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Le Brésil se dote d’un “Fonds amazonien” pour lutter contre la déforestation envoyé par ecodurable le 04/08/2008 @ 19:54
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RIO DE JANEIRO, août 2008 (AFP). Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva signe vendredi à Rio un décret de création du “Fonds Amazonien”, un fonds qui pourra capter des dons allant jusqu’à 21 milliards de dollars d’ici à 2021, pour investir dans la préservation de la forêt amazonienne.
D’après les responsables de la Banque Nationale de Développement Economique et Social (BNDES), la banque d’Etat qui captera et administrera les dons et suivra les projets, la limite des contributions pour la première année à été fixée à un milliard de dollars.
Le “Fonds Amazonien” sera destiné à des financements à fonds perdu d’actions servant à la lutte contre les déboisements. Il financera aussi des projets de préservation et de développement durable de la forêt amazonienne proposés par le ministère de l’Environnement.
D’après Eduardo de Mello, chef de l’Environnement de la BNDES, plus le Brésil réussira à protéger la forêt, plus il obtiendra de ressources.
Le premier don prévu sera accordé par le gouvernement norvégien, à hauteur de 100 millions de dollars, en septembre prochain, a indiqué le ministre de l’Environnement Carlos Minc.
M. Mello a expliqué à la presse que les éventuels donateurs ne bénéficieront pas de contrepartie telles que des exemptions d’impôts ou des crédits-carbone.
“Les dons sont volontaires et il n’existera aucune ingérence des donateurs sur l’utilisation des ressources”, a-t-il précisé .
Il a ajouté que d’autres pays, des entreprises et des banques s’étaient montré intéressés par cette initiative.
Jusqu’à 20% des ressources du Fonds Amazonien pourront être appliquées dans la préservation d’autres écosystèmes brésiliens et même dans d’autres pays tropicaux. |
Nouvel incident nucléaire au Tricastin envoyé par GreenPeace le 03/08/2008 @ 11:48
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Nouvel incident nucléaire au Tricastin : Greenpeace demande un débat national et la suspension du programme EPR. France — Paris, le 24 juillet - Quinze jours après la fuite radioactive de la filiale d'Areva, Socatri, au Tricastin, suivie de celle d'une autre filiale, FBFC, à Romans-sur-Isère, c'est au tour des installations d'EDF de démontrer les incuries de l'industrie nucléaire française. 15 personnes ont été contaminées le 18 juillet à la centrale de Saint-Alban, et hier c'est la contamination massive de 100 travailleurs à la centrale EDF de Tricastin qui a eu lieu. Considérés comme « anomalie » ou simple « écart », tous ces incidents mettent à jour la dangerosité d'une technologie mal maîtrisée. Devant un tel constat, Greenpeace demande la tenue d'un vaste débat sur le nucléaire, mais aussi la suspension du programme EPR.
Pour l'association écologiste, cette série d'incidents met en lumière l'étendu du problème que pose l'industrie nucléaire : installations vieillissantes, procédés mal maîtrisés, sous-traitance en cascade, contaminations des travailleurs, pollutions anciennes et durables de l'environnement… Le tout sans que le système de contrôle ne soit en mesure de prévenir ces incidents, mais tout juste capable de faire un constat avec parfois des années de retard !
« Ces incidents démontrent qu'au delà des incantations, le nucléaire qu'on nous présente comme une énergie propre et sûre reste une énergie polluante, dangereuse et mal maîtrisée ! » déclare Frédéric Marillier, chargé de campagne nucléaire et énergie à Greenpeace France. « Il ne faut pas croire que l'on a affaire à une série noire ces 15 derniers jours car le nucléaire en France c'est plus de 900 incidents de ce type par an ainsi que des pollutions régulières et anciennes autours des installations. »
Greenpeace demande la suspension du programme EPR car il est inconcevable de relancer le nucléaire alors que l'on se rend compte aujourd'hui qu'on ne maîtrise pas cette technologie et qu'on redécouvre qu'elle pollue. D'autant plus que le nucléaire n'est pas indispensable et que la priorité doit être enfin et réellement donnée aux alternatives comme les économies d'énergies et les renouvelables.
L'association demande aussi la tenue d'un vaste débat national sur le nucléaire en France qui permette aux citoyens non seulement d'appréhender clairement les dangers potentiels du nucléaire mais aussi de faire un bilan structuré sur son intérêt ou non face à l'urgence climatique.
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* Nucléaire |
La ClimatBox, c’est une sorte de « trousse de secours », une « trousse des premiers gestes pour l’environnement » envoyé par ecodurable le 31/07/2008 @ 21:14
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La ClimatBox, c’est une sorte de « trousse de secours », une « trousse des premiers gestes pour l’environnement ». L’initiative en revient à la Communauté d’Agglomération de Mulhouse Sud Alsace, qui vend, aux particuliers, grâce au soutien de 73 partenaires, cette boîte 23 euros, alors que le prix d’achat dans le commerce de ses différents éléments avoisine 50 euros. Et ce n’est pas tout, sont contenu permet de réduire sensiblement la facture d’eau et d’électricité jusqu’à 90 euros d’économies par an en réduisant les rejets de carbone jusqu’à 110 kg, ce n’est pas rien !
Une boîte dans laquelle on trouve pour parvenir à ces résultats aussi bons pour la planète que pour le porte-monnaie :
* 3 ampoules basse consommation équivalent 100 watts, qui consomment 5 fois moins d’énergie que les ampoules normales et durent 8 fois plus longtemps * 1 réducteur d’eau pour un robinet qui va réduire le débit à 6,5 litres par minute au lieu de 11 * 1 réducteur d’eau également pour la douche, qui fera passer le débit d’eau minute à 8 litres au lieu de 15 et cela sans que l’on s’en aperçoive quant à la pression. * 1 thermomètre à alcool, sans mercure, parfaitement propre, pour vérifier que l’on ne chauffe pas trop son domicile, un degré de moins, ce sont 7% d’économie sur la facture. * Un sac de pré-tri pour les déchets * Enfin, un petit livret très bien fait, qui contient plein d’astuces, de petits trucs pour être un « clim’acteur », en présentant les objectifs et les défis à l’échelle locale pour diminuer les émissions de Co2…auxquels chacun participe maintenant grâce à cette boîte.
Cette initiative de la Communauté d’Agglomération de Mulhouse gagnerait pour le plus grand profil de la planète et de chacun à être initié. Trop souvent les actions les collectivités se limitent aux seules actions collectives, ce qui est essentiel mais on ne nous donne pas toujours les moyens, à nous particuliers, d’agir immédiatement et efficacement pour la planète. La « climatBox » est vraiment une initiative intelligente pour être tout à la fois pédagogique, pratique et économique. Une initiative qui fait de nous des acteurs engagés dans un avenir durable.
Plus d’infos sur http://www.agglo-mulhouse.fr/
C. Buchet |
Les bâtiments d'aujourd'hui sont plus étanches...mais... envoyé par ecodurable le 30/07/2008 @ 19:15
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Les bâtiments d'aujourd'hui sont plus étanches, d'où la nécessité de bien aérer pour éviter de respirer un air confiné. Et oui, car sous l’effet de la flambée du prix de l’énergie et c’est quand même un phénomène qui dure depuis des années, les constructeurs se sont mis, et avec raison, à construire avec le moins de déperdition énergétique.On a rendu les bâtiments plus étanches mais sans toujours consacrer suffisamment d’intérêt à la ventilation. L’air intérieur est confiné et de ce fait, on le sait, beaucoup plus pollué que l’air extérieur en quantité et en diversité.
Au menu, acariens, composés chimiques, radon, particules fines, qui expliquent dans une large mesure la hausse de cas d’allergie et d’asthme. Parmi les vedettes du moment, le Formaldéhyde, une substance, irritante pour les yeux et la gorge, probablement cancérigène, qui a de multiples origines, la combustion (qu’il s’agisse de celle du tabac, des bougies, des cuisinières). Les produits de construction ou d’entretien, un composé très volatil pour lequel il n’existe encore aucune valeur limite et qui, dans 80% des logements se trouve à des concentrations 5 à 50 fois plus élevées qu’à l’extérieur.
Et pourtant, il y a un moyen simple pour casser ou au moins réduire fortement la pollution intérieure, c’est d’aérer. Pour un grand luxe respiratoire, l’idéal serait d’ouvrir tout le temps vos fenêtres, ou au moins 5 minutes toutes les heures. Plus modestement l’Ademe, estime qu’aérer les maisons ou les appartements 2 fois par jour pendant 10 minutes permet de renouveler complètement l’air sans avoir pour autant d’effet sur la facture énergétique, et cela évacue tous les polluants, c’est simple et efficace. Le réflexe air pur qu’est l’aération peut nous changer la vie pour peu que nous ayons des gênes respirations. Un geste d’autant plus nécessaire que nous passons près de 85% de notre temps dans l’air intérieur.
Pour en savoir plus : "100 réflexes Air pur : guide pratique antipollution" d’Isabelle Pacchioni. (Leduc.S Edition) C. Buchet |
Le phytoplancton, ces algues microscopiques surnommées "gazon de l'océan", serait menacé envoyé par ecodurable le 29/07/2008 @ 10:24
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Le phytoplancton, ces algues microscopiques surnommées "gazon de l'océan", serait menacé, selon des chercheurs américains. Une conséquence de plus du réchauffement climatique. Christian, vous allez nous parler ce matin de ce gazon des océans, de ces algues microscopiques invisibles ou presque, à l’œil nu et qu’on appelle le phytoplancton. Un phytoplancton qui serait aujourd’hui menacé selon des chercheurs américains...
Oui, cette étude des plus sérieuses menée par une équipe de botanistes de l’université de l’Oregon, en lien avec la Nasa confirme ce que l’on pressentait, à savoir qu’il existe un lien clair, direct entre la température de l’eau et la production de phytoplancton. Plus la température des mers s’élève sous l’effet du réchauffement climatique, moins la production de phytoplancton est importante.
Cette interaction s’explique par le fait que le phytoplancton a besoin pour se développer de substances nutritives, que l’on trouve en bien plus grande quantité dans les eaux froides.Et plus l’eau se réchauffe, plus il devient difficile pour le phytoplancton de trouver ces aliments.
Ainsi, la hausse de la température des océans a entraîné une diminution significative de la production de phytoplancton de quelque 200 millions de tonnes par an, un phénomène préoccupant, d’une part parce que le phytoplancton est un élément clé de la vie alimentaire de la vie marine (la surpêche n’est pas la seule responsable de la diminution des stocks de poissons) et d’autre part parce que la phytoplancton a un rôle essentiel dans la régulation du climat pour absorber un bon tiers du dioxyde de carbone que nous émettons (et qui est, on le sait, le facteur principal du réchauffement de la planète). Moins de phytoplancton dans les océans, c’est don moins de Co2 qui est absorbé.
Depuis 1999, ce sont quelque 190 millions de tonnes de carbone qui sont chaque année absorbées en moins par les océans, soit déjà près de 700 millions de tonnes de Co2, ce qui représente plus que les émissions annuelles de la France. Cette étude nous fait voir la réalité en face, en nous montrant que les effets du réchauffement climatique ne sont pas seulement à craindre mais qu’ils sont déjà là !De quoi puiser l’énergie, la volonté politique d’être encore plus strict et vigilant dans l’impérieuse nécessité de limiter nos rejets de Co2. C. Buchet |
La lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane va redoubler d’intensité grâce à la télédétection… envoyé par ecodurable le 27/07/2008 @ 11:21
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On le sait, lors de son voyage en Guyane, en février dernier, Nicolas Sarkozy, avait promis des moyens humains et techniques d’une ampleur exceptionnelle pour lutter contre les chercheurs d’or, ou orpailleurs, clandestins qui génèrent une pollution majeure en Guyane. 1.000 hommes, dont des spécialistes du GIGN, dotés de 10 hélicoptères ont donc lancé depuis le 3 mars une vaste opération, toujours en cours. Une opération qui est déjà parvenue à des beaux résultats puisque depuis cette date jusqu’à la fin juin ont été saisie 19 kg d’or et 193 kg de mercure, mais comme le reconnait la Ministère de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, il convient de prolonger, voire même d’accentuer cette opération « pour parvenir à un assainissement durable de la situation ».
C’est que l’orpaillage clandestin est véritablement un fléau majeur, pour détruire la forêt équatoriale qui ressemble de plus en plus à un gruyère, avec des fleuves éventrés liés à leur détournement. Mais le plus grave c’est la pollution au mercure, qui est utilisé pour amalgamer l’or sur des sols que l’on lessive. Pour 1kg d’or récolté, il faut 1,3kg de mercure, ce qui veut dire qu’il y a au moins, selon les estimations officielles du CNRS 12 tonnes de mercure rejetés par an, qui contaminent les fleuves. Selon l’office national des forêts, plus de 1.333 kms de cours d’eau sont directement impactés par les chantiers miniers et 4.671 km de fleuves et rivières sont touchés par la pollution en aval de ces chantiers.
Ce qui génère de graves problèmes sanitaires dans ce département d’outre-mer, le mercure contaminant les poissons qui constituent la principale source d’alimentation des amérindiens de Guyane. La concentration retrouvée, chez les poissons carnivores notamment, peut être des millions de fois plus élevée que celle constatée dans l’eau.
Sur le Haut-Maroni, au Surinam, où l’orpaillage se développe rapidement, hors de tout contrôle des autorités françaises, la situation est terrifiante : en 1998 une étude de l’INSERM, et la situation n’a pu que se dégrader depuis sous l’effet de la flambée du cours de l’or, ¼ des enfants du Haut-Maroni dépassant le seuil maximal fixé par l’OMS présentait des signes d’altération comportementale.
La télédétection à l’aide de satellites va certainement permettre à moyen terme de gagner ce combat, du moins du coté français, mais hélas tout reste à faire du coté du Surinam et du Brésil. C. Buchet |
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