|
Toutes les nouvelles
|
Poster une nouvelle
Page : < 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 >
Comment préserver l’environnement en temps de guerre? envoyé par ecodurable le 31/05/2008 @ 11:07
|

"comment préserver l’environnement en temps de guerre" se tient toute la journée à l’Ecole Militaire, à Paris. Une idée sympathique, mais peut-être un peu naïve ?
Pas si sûr…ce qui est certain, c’est que les conséquences environnementales d’une guerre sont à notre époque sans commune mesure avec les conflits d’autrefois.
Imaginez qu’au Cambodge pendant les 20 ans qu’ont duré les guerres civiles, 35% de la couverture forestière a été détruite. Au cours du conflit en Angola, le nombre des animaux sauvages a diminué de 90% et pendant la guerre du Vietnam des millions de tonnes de substances nocives ont été pulvérisées…dépouillant de toutes végétations de vastes zones, dont certaines ne peuvent toujours pas être cultivées aujourd’hui, sans oublier l’Irak, rejetant des millions de litres de pétrole brut dans les voies d’eau et la marée noire au Liban suite au bombardement d’une raffinerie par l’aviation israélienne.
Et alors que peut-on faire ?
Les instruments juridiques existent avec la convention de 1976 qui interdit d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires, la convention sur les armes chimique et la prohibition des mines antipersonnel (1997)…mais ce qui fait réellement défaut ce sont les mécanismes pour assurer l’application de ces conventions.
Il conviendrait très concrètement de renforcer le chapitre vert des règles du droit humanitaire international (c’est ce que précise le secrétaire général des Nations Unies).
Dans le cadre de la présidence française de l’UE, notre pays gagnerait à enfourcher ce cheval de bataille, la question des rapports Nord-Sud, les questions diplomatiques et militaires, ont été les parents pauvres du Grenelle de l’environnement…et il y a bien des initiatives à prendre !
Aucune guerre, aucun conflit ne se déroule trop loin de nous pour ne pas avoir un effet sur notre environnement, quel que soit l’endroit où nous habitons.
Et puis peut-être faudrait-il aller vers des munitions biodégradables dans le temps ? Dimanche, les services de sécurité devront encore neutraliser, place de Strasbourg, une bombe de la seconde guerre mondiale, échouée récemment sur nos côtes.
Pour en savoir plus http://defenseetenvironnement.blogspot.com |
Les pêcheurs continuent leur mouvement, un conflit qui commence même à s’étendre à d’autres pays européens. envoyé par ecodurable le 29/05/2008 @ 21:21
|

C’est bien sûr un élément essentiel…La flambée du prix du pétrole a provoqué une baisse de la paie de 10 à 30% !
Le prix du gazole représente souvent jusqu’à la moitié, voire même parfois davantage du chiffre d’affaire. C’est bien pour cela que les pêcheurs s’arcqueboutent sur un prix de 40 centimes d’euros pour le litre de gazole.
Mais le prix du gazole n’explique pas tout. La pêche connaît une crise profonde !
Compte-tenu de la raréfaction des ressources, les pêcheurs doivent sortir plus souvent et plus longtemps pour ramener la même quantité de poissons, ce qui est tout à la fois plus énergivore et de surcroît dangereux car cela les oblige à sortir souvent par tous les temps.
Le métier de marin pêcheur est le métier le plus dangereux au monde, avec en France un taux de mortalité de 2 pour milles, le risque mortel rencontré par les pêcheurs dans leur activité est ainsi 16 fois supérieur à celui des pompiers.
Les pêcheurs sont en fait les premières victimes de la diminution des stocks de poissons et ils vivent de plus en plus mal le fait d’être considérés comme les principaux responsables de cette évolution.
Dison-le clairement, il y a surpêche…mais cette surpêche n’explique pas tout, la pollution des zones littorales, des estuaires, là où les espèces se reproduisent contribue fortement à la chute des stocks.
Les quotas limitant la pêche selon les espèces de poissons sont assurément nécessaires. Mais ils sont mal venus parce que des pays périphériques à l’Union Européenne s’arrogent des quantités infiniment supérieures, qui contribue à la diminution générale de la ressource.
Il faut mettre le dossier de la pêche à plat, non seulement en France comme Michel Barnier essaie de le faire, mais au niveau européen, communautaire et extracommunautaire, et aider la pêche à s’adapter très rapidement à des techniques moins consommatrice de pétrole, faute de quoi, nous risquons bien d’être la dernière génération C. Buchet |
Que penser de la flambée des cours du Pétrole ? envoyé par ecodurable le 29/05/2008 @ 21:16
|

Il faut se rendre à l’évidence que le prix du pétrole, même s’il peut baisser à court terme, va continuer sa course folle…Comment voulez-vous qu’avec une population mondiale en pleine augmentation (nous sommes 6,1 milliards et nous serons 8 milliards en 2025, 9 milliards en 2050) que le prix du pétrole n’augmente pas fortement alors que dans le même temps la croissance de l’Asie, de l’ancien bloc de l’Est va continuer d’accroître considérablement la consommation de ce produit, qui est une ressource limitée.
En l’état actuel des réserves pétrolières connues, nous n’avons plus que 35 années de pétrole devant nous, même si, grâce à l’exploration des grandes profondeurs océaniques, nous découvrons, chaque année autant de pétrole que nous en consommons, mais un pétrole de plus en plus cher à exploiter.
Se tourner vers l’exploitation des schistes bitumineux ou vers la transformation du charbon en carburant liquide, les procédés sont opérationnels, mais le remède serait pire que le mal pour rejeter jusqu’à 2 fois plus de Co2 que le pétrole !
Nous n’avons pas d’autre choix que de nous tourner résolument vers les énergies renouvelables et la recherche pour avoir des navires (on le voit bien avec le conflit des pêcheurs) des voitures pouvant fonctionner autrement qu’avec du pétrole.
Plein de procédés se profilent à l’horizon qui seront à terme moins coûteux et moins polluants (on en fait régulièrement l’écho sur Europe1).
Il faut aller plus vite, plus loin, c’est dans une large mesure une question de volonté politique si l’on ne veut pas devoir gérer la pénurie. Une pénurie qui serait dramatique au plan économique et social ! C. Buchet |
Toronto, Canada : Conférence Internationale de l’Energie Eolienne envoyé par ecodurable le 29/05/2008 @ 19:21
|

World Wind Energy Conference 2008 : C’est un rendez vous unique qui rassemble une centaine de pays de tous continents, y compris la France représentée par Bernard Chabot, expert en la matière de l’ADEME. Chine, Pakistan, Nations Premières d’Amérique du Nord, Canada, Allemagne, Turquie, Cuba… La conférence a opur objectif le partage de connaissances, savoir faires, relatifs aux problématiques commerciales, politiques et sociales de l’energie éolienne : Electrification en milieu rural, éoliennes Offshore. La conférence s’accompagne d’un salon dédié à cette source d’énergie tout autant controversée que d’autres formes non renouvelables !! Lien : http://www.wwec2008.com/ |
Un plan pour contenir la déforestation en Amazonie envoyé par ecodurable le 28/05/2008 @ 19:52
|

Le président brésilien Luis Ignacio Lula da Silva semble décidé à combattre la déforestation sur tous les fronts. Il a lancé, jeudi 8 mai 2008, le Programme Amazonie durable (PAS) qui propose un nouveau modèle de développement pour cette vaste région menacée par les coupeurs de bois, les agriculteurs et les éleveurs. Son objectif : trouver de nouvelles initiatives pour préserver la plus grande forêt du monde tout en favorisant la mise en place d’activités économiques pour les 24 millions de Brésiliens qui y vivent.
Après trois ans de recul, la déforestation de la partie brésilienne de l’Amazonie a repris de nouveau. Quelque 7 000 kilomètres carrés ont été détruits lors des cinq derniers mois de l’année 2007, a constaté l’Institut national de recherches spatiales (INPE) sur ses relevés satellites. Trois des neuf Etats de l’Amazonie brésilienne sont particulièrement touchés, ceux du Mato Grosso, du Para et de Rondônia.
Depuis que le pays a lancé dans les années 70, une politique de colonisation de l’Amazonie, plus de 17% de la forêt a déjà disparu. Les principaux responsables du déboisement sont les grands éleveurs de bovins qui détruisent la forêt pour installer leurs troupeaux, les coupeurs de bois (au Brésil, 60 à 80 % du bois exporté est entaché d'illégalité) les producteurs de canne à sucre d’où on tire l’éthanol-carburant et les producteurs de soja dont le cours ne cessent d’augmenter.
Alarmé, le président brésilien a lancé, jeudi 8 mai 2008, le PAS, un programme pour contenir l’accélération de la déforestation en Amazonie. Lula Ignacio Lula da Silva n'a pas précisément détaillé son plan, se contentant d'en présenter les grandes lignes. Il comprend notamment des investissements en matière d’infrastructures dans neuf Etats amazoniens. Comment mettre en place des activités économiques de faible impact sur la forêt tout en garantissant un moyen de survie aux 24 millions de Brésiliens qui y vivent ? Ce plan prévoit notamment l’ouverture de lignes de crédit pour les petits producteurs afin de les aider à mettre en place des activités économiques alternatives à l’exploitation forestière.
La Constitution garantit que celui qui s'installe, travaille et vit de la terre a le droit de posséder cette terre, jusqu’à 100 hectares. C’est pourquoi les propriétaires déboisent pour s’approprier les terres. Le plan prévoit également l’adoption de nouveaux critères pour l’occupation des terres par les paysans ainsi que nouvelles actions pour combattre cette occupation illégale des terres du domaine public.
Parmi les mesures : la saisie automatique des terres déboisées illégalement, le doublement des montants des amendes contre le commerce de biens provenant des zones déforestées illégalement et une augmentation de la présence de policiers sur le terrain pour faire respecter l’application des lois. Les contrôles sont, en effet, difficiles à mettre en place du fait de l’importance des distances. Mais pour les écologistes, c’est loin d’être suffisant. L’association Greenpeace réclame notamment l’élaboration d’un cadastre précis de toutes les propriétés foncières en Amazonie. Sans ce cadastre, il est impossible de savoir si le code forestier –qui interdit de déboiser plus de 20% de la superficie totale des terres- est respecté par les propriétaires, selon l’association.
Mais ce que cherche en réalité à faire Lula, c'est également sauver son image sur la scène internationale. La forêt amazonienne est un des rares conservatoires de la biodiversité originelle de notre planète. Sanctuaire de plantes uniques et principale forêt tropicale du monde, elle abrite 30% des espèces animales et végétales de la planète et produit de gros volumes d'oxygène. Le président Lula veut démontrer qu’il se préoccupe de l’Amazonie de crainte qu’une internationalisation de la gestion du poumon de la planète ait des répercussions économiques défavorables pour le Brésil. La déforestation, par brûlis, contribue à l’émission de gaz à effet de serre. « Il y en a qui pensent que l'Amazonie doit être à l'humanité et nous sommes d'accord dans le sens où l'Amazonie doit produire des bénéfices pour tous. Mais nous clamons bien fort qu'il revient au seul Brésil de s'occuper de l'Amazonie », a-t-il souligné. |
Cosmétiques : un guide pour acheter ses produits de beauté en connaissance de cause envoyé par ecodurable le 27/05/2008 @ 20:58
|

Cosmétic-bio vous propose la lecture du livre “Le Nouveau palmarès des cosmétiques 2008” qui s’impose comme la nouvelle référence dans le monde des cosmétiques. En effet, il est adapté à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur beauté avec la volonté de préserver leur santé. En cela il est parfaitement en adéquation avec notre philosophie de la beauté ! Les produits cosmétiques et leurs composants y ont expliqués avec précision, ce qui le rend très intéressant. En outre, c’est un excellent guide des produits de beauté pour qui ne souhaite plus perdre de temps à chercher des soins qui ne nuiront pas à la santé tout en alliant efficacité et plaisir d’utilisation. Nous sommes très satisfaits de pouvoir mettre à votre disposition dans la boutique en ligne Cosmétic-bio, les produits du Laboratoire Cattier. La gamme a, en effet été largement plébiscitée par le jury dans Le palmarès 2008 des cosmétiques. Plusieurs produits Cattier se classent ainsi aux premiers et seconds rangs dans les différentes catégories proposées. Un livre à consulter absolument avant d’acheter vos cosmétiques, qu’ils soient conventionnels ou bio !
lien vers: Cosmetic-bio |
Page : < 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 >
|
|
|
|