaître d’ici 2025 en Afrique, un tiers en Asie et un cinquième en Amérique du nord. Pour éviter cela, il faudrait principalement dégager les moyens financiers, les experts estiment qu’il faudrait 10 à 12 milliards par an pendant 10 ans pour restaurer la fertilité des terres affectées. Une somme élevée mais dérisoire comparée aux chiffres que l’on a vu valser avec la crise financière. Et une somme qui serait bien placée car la désertification à un coût puisqu’elle est évaluée à 60 milliards de dollars par an. Il est plus que temps que la communauté internationale prenne aussi à bras le corps cette question, au sens propre : vitale. C. Buchet |
Marché du bio. Côté production, la France accuse un net retard. envoyé par ecodurable le 16/10/2008 @ 21:19
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Aujourd’hui démarre à la Grande Halle de la Villette à Paris, les 4 jours de l’agriculture biologique. Notre pays qui a pour mamelle labourage et pâturage, c’est bien connu, est-il en pointe dans l’agriculture biologique ?
Très clairement non... Ou plutôt, nous l’étions dans les années 80 puisque la France abritait à elle seule 60% des hectares cultivés en bio dans l’Union. Aujourd’hui la France avec seulement 2% de sa production agricole consacrée aux produits bio figure dans le bas du classement (nous sommes bien derrière l’Autriche, l’Italie, la Grèce, l’Allemagne). Notre agriculture n’est pas même en mesure de satisfaire notre demande intérieure, ce qui nous contraint à importer ces produits de l’étranger, un comble pour un grand pays agricole ! Une situation d’autant plus absurde que la consommation de produits biologiques se développe fortement partout. Ainsi a-t-elle augmentée de 30% l’an dernier en Grande-Bretagne. Les Etats-Unis aussi commencent à découvrir les bienfaits des produits bio, sans pesticides. En France, 4 français sur 10 consomment déjà au moins une fois par mois du bio et la croissance du bio en France est de près de 10% par an, il y a là un tournant que ne doit pas manquer notre agriculture.
Qu’est-ce qui bloque ?
Principalement jusqu’ici le manque d’incitations financières, mais on peut dire que c’est presque maintenant chose fait puisque le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier, vient de mettre à la disposition des agriculteurs qui veulent se convertir au bio une enveloppe annuelle de 12 millions d’euros ! L’objectif étant de tripler en 4 ans les surfaces des terres consacrées aux cultures biologiques. Une mesure bien nécessaire car faire venir de l’étranger les produits bio renchérit leur coût, empêchant ainsi bon nombre de consommateurs de satisfaire leur demande. Une demande de plus en plus forte en France dont on ne peut que se réjouir, et pour l’environnement et pour la santé, qui est à l’évidence la meilleure des incitations pour que le bio révolutionne aussi notre agriculture...
Salon Vivez Nature à Paris
http://www.vivez-nature.com/ C. Buchet |
Les plantes invasives envoyé par ecodurable le 15/10/2008 @ 19:19
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Les plantes invasives sont considérées comme la deuxième cause, après l’homme, d’appauvrissement de la biodiversité. Ce sont des plantes qui ont été implantées accidentellement ou volontairement dans une région dont elles ne sont pas originaires et où elles se développent très rapidement. Elles deviennent invasives chez nous du fait de l’absence de leurs ennemis naturels qui, dans leur pays d’origine, limitent leur pouvoir de dissémination…
Un rapport récent montre que pour la seule Europe, 1.517 espèces exotiques (végétales ou animales) se sont déjà établies. Vous savez, bien des jardiniers, des pépiniéristes et des jardiniers amateurs commercialisent et échangent des plantes invasives sans trop le savoir. Des plantes exotiques pour agrémenter bassin et aquariums et qui envahissent les écosystèmes aquatiques naturels, l’élodée du Canada, l’Azolla très en vogue, ou la Jussie, pourtant si belle avec ses fleurs jaunes, qui est une véritable tueuse. Elle a jeté son dévolue dans certains cours d’eau où elle élimine la plupart des végétaux et lorsqu’elle se dégrade elle entraine un déficit en oxygène qui limite voire interdit toute vie animale.
Certaines plantes envahissantes provoquent également des problèmes de santé. C’est le cas par exemple de l’Ambroisie qui ne cesse de gagner du terrain, une plante qui nous vient d’Amérique et qui est un puissant allergène. Dans la vallée du Pô en Italie où elle a pris racine, les allergies qu’elles provoquent avec leur cortège de rhinite, conjonctivite, eczéma coutant cher en terme de santé…plusieurs millions par an dans la région de Milan par exemple. Et l’Ambroisie gagne malheureusement du terrain chez nous, dans le Maine et Loire, en Rhône Alpes.
Face à cela, il faut être vigilant car le meilleur moyen de contrer ces plantes invasives c’est de s’y prendre tôt. Plus on attend et plus l’espèce s’est adapté et amplifie sa progression. C. Buchet |
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