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Construction d’un port méthanier dans le Médoc : le scandale. envoyé par ecodurable le 12/06/2008 @ 21:20
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Une décision provoque votre colère, celle de la société Fourgas qui maintient son projet de vouloir construire un port méthanier à la pointe du Médoc…
Oui, vouloir implanter un port méthanier, c'est-à-dire un site industriel de stockage et de regazéification du gaz naturel (que l’on transporte liquéfié pour gagner en volume). Cela sur les rives de la Gironde, dans l’une des régions de France des plus préservées au plan naturel, est une véritable hérésie. Ce projet a déjà déclenché à l’automne une énorme vague de protestation des 2 rives de l’estuaire et qui va reprendre au Verdon sur mer, sur le site même du projet.
Un projet d’autant plus aberrant qu’il ne répond à aucune nécessité d’ordre économique et il y a en France suffisamment de terminaux gaziers associés et l’on risque même d’aller vers des surcapacités au regard de notre consommation nationale. Avec l’extension des capacités à Montoir de Bretagne, qui devrait se réaliser rapidement et les constructions en cour à Fos Cavaou, le gaz importé par les terminaux méthaniers en France (c'est-à-dire sans compter les arrivées par gazoducs) passera de 17 à 32 Gm3 par an en 2014. Des chiffres à mettre en relation avec la consommation totale française de 50 Gm3. Toute création supplémentaire de terminal méthanier est pour les spécialistes surdimensionnés.
Qu’est-ce qui peut donc motiver cette société à vouloir construire cette infrastructure ?
Tout simplement parce que la société privée derrière ce projet vise à bénéficier à bon compte d’un lieu de stockage en occupant l’emplacement d’un ancien port pétrolier aujourd’hui démantelé. Mais à quel prix ! Pollution visuelle, à 400 m seulement du 1er port vert de France, inauguré il y a 1 an et demi ! Bruit, odeur à seulement 500 m des premières habitations. Rejet d’eaux chlorées dans la Gironde à proximité des bassins aquacoles et des marais riches en frayères. Tout cela contre l’avis de la population du Verdon qui s’est prononcé à 68% contre ce projet lors d’un référendum municipal contre l’avis des élus des 2 rives de l’estuaire. Contre l’avis du secrétaire d’Etat en charge des Transport, Dominique Busserau, ce projet est tout simplement indécent.
Il est grand temps que le Ministre d’Etat, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, Jean-Louis Borloo, fasse lui aussi entendre sa voix. L’identification d’un complexe industriel dans cette zone en contradiction complète avec les objectifs du Grenelle de l’Environnement. Il en va de la crédibilité même de l’Etat. C. Buchet |
Le recyclage du papier est un secteur qui marche bien… ?! envoyé par ecodurable le 11/06/2008 @ 19:18
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Oui, pas moins de 2.400 sociétés travaillent dans le recyclage du papier et grâce auxquelles plus de 58% des papiers et cartons utilisés en France sont aujourd’hui recyclés (soit 48,9 millions de tonnes de papier et cartons pour la seule année 2006).
Un secteur qui a encore un fort potentiel de développement. D’une part parce que nous consommons toujours plus de papier, nous sommes loin de l’ère du « sans papier » prédit par certains experts il y a quelques années. La consommation de papier dépasse aujourd’hui les 102 millions de tonnes par an et connait une croissance annuelle sur ces 15 dernières années de 2,6%. Et puis aussi, et surtout, parce que nous pouvons aller encore plus loin dans le recyclage du papier.
Les plus gros utilisateurs sont aujourd’hui la presse et l’emballage, les particuliers que nous sommes pouvons aller bien plus loin en ayant beaucoup plus recours à des papiers toilette, mouchoirs, essuie-tout qui continuent d’être fabriqués en majeure partie à partir de fibres vierges.
Cela pour une raison simple c’est que la cellulose « fraiche » permet d’obtenir un papier d’aspect plus luxueux, blanc et brillant. Les rouleaux de papier toilette 100% recyclés apparaissent moins glamour, pourtant ils permettent d’économiser pour leur production 90% d’énergie et consomment 3 fois moins d’eau comparé à la fabrication du papier non recyclé.
Quant aux technique de désencrage, souvent mises en avant par les détracteurs du papier recyclé, elles sont aujourd’hui nettement améliorées et particulièrement si on ne cherche pas à obtenir un blanc parfait.
Il est par ailleurs probable que l’on puisse rapidement arriver à produire des papiers et des cartons recyclés de plus en plus blancs de façon naturelle et écologique de par l’utilisation de la pulpe de betterave, des recherches sont actuellement en cours...
Car au terme de la transformation de la betterave en sucre, il reste un résidu qui est justement la pulpe de betterave et il en reste en Europe pas moins de 6 millions de tonnes… 6 millions de tonnes de fibres végétales dont on ne sait que faire, et qui pourraient tout à la fois améliorer le blanchiment du papier, remplacer les additifs minéraux servant à améliorer l’opacité du papier, et constituer un précieux complément de ressources pour les betteraviers.
Comme quoi, le développement durable nous réserve bien des surprises, de bonnes surprises ! C. Buchet |
Grenelle de l’environnement, une réussite ? envoyé par ecodurable le 10/06/2008 @ 18:47
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Demain, le Conseil des ministres examinera le projet de loi issu des réflexions du "Grenelle de l’environnement". Un projet de loi qui déçoit les ONG écologistes.
Oui parce que si la plupart des ONG reconnaissent qu’avec ce projet de loi, nous sommes en présence du plus important ensemble de réformes écologiques jamais envisagé en France ! Un projet de loi jugé globalement fidèle aux 273 engagements issus des tables rondes, il soulève bien des inquiétudes et des interrogations. C’est ainsi que Nicolas Hulot estime que certaines des mesures les plus importantes ont, soit disparu, soit été affaiblies, soit sont repoussées à plus tard ! et de considérer que le niveau de rupture nécessaire pour répondre efficacement aux impératifs de la crise écologique.
Sa fondation vient de rendre public un rapport qui demande explicitement au gouvernement et aux parlementaires de réintégrer dans la loi ces mesures clefs comme par exemple, la contribution climat énergie, l’opposabilité de la nature aux grands projets d’infrastructures ou le fait que la rénovation du bâtiment existant ne bénéficie pas d’un plan à la hauteur de l’enjeu.
De façon générale, les associations environnementales s’inquiètent que ce projet de loi ne rentre pas davantage dans le concret, en ne donnant pas de visibilité sur la mise en œuvre des objectifs et de grandes mesures adoptées.
Le Grenelle n’est pas terminé, c’est maintenant que tout commence en fait dans le concret des situations d’où l’inquiétude pour les défenses de l’environnement que la discussion de cette loi au Parlement ne soit pas repoussée à l’automne mais ait lieu en juin comme cela était initialement prévu (l’adoption de ce texte avant que la France ne préside l’UE aurait été un symbole fort).
Tous les acteurs représentatifs de la société française (ONG, syndicats, patronat, collectivités territoriales, Etat) sont parvenus à un consensus équilibré en octobre 2007 lors des tables rondes du Grenelle, c’était un premier et beau succès ! Mais la réussite du processus du Grenelle de l’environnement n’est pas joué !
Tout va dépendre maintenant de la volonté politique de mettre en œuvre les engagements de plus rapidement possible. C. Buchet. |
Journée des Océans: forte vague de manifestations de sensibilisation. envoyé par ecodurable le 09/06/2008 @ 19:20
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Oui, et tant mieux, on commence enfin à regarder avec intérêt les Mers et les Océans. Eric Tabarly disait que "la mer, pour les Français, c’est ce qu’ils ont dans le dos lorsqu’ils regardent la plage".
C’est heureusement de moins en moins vrai, même si, les mers et les océans n’ont encore jamais été au cœur des préoccupations environnementales. A l’exception de la question de la pêche, la mer a été la grande oubliée du Grenelle de l’environnement. Pourtant la mer est notre ultime poubelle, là où tout finit par arriver par le biais des rivières, des fleuves et des estuaires, et également par voie atmosphérique.
On le sait bien mais nous sommes trop nombreux, à nous en accommoder, en pensant qu’il faut bien mettre quelque part nos déchets et qu’à tout prendre c’est peut-être bien au fond des mers qu’ils sont les moins gênants. Mais aujourd’hui, les mers n’en peuvent plus et l’on s’approche dangereusement du point de rupture d’équilibre, d’où la nécessité de se mobiliser au niveau international non seulement pour la sauvegarde de la mer mais aussi parce que les mers et océans recèlent toutes les solutions pour notre avenir.
Sa biodiversité est inouïe, elle représente 80% de la biodiversité de la planète. L’utilisation croissante du milieu marin est en train de révolutionner la recherche en médicaments. La mer est une ressource d’énergie renouvelable extraordinaire (dont nous avons à peine conscience des fantastiques opportunités).
Un grenier alimentaire en algues, en phytoplancton auquel nous aurons de plus en plus recours. Une réserve de minerais inégalée qui soulève bien des questions d’ordre écologique mais aussi juridique.
La communauté internationale se doit de définir un nouveau droit de la mer pour mille et une raisons afin d’élaborer une gouvernance mondiale des océans. On a quasiment oublié jusqu’ici les questions maritimes et pourtant la mer est le rivage de notre avenir ! Elle qui représente 72% de la superficie de la terre qui est bien pour cela la planète bleue. |
Baisse des ventes en supermarché envoyé par ecodurable le 08/06/2008 @ 20:29
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Enfin, les premiers effets du pic pétrolier commencent à se faire sentir de manière positive : les grandes surfaces, dont on connait l’impact sur le commerce local, et dont on ne compte plus les méfaits des implantations en périphérie des villes, ont connu au mois d’avril une baisse historique de fréquentation. Une étude de l’Iri (Information Ressources Inc.) est éloquente : la vente des produits de grande consommation a diminué de 4,1 % en avril. A titre de comparaison, le mois de janvier 2008 avait connu une baisse de 0,6 % par rapport à janvier 2007. Pour les mois de février et mars, on pouvait observer des chutes respectives des ventes de 0,7 et 1,8 %. « Les consommateurs s’adaptaient jusqu’ici à la hausse des prix en trouvant d’autres solutions, comme acheter des marques de distributeurs », précise Olivier Géradon de Vera, vice-président d’Iri France.
La hausse des prix est plus soutenue sur les premiers prix (+ 7,2 %) que sur les marques de distributeurs (MDD) et les marques nationales (respectivement 5,2 et 4,6 %).
« La quasi-totalité des catégories de produits est touchée par cette baisse, les consommateurs ont bel et bien décidé de baisser leur volume de consommation », ajoute-t-il. La baisse la plus spectaculaire est celle concernant les liquides, avec plus de 10 % d’articles vendus en moins.
La baisse constatée en avril est donc critique et dépasse les chiffres du premier trimestre entier, qui tournaient autour de 3 %. Pour Olivier Géradon de Vera, il s’agit d’abord d’une « prise de conscience des ménages français, car l’inflation a beaucoup moins augmenté lors du mois d’avril (0,16 %) que sur le premier trimestre (4,9 %) ».
Le cabinet explique aussi la baisse de volumes en avril par les nouveaux comportements des consommateurs face à la flambée des prix des carburants. Ils hésitent désormais à prendre la voiture pour faire leurs courses et “rationalisent” davantage leur consommation. |
Une révolution est en train de prendre corps au Japon et en Chine, la révolution des baguettes… envoyé par ecodurable le 06/06/2008 @ 19:22
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Oui, c’est une bonne nouvelle, imaginez les 127 millions de japonais utilisent chaque année en moyenne 222 paires de baguettes jetables, soit 90.000 tonnes de bois qui, après un usage unique, sont incinérées avec le reste des ordures ménagères. Le Japon consomme ainsi chaque année quelque 25 milliards de paires de baguettes en bois jetables. Chiffre auquel j’ajoute la propre consommation de la Chine, 63 milliards de paires de baguettes par an. Ce qui alimente certes une industrie de 100.000 personnes mais provoque de sérieuses saignées dans les forêts, si précieuses pour stopper l’avancée du désert et si nécessaires pour l’absorption du Co2. Pour remédier à ce gaspillage collectif, le Ministère de l’Agriculture Japonais a déjà lancé l’été dernier, une campagne de sensibilisation pour que les baguettes ne soient plus jetées mais récupérées, pour être transformées en biocarburant. Des boîtes pour recueillir les baguettes usagées commencent à proliférer. Encore mieux, on commence à trouver « tendance » au Japon de venir dans les lieux de restauration avec ses propres baguettes, que l’on vous rend propre au moment de l’addition et de plus en plus de restaurant proposent une réduction pour ceux qui apportent leurs baguettes. La Chine tente également de restreindre l’usage des baguettes jetables en étant, elle, plus directive, en ayant récemment imposé une taxe de 5% sur les baguettes jetables. Quant à utiliser des baguettes en plastique ou en inox, comme c’est le cas en Corée du Sud, dans les restaurants de Séoul, le Japon n’y semble manifestement pas prêt et la Chine a quelques progrès à faire au plan de l’hygiène pour que cette pratique inspire vraiment confiance.
En tous cas, la révolution de la baguette est en marche, une manière toute asiatique de combattre le gaspillage et d’économiser ce bien précieux qu’est le bois ! C. Buchet |
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