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Trucs pour réduire l'impact de votre véhicule sur l'environnement envoyé par ecodurable le 12/05/2008 @ 15:44
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L'avenir de notre planète touche de plus en plus de gens. Les automobilistes sont ainsi appelés à faire plus d'efforts pour réduire l'impact de leur véhicule sur l'environnement.
Les nouveaux modèles de voitures et de camions sont plus propres et plus écologiques que jamais, bien qu'ils utilisent encore de nombreux produits chimiques pouvant nuire à Mère Nature si on les néglige. Selon le Conseil Entretien Auto, environ 18 millions de véhicules circulent présentement sur les routes canadiennes, ce qui engendre une énorme quantité de pollution, d'autant plus qu'un grand nombre d'entre eux sont mal entretenus.
En effet, un véhicule dont l'entretien est négligé peut consommer jusqu'à 50 % plus d'essence et produire jusqu'à 50 % plus d'émissions polluantes qu'à la normale. Étant donné que la baisse de performance et l'augmentation de la consommation se font très graduellement, la majorité des conducteurs ne s'en rendent pas compte. Un simple filtre à air obstrué ou des pneus mal gonflés font brûler beaucoup plus de carburant. Vérifiez régulièrement la pression d'air de vos pneus et faites changer le filtre à chaque visite chez votre garagiste. Il est toujours sage de suivre la fréquence d'entretien recommandée dans votre manuel du propriétaire si vous désirez améliorer la qualité de l'environnement, la performance de votre automobile et sa valeur de revente. La garantie applicable pourrait même être annulée si vous faites preuve de négligence flagrante au niveau de l'entretien.
Bien sûr, les constructeurs ont fait leur part en réalisant d'immenses progrès au cours des dernières années. Aujourd'hui, peindre une chambre, allumer un feu de camp ou tondre la pelouse produit plus de gaz à effet de serre qu'un VUS pendant plusieurs mois. Vous avez bien lu!
Tel qu'évoqué plus haut, ce n'est pas qu'une question de moteur. Tenez légèrement le volant entre vos mains et vérifiez si le véhicule a tendance à tirer sûr le côté. Le cas échéant, l'alignement de vos roues fait défaut et il en résultera une usure prématurée de vos pneus et, forcément, une augmentation de la consommation de carburant.
Calculer la moyenne de consommation de votre véhicule (en milles au gallon ou en litres aux 100 kilomètres) après avoir fait le plein est d'ailleurs une bonne habitude à prendre. Faites-le manuellement à l'aide d'une calculatrice au lieu de vous fier uniquement à l'ordinateur de bord. Des variations soudaines et drastiques dans votre moyenne peuvent indiquer un problème avec le véhicule ou encore une mauvaise habitude de conduite. Vous pourrez alors apporter les correctifs appropriés.
Après avoir fait le plein, assurez-vous que le bouchon est bien fermé; autrement, des vapeurs d'essence pourraient s'échapper et créer davantage de pollution.
D'autre part, votre climatiseur peut lui aussi rejeter des matières toxiques dans l'atmosphère si jamais une fuite ou un mauvais fonctionnement devait survenir. Votre mécanicien peut inspecter le climatiseur et vous dire s'il fonctionne correctement pour être utilisé à chaque fois qu'il fait chaud. Notez cependant que l'utilisation de l'air climatisé fait augmenter substantiellement la consommation d'essence.
Si vous procédez vous-même à des réparations ou des vidanges, faites en sorte de disposer des huiles usées de manière sécuritaire et sans danger pour l'environnement. Plusieurs villes offrent justement des systèmes de collecte non seulement pour les liquides mais aussi pour les batteries, les pneus et les autres produits dangereux provenant des véhicules.
Si vous avez des doutes, posez des questions à votre mécanicien ou votre concessionnaire. Respectez l'entretien recommandé et vous éviterez ainsi bien des maux de tête, sans oublier que vous ferez un grand plaisir à Mère Nature. |
Le véhicule passager hérite du moteur hybride ! envoyé par ecodurable le 12/05/2008 @ 15:41
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On en voit de plus en plus. Les véhicules hybrides sont parmi nous ! On les appelle communément hybrides parce qu'ils sont activés par deux sources d'énergie, en l'occurrence, l'essence et l'électricité. Après Toyota et Honda, qui se sont trempées les premiers, qui ont même investi des sommes colossales dans la recherche et le développement, voilà qu'un à un, les constructeurs japonais et américains emboîtent le pas. La plus récente voiture à s'introduire dans ce petit marché est nulle autre que la Saturn Aura, cette marque qu'on avait justement introduite dans le marché nord-américain pour contrer l'invasion japonaise. Saturn, qui tourne plus rondement depuis le renouvellement et l'ajout de produits suivant l'ère Sky, arrive donc avec une motorisation essence/électricité pour son modèle Aura, dont GM avait prévu un volume de ventes très élevé l'an dernier. GM nous promet qu'on n'en est qu'au début de l'arrivée de modèles hybrides, alors que les concessionnaires des différentes marques de GM offriront éventuellement le Saturn VUE Green Line, le Chevrolet Tahoe, le GMC Yukon, la Chevrolet Malibu, le Cadillac Escalade et la camionnette Chevrolet Sierra (bimode) carburant à l'essence et à l'électricité.
Techniquement parlant... L'Aura devant être le modèle populaire de Saturn et qui s'est vu décerner le prix de la voiture 2007 de l'année par les journalistes de l'Association des journalistes automobile du Canada (AJAC), il était prévisible qu'on la munisse un jour d'une motorisation hybride. La mécanique hybride de l'Aura est formée d'un moteur à 4 cylindres Ecotec de 2,4 litres à IMC et d'un moteur-générateur électrique auxquels on a juxtaposé une boîte de vitesses automatique à 4 rapports, le tout commandant le train avant. Ce qui étonne un peu, c'est que l'industrie développe des boîtes de vitesses de plus en plus sophistiquées, comptant jusqu'à sept rapports, dans le but d'optimiser la consommation tout en conservant de bonnes performances. Pourtant, GM décide d'y aller avec une vieille boîte sur cette voiture développée techniquement... Bizarre, quand on sait que la boîte du modèle à moteur à 6 cylindres compte 6 rapports. |
Le citoyen doit connaître le prix écologique des produits envoyé par ecodurable le 06/05/2008 @ 19:21
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La consommation durable ou comment mettre ses actes au diapason de ses convictions. Face aux défis environnementaux que nous devons relever, certains sont parfois tentés de céder à l’impuissance. Pourtant, nous détenons collectivement, c’est-à-dire à 62 millions de consommateurs, les clefs de la croissance durable dans nos cabas, dans nos chariots, dans nos paniers… N’oublions pas que dans «pouvoir d’achat», il y a le mot pouvoir : pouvoir de changer la donne, pouvoir de demander aux entreprises des produits plus économes en énergies ou en emballages, pouvoir de choisir notre modèle de société et celui de nos enfants. L’acte d’achat n’est pas neutre ! C’est un acte militant, un acte engagé capable de redonner du sens à la consommation, à la croissance et au progrès technique. Aujourd’hui, toutes les études montrent que notre modèle de développement économique, fondé sur l’illusion de ressources illimitées, n’est pas viable. Nous prélevons plus sur la nature, sur les écosystèmes, sur les nappes phréatiques, sur les puits de pétrole que la planète ne peut supporter. Nous entrons ainsi, progressivement, dans l’ère de la rareté : rareté des ressources en eau, des sols et des terres cultivables, des ressources fossiles… La principale menace qui pèse sur la croissance de long terme, sur la compétitivité des entreprises et sur le pouvoir d’achat des ménages, c’est la raréfaction des ressources.
Et pourtant, nous disposons des technologies, des intelligences, des entreprises nécessaires pour produire et consommer autrement. Au fond, le Grenelle de l’environnement est la traduction concrète d’une conviction profonde : le développement durable est non seulement possible mais également source de bien-être, de qualité de vie, de croissance et de pouvoir d’achat. Il s’agit bien souvent d’une simple question d’organisation, d’information et d’orientation. La première étape, absolument essentielle, consiste à rétablir la vérité des prix écologiques. Car notre regard n’est pas le même quand on sait, par exemple, qu’une fraise achetée au mois de mars, et donc importée, nécessite vingt fois plus d’énergie qu’une fraise achetée en juin ; que 10 kg de céréales sont nécessaires pour produire 1 kg de viande rouge alors même qu’il n’est pas utile de manger de la viande tous les jours pour être en bonne santé ; que 30 000 litres d’eau sont nécessaires pour fabriquer un écran d’ordinateur ou que la confection de certains vêtements en coton implique un recours massif aux engrais et aux pesticides.
C’est dire l’importance de la réglementation pour l’information du public sur les produits qu’il consomme. Trop longtemps, on a tenu un discours culpabilisateur et moralisateur à l’égard des consommateurs, quand ce sont plus souvent les défaillances de l’étiquetage, le manque de traçabilité des produits, l’insuffisance du contrôle exercé sur les labels ou l’absence de véritable effort pédagogique qui sont en cause.
Il est grand temps d’apprendre à regarder autrement les produits que nous consommons. Cette ambition est au cœur de la sixième édition de la Semaine du développement durable qui a eu pour thème central «la production et la consommation durables». Elle s’inscrit dans le droit fil du Grenelle de l’environnement dont l’une des premières réalisations concrètes fut la création d’un bonus écologique au profit des véhicules émettant le moins de CO2. Or, sur ce terrain, nous voulons aller plus vite et plus loin. Le futur projet de loi Grenelle qui sera présenté au Parlement avant l’été, proposera de généraliser l’étiquetage environnemental des produits et des services. L’idée est d’indiquer de façon claire et visible, avant la fin 2010, le prix écologique d’une première série de produits de consommation courante. De plus, et dans le même esprit que le bonus écologique, nous souhaitons étendre les dispositifs visant à instaurer un avantage compétitif au profit des produits les plus vertueux financés par les produits équivalents les plus polluants.
La puissance publique a un rôle de premier plan à jouer pour éclairer le citoyen et pour lui permettre d’accorder ses actes d’achat avec ses convictions. Il s’agit de donner à cette nouvelle majorité de consommateurs, trop longtemps silencieuse, la capacité de voter, tous les jours et au quotidien, en faveur d’un autre modèle de croissance, responsable et durable. |
Le recyclage des piles : entre dire et faire envoyé par ecodurable le 05/05/2008 @ 18:47
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Vous attirez ce matin notre attention sur le recyclage des piles parce qu'il semble bien, d'après un sondage qui vient de paraître que nous ne mettons pas toujours en accord nos déclarations et nos gestes. Ce sondage réalisé par l'IFOP pour la société de retraitement Batribox est clair, net et sans bavure. Plus des 2/3 des piles et batteries usagées finissent dans la nature, à la décharge où elles sont incinérées avec les ordures ménagères. Et nous utilisons pas moins d'1 milliard de piles par an qui vont ainsi polluer les sols (ou vont contaminer la biosphère par leurs émanations toxiques lorsqu'elles sont incinérées). C'est bien pour cela que les piles sont considérées depuis 1991 comme des produits dangereux et que les particuliers ont l'obligation, depuis 1999, de les déposer dans des conteneurs spéciaux. Imaginez qu'une pile bouton au mercure jetée dans la nature pollue 1m3 de terre et 1.000m3 d'eau pendant 50 ans. Nous sommes 87% à déclarer que nous rapportons nos piles usagées alors que seulement 30% des piles sont collectées, un fossé énorme sépare donc encore les gestes des bonnes intentions. Et le mérite de ce sondage, c'est de nous en donner les raisons, 56% des français ignorent à quoi sert la collecte des piles et 79% déclarent que s'ils la savaient, ils les déposeraient plus volontiers dans les points de collecte. Et bien, il faut savoir que non seulement le retraitement des piles supprime une pollution dangereuse pour la vie des humains, des animaux et des plantes mais il permet aussi de limiter l'extraction de métaux comme le fer, le manganèse, le zinc, le nickel, le cobalt, le plomb dont les prix explosent et dont les gisements ne sont pas infinis. 50 à 65% des métaux peuvent être récupérés dans nos piles et batteries usagées. Des métaux récoltés qui serviront à la fabrication de nombreux objets de notre quotidien comme les canettes, les vélos, les clefs, de nouvelles piles, des couverts. 2 petites piles suffisent pour fabriquer 1 clef, 3 pour une petite cuillère. Où pouvons-nous déposer nos piles usagées ? Dans toutes les déchetteries dans des conteneurs prévus à cet effet, dans toutes les mairies, les grandes surfaces et chez de plus en plus d'artisans et de commerçants. Et ce serait bien de trouver dans toutes les entreprises et tous les établissements scolaires des petites boites pour nous en débarrasser encore plus facilement. C. Buchet |
Des "aliens" qui n'ont rien de créatures de science fiction envoyé par ecodurable le 02/05/2008 @ 17:20
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Ce n'est pas de la science fiction, c'est ce qu'on appelle les espèces invasives, ces animaux ou végétaux qu'on a introduit chez nous, volontairement ou non et qui sont en train de faire des dégâts. Il y a quelques jours les préfectures de Loire-Atlantique, de Vendée et du Morbihan ont annoncé qu'elles allaient partir à la chasse aux Ibis sacrés, qu'on avait introduit en 75 et qui sèment la terreur auprès d'autres oiseaux sur la côte atlantique. Mais il y a aussi les petites coccinelles asiatiques qu'on a vendu dans les jardineries pour éradiquer les pucerons sur les rosiers et qui sont en train d'envahir non seulement la France, mais aussi l'Allemagne et la Belgique. En Polynésie, c'est un escargot carnivore américain qu'on a introduit pour se débarrasser d'un autre escargot, qu'on avait également introduit à des fins alimentaires mais qui se reproduisait trop. Là, on s'aperçoit qu'en quelques décennies, il a éradiqué 59 espèces locales. Il y a aussi les insectes importés par erreur, si on peut dire, les moustiques dans les pneus usagés, ou le frelon d'Asie dans des caisses en bois et qui aujourd'hui décime les ruches dans le sud-ouest. Tous ces animaux, dans leur pays d'origine, avaient des prédateurs. Ici, ils règnent en maitres. Selon l'Union Européenne, qui est en train de se pencher sur la question, il y a des risques sanitaires, notamment d'allergie et surtout des problèmes économiques. Le rapport de Bruxelles pointe par exemple une méduse en Mer Noire qui fait perdre 17 millions de dollars par an aux pêcheurs d'anchois ou encore les inondations qui se multiplient en Allemagne et qui font chaque année 40 millions d'euros de dégâts à cause d'un rat musqué et d'une plante qui à eux deux provoquent une véritable érosion des berges des rivières. Et bien sûr, ce sera toujours moins cher de détecter très vite le problème que de lutter ensuite. La Commission Européenne consulte en ce moment le public sur Internet, c'est jusqu'au 5 mai. Les particuliers, mais aussi les industriels les ONG peuvent suggérer des solutions sur le site de la Commission. B. Bonte |
Londres 2012 : les jeux sobres en carbone ? envoyé par ecodurable le 01/05/2008 @ 10:28
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Si les organisateurs des jeux Olympqiues de 2012 à Londres vont au bout de la démarche, on pourra dire que ce sera un vrai tournant. Ils ont choisi il y a un an déjà, soit 5 ans avant les JO, un cabinet d'études belge, parmi 80 dans le monde. Et ce Belge est sur le point de leur livrer, clé en main, la méthode pour que le bilan carbone de l'ensemble des Jeux soit diminué d'un quart. A côté de ça, la Coupe du monde de rugby française, les jeux de Turin, qui ont déjà oeuvré dans cette voie écolo, font figure de débutants. Parce que cette fois, Frédéric Chomé a identifié absolument tout : les transports évidemment mais aussi toute la construction des stades, les camions, les matériaux. Il suggère par exemple au moins 80% d'acier recyclé pour les tribunes, pas d'aluminium, le moins possible de plastique. Pour les stades temporaires, il y en aura une centaine, il compte le CO2 lié au montage, mais aussi au démontage. Dans le village olympique, il suggère de le faire en bois paille puisque la structure en bois est alors considérée comme un puits de carbone. Evidemment il y a les transports : il va falloir acheminer tout le monde sur cette île. Pour les athlètes et les officiels, le CIO n'est pas prêt à leur interdire l'avion. En revanche, pour les 2 millions de visiteurs, pour les convaincre de venir en car ou en train, on pourrait leur payer une partie du billet ou de l'hôtel sur place. Si tous les visiteurs venant d'Europe de l'ouest viennent autrement qu'en avion, on gagne 15% d'émissions de gaz à effet de serre. Et puis les organisateurs sont d'accord pour convaincre les marques partenaires. Par exemple, le gros sponsor Hi-fi pour qu'il génère moins de carbone dans la fabrication de ses téléviseurs. Et ça a un impact mondial parce qu'on sait que beaucoup de gens rachètent une télé pour les JO. Is ont même calculé que le renouvellement de toutes ces télés allait générer deux fois le total des émissions de CO2 des Jeux eux-mêmes. Idem pour les produits dérivés : il faudra que les marques, Coca ou autres, s'engagent sur le lieu où ils font fabriquer. Tout ça c'est pas juste un délire de belge, c'est une commande du CIO qui voudrait faire de Londres 2012 une base qui serait encore améliorée aux Jeux de 2016, de 2020 et ainsi de suite... pour arriver à des Jeux en 2050 neutres en carbone. Autrement dit qui ne contribueront plus du tout au réchauffement de la planète. B. Bonte |
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