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Ils disent adieu au gazole et roulent à l'huile de friture envoyé par ecodurable le 27/08/2008 @ 22:14
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Face à la flambée du prix du gasoil, des automobilistes recyclent l'huile de friture usagée des restos.
En général, les cuistots lui réservent le meilleur accueil. Environ 2 fois par mois depuis 4 ans, quand ses cuves sont à sec, Laurent prend le volant, pour aller « démarcher ». Sa cible ? Des restaurateurs de Fontenay-le-Comte et de Niort qui lui donnent « gracieusement » l'huile de friture dont ils ne se servent plus. Des déchets très encombrants pour eux, et pour l'environnement, de l'huile de tournesol ou de colza, dont il remplit avec malice sa fourgonnette. « Les meilleurs jours, j'en récolte jusqu'à 50 à 60 litres. » De retour chez lui dans le Sud Vendée, Laurent, un employé de l'industrie agroalimentaire à la fibre écolo, procède à la décantation de l'huile de friture, pour séparer les impuretés. Une fois le réservoir de sa voiture plein, il contient 80 % d'huile et 20 % de gazole. C'est au-delà des 30 % d'huile à ne pas dépasser pour son moteur diesel, donc il a dû s'équiper d'un dispositif. « Il faut installer un kit, qui coûte environ 200 €, précise-t-il. Mais en quelques pleins, c'est vite rentabilisé. »
« Un geste écolo »
Dans le petit monde des « huileux », son adresse s'est répandue comme un filet d'huile d'olive. Du coup, il est devenu « pompiste », et vend son carburant 0,60 € le litre, deux fois moins cher que le prix du gazole. Si l'hiver, les restos lui donnent moins de bidons d'huile, « c'est parce que les frites ne sont pas de saison ». Ce n'est pas le cas l'été. « Il y a un pic entre le mois de juillet et le week-end du 15 août, surtout sur la côte », confirme Éric, un autre fabricant, installé dans le Pays yonnais. Particulièrement recherchés : les restaurants chinois, très gourmands en huile, pour les plats sautés et les nems.
Illégal selon les Douanes
Mais il y a un hic. Pour les Douanes, c'est illégal. « Les particuliers ne peuvent pas rouler à l'huile végétale pure, ni à l'huile de friture recyclée, parce qu'elles ne figurent pas parmi les carburants autorisés. »
Une exception est accordée aux agriculteurs, à condition qu'ils produisent eux-mêmes l'huile végétale pure, et limi-tent son utilisation à leurs tracteurs.
Pour Éric, le fabricant yonnais, rouler sans gazole est un tout sauf un caprice écolo. Selon lui, cet « or vert » permet « d'épurer la société de déchets industriels dont personne ne veut ».
Une alternative au tout-pétrole en somme, dont l'efficacité est de plus en plus contestée par les experts. Mais qui a encore de beaux jours devant elle, dans l'ombre des campagnes vendéennes.
Yann-Olivier Bricombert
Presse-Océan |
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Glaces arctiques: deuxième plus forte fonte enregistrée par les satellites envoyé par ecodurable le 27/08/2008 @ 22:07
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WASHINGTON, août 2008 (AFP). La superficie des glaces de l’Océan arctique a enregistré au mois d’août sa deuxième plus forte fonte depuis le début des observations satellitaires il y a 30 ans, a indiqué mercredi le Centre national américain d’étude de la neige et de la glace (NSIDC).
Les glaces ont ainsi reculé de 2,06 millions de km2 depuis le début du mois d’août, pour atteindre une surface de 5,26 millions de km2, selon des mesures datant du 26 août publiées sur le site du NSIDC (National Snow and Ice Data Center), à Boulder (Colorado, ouest).
La fonte est donc pour l’instant inférieure, de 430.000 km2, à celle enregistrée au même jour en 2007, année record pour la fonte des glaces depuis la mise en oeuvre des mesures satellitaires.
En 2007, à l’issue de la saison de fonte, fin septembre, la superficie des glaces avait diminué jusqu’à 4,25 millions de km2, un chiffre qui pourrait être dépassé cette année, selon le centre.
La retraite des glaces de l’océan arctique en 2007 représentait une réduction de près de 40% par rapport à la superficie moyenne enregistrée en été entre 1979 et 2000, qui était de 7,23 millions de km2, précise le NSIDC.
Le centre relève également que sur les quatre seules premières semaines de fonte en 2008, la superficie de l’Océan arctique est déjà inférieure à celle enregistrée en 2005 au terme de toute la période de fonte, soit 5,32 millions de km2 le 21 septembre 2005.
“Le fait est que l’accélération de la fonte en été observée durant cette décennie se poursuit”, estime le NSIDC.
La plupart des modèles climatiques prévoient une amplification de ce phénomène en raison du réchauffement de la planète, avec la possibilité que les eaux de l’Arctique soient totalement libérées des glaces durant les mois d’été d’ici 2030 voire plus tôt.
La retraite des glaces arctiques en 2008 est principalement le fait de la fonte dans la mer de Tchouktches en Alaska, ainsi qu’au large de la Sibérie, précise le NSIDC.
source AFP |
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Le paquet énergie-climat envoyé par ecodurable le 26/08/2008 @ 19:35
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Le paquet énergie-climat. La rentrée et les mois à venir s’annoncent particulièrement chargé pour Jean-Louis Borloo.
Outre l’examen des 2 projets de loi du Grenelle de l’environnement que le Ministre va devoir défendre au parlement, Jean-Louis Borloo a moins de 4 mois pour mettre d’accord les 27 pays membres de l’UE sur ce que l’on appelle le « Paquet Energie-Climat ».
Il s’agit tout simplement d’un ensemble de mesures visant à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Le conseil européen a adopté ce paquet en mars dernier avec des mesures phares comme la réduction de 20 voire même de 30% d’ici 2020 des gaz à effet de serre (1990 étant l’année de référence) mais toute la difficulté va être maintenant de répartir l’effort pour parvenir à cet objectif entre les 27. Et cela ne va pas être une mince affaire car certains pays émettent beaucoup plus de gaz à effet de serre que d’autres pour être très dépendants du charbon. Va se poser aussi la question de l’extension des quotas d’émission à d’autres secteurs comme le souhaite la Commission Européenne, à commencer par le transport aérien...
Mais plusieurs pays comme Malte et le Royaume Uni redoutent que cela provoque des délocalisations vers des pays où les règles environnementales sont moins contraignantes. Ce qui est certain, c’est qu’il est impératif que l’UE parvienne à un accord avant la conférence des Nations Unies qui va se tenir en décembre à Poznan en Pologne. Une conférence essentielle pour être la dernière étape avant les négociations finales sur l’avenir du protocole de Kyoto l’an prochain à Copenhague.
Si les européens n’arrivent pas à se mettre d’accord et à montrer l’exemple, il y a fort à craindre que l’après-Kyoto ne soit pas à la hauteur de l’enjeu. Rappelons que pour que la température terrestre ne dépasse pas 2°C celle d’avant l’ère industrielle, il convient de diviser d’ici 2050 par 2 les émissions de gaz à effet de serre. C’est dire le poids qui pèse au plan environnemental sur la présidence française. Le paquet énergie-climat sera la grande affaire des 4 mois à venir !
Christian Buchet (E1) |
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Cet été les méduses auront donc été présentes sur nos côtes de Méditerranée pour la 8e année consécutive envoyé par ecodurable le 25/08/2008 @ 19:46
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Cet été les méduses auront donc été présentes sur nos côtes de Méditerranée pour la 8e année consécutive, alors qu’en principe elles apparaissent tous les 12 ans et se maintiennent seulement entre 2 et 7 ans … Comment expliquer Christian un tel phénomène ?
Il faut bien considérer le caractère exceptionnel de ce phénomène puisque nous disposons de données sur près de 200 ans et que c’est la première fois que les méduses outrepassent ce cycle. Cette prolifération, en passe donc de devenir permanent n’est pas, on s’en doute, le fait du hasard. Elle procède de 2 éléments. La présence de plus en plus marqué d’engrais dans la mer, apportés par les rivières, le delta du Rhône. Ces engrais contribuent au développement du phytoplancton, cette soupe végétale qui sert de nourriture aux petites larves du zooplancton, dont se nourrissent précisément les méduses. Et puis second élément, la surpêche rend disponible pour les méduses bien plus de nourriture que précédemment. L’ennui, c’est que le phénomène génère un cercle vicieux, moins il y a de poisson, plus de méduses ont de quoi se nourrir et prolifèrent. Plus elles prolifèrent, plus elles vont contribuer à la raréfaction des poissons pour se nourrir de larves et de leurs œufs. Certaines mers comme la mer de chine ou la mer baltique, particulièrement polluées sont devenues de vraies « soupes à méduses ».
Et qu’est-ce qu’on peut faire ? En attendant que nous soyons en mesure de refreiner la pollution au méditerranée comme veut le faire l’UPM, il n’y a guerre d’autres solution que de priver, le temps des vacances, les méduses du rivage en nous protégeant par des filets anti-méduses. Un procédé auxquelles ont eu recours cet été de plus en plus de municipalité. La lyonnaise des eaux a même crée un filet pour ce faire, respectueux de milieu marin. Un moyen aussi peut-être d’observer de plus près cet animal absolument étonnant qui compte plus de 900 espèces et dont certaines ont même des yeux très proches de ceux de l’homme. Un animal certes mal aimé mais qui mériterait d’être bien plus étudié qu’il ne l’est actuellement.
Christian Buchet (E1) |
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Naturalia - Monoprix à l'heure bio envoyé par ecodurable le 24/08/2008 @ 21:02
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Beau coup pour Monoprix ! A l'heure où la concurrence fait rage entre les distributeurs, l'enseigne détenue par Casino et les Galeries Lafayette vient de mettre la main sur une pépite de l'alimentation bio. En rachetant-pour un montant inconnu-la chaîne de petits supermarchés Naturalia, Monoprix espère enfin rentabiliser sa politique en faveur des produits biologiques. « Pendant dix ans, nous avons été des mécènes du bio... » a rappelé Bernardo Sanchez Incera, directeur général exécutif de Monoprix. Cette fois, avec 49 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007, une gestion « saine et rentable » et environ 20 % de croissance depuis cinq ans, Naturalia pourrait s'avérer être le pari gagnant de Monoprix. Créé en 1973 par un agriculteur du Nord, Naturalia compte aujourd'hui 38 magasins, uniquement à Paris. Mais rien n'interdit de s'évader...
Source Lepoint |
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Eco’vie, le premier salon de la vie écologique du Pays Basque et du sud des Landes envoyé par ecodurable le 22/08/2008 @ 19:03
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Eco’vie, le premier salon de la vie écologique du Pays Basque et du sud des Landes
se déroulera à Bayonne du 30 janvier au 1er Février 2009
« Nos comportements quotidiens sont responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique de la planète. En 40 ans, le poids des déchets des ménages a doublé. Autant de signes qui montrent qu’il est temps d’agir au niveau individuel et quotidien. Eco’vie est un salon pour apprendre à vivre mieux, à consommer différemment, à mieux respecter la vie pour devenir éco-citoyen. Notre région est historiquement très attachée à la nature, ce salon a donc logiquement sa place à Bayonne»
A l’initiative de l’Agence de communication Vent d’idées, cette manifestation est fortement soutenue par la mairie de Bayonne qui s’inscrit totalement dans cette démarche : « Ce salon se veut un lieu d’échanges, de débats, d’informations et de découvertes. Il est en parfaite adéquation avec nos actions d’éducation et de sensibilisation qui sont actuellement menées sur la ville. Les organisateurs souhaitent apporter des éléments de réponses à tous ceux qui se demandent comment agir, parler aux enfants qui sont les acteurs de demain et c’est tout ce discours pédagogique qui nous tient fortement à cœur. »
Cette première édition se déroulera à la Maison des Associations et 6 espaces d’exposition seront présentés : Eco-Habitat, Environnement et Développement Durable, Alimentation Bio, Santé Bien-être, Tourisme Solidaire, Loisirs Verts et un Espace Institutionnel complètera ces différents pôles. Avec des conférences, des animations pédagogiques, les visiteurs, soucieux de découvrir de nouveaux modes de vie plus naturels, plus sains et plus durables pourront venir pendant 3 jours à la rencontre des nombreux professionnels.
Le choix des exposants du salon Eco’vie tiendra compte des valeurs de l’écologie : protection de l’environnement, développement durable, de la qualité biologique des produits, de l’éthique sociale et humaine dans la fabrication et la commercialisation des produits. Des partenaires comme l’ADEME, la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques, le Conseil Général, le syndicat de traitement des déchets des Pyrénées Atlantiques Bil Ta Garbi et d’autres, aideront aux respects de ces valeurs en participant au comité de sélection.
Ce Salon étant organisé dans le but de promouvoir un mode de vie plus sain, plus équilibré, non polluant, économe en énergie et en matières premières, l’organisation elle-même s’engage dans cette voie : « Nous ferons un bilan carbone sur cette première édition qui nous servira de base pour les années à venir, L’EDF par exemple devrait nous aider à obtenir un bilan carbone neutre sur le poste du chauffage des espaces d’exposition. Les moquettes aujourd’hui impossibles à recycler seront exclues, nous mettrons à disposition des toilettes sèches, un tri des déchets sera effectué, nous essayerons de favoriser le co-voiturage, etc… »
De nombreux partenaires médias soutiennent déjà le salon comme le journal Sud Ouest, le magazine national Habitat Naturel ou la radio RTL2.
Rendez-vous au mois de janvier prochain, en attendant tous les renseignements sur le www.salonecovie.com . |
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