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Les incendies de forêt bientôt pris de vitesse envoyé par ecodurable le 22/04/2008 @ 05:36
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Alors que 600 pompiers français, italiens, portugais ont achevé ce week-end un premier exercice commun de lutte contre les incendies de forêts, de nombreux progrès sont à espérer dans cette lutte et cela grâce à un système informatique ultra-performant qui devrait être opérationnel dès cet été. Oui, c'est le projet FIRE, qui consiste, grâce à la rapidité de l'ordinateur, à anticiper l'évolution de l'incendie. Cela à partir de quelques paramètres de base comme le vent, le relief, l'humidité, le type de végétation. Pour aller ainsi plus vite que le feu, en anticipant sa propagation, cela devrait permettre aux sapeurs-pompiers d'améliorer encore leur efficacité. Ce ne seront plus les sapeurs pompiers qui seront pris de vitesse mais les incendies car ce système informatique va permettre aux pompiers de se poster aux meilleurs endroits et avec les moyens adéquats et donc de mieux gérer leur combat contre le feu. Un système associé de capteurs, qui sera opérationnel dès cet été en Provence, devrait encore permettre de gagner en rapidité d'intervention. Déjà l'été dernier, le combat contre les feux de forêts a marqué des points : 4.700 hectares seulement ont été incendiés, soit le quart des quelques 13.600 ha brûlés en moyenne annuelle sur les 10 derniers étés (un résultat parmi les meilleurs de ces 30 dernières années). Un résultat que l'on doit d'abord aux 33.000 sapeurs-pompiers des départements méditerranéens et du Sud-Ouest mais aussi au meilleur respect de l'obligation légale de débroussaillement que les maires se doivent de contrôler. Avis aux nouveaux élus. Et puis quand on sait que 38% des feux de forêts procèdent d'une malveillance, il n'est pas inutile de dire que l'engagement accru de forces de police et de gendarmerie ont permis d'identifier 36 auteurs de feu. Des pyromanes qui risquent gros comme en témoigne la condamnation par le tribunal correctionnel de Toulon à 7 ans de prison et à 440.000 euros de dommages et intérêts pour l'auteur d'un incendie ayant détruit 200 ha dans le Var en 2005. Fort de tout cet arsenal et avec l'aide de ce nouveau système informatique, il est permis d'espérer que l'on fasse baisser encore ce chiffre de 4.700 ha de forêts brulés. Une forêt dont nous avons tant besoin pour l'absorption du Co2. C. Buchet |
Des "routes propres" pour combattre la pollution envoyé par ecodurable le 18/04/2008 @ 17:40
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Il est permis de rêver ce matin puisque nous avançons peut-être vers des routes moins polluantes, voire même dépolluantes. Oui, n'allons pas trop vite quand même en besogne, mais de nouveaux procédés de fabrication des routes s'annoncent, en effet, extrêmement prometteurs. On sait que l'asphalte qui constitue nos routes est fabriqué à partir d'un mélange de granulats (c'est-à-dire principalement de sable, de graviers) et de bitume, un bitume qui procède directement du pétrole. Devant l'envolée du prix du pétrole, mais aussi dans un souci environnemental les constructeurs de routes se sont lancés dans la recherche d'autres types de revêtements et on a déjà trouvé différents types de liants pour agglomérer les granulats sans avoir recours au pétrole. Et cela est d'autant plus intéressant que le revêtement n'a plus besoin pour être chauffé à 150°, voire 170°, comme pour le bitume mais seulement à 110° ! Cela n'a l'air de rien, 40° de moins pour la pose mais ce sont d'importantes économies d'énergie (de l'ordre de 40%) qui sont ainsi réalisés. Et, en prime, durant le chantier, il y a une baisse, selon les procédés, de 20 à 50% des émissions de monoxyde de carbone. Un autre procédé est peut-être encore plus surprenant, puisque l'on teste actuellement un revêtement routier qui pourrait même absorber une partie de la pollution des voitures, notamment les oxydes d'azote, particulièrement toxiques. Pour cela, plusieurs constructeurs ont eu l'idée d'incorporer dans le revêtement du dioxyde de titane qui, à l'air libre et sous l'effet de la lumière, absorbe et détruit en partie les oxydes d'azote (un procédé qui pourrait réduire de 20% la pollution automobile). Le problème, c'est que la production de dioxyde de titane aboutit à d'importants rejets dans l'atmosphère de particules de carbone mais aussi d'oxyde d'azote et de soufre. Rien n'est simple, mais ces expérimentations montrent combien tout à la fois avec un pétrole cher et un souci environnemental, il y a bien des solutions qui se profilent à l'horizon. On le voit, le développement durable s'avère de jour en jour un formidable catalyseur de la recherche et du progrès mais un progrès qui réconcilie croissance et art de vivre. C. Bechet |
Plan pour la dépollution de la mer méditerranée envoyé par ecodurable le 17/04/2008 @ 19:43
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L'Union européenne se dote enfin de moyen pour contribuer à dépolluer la mer Méditerranée, une mer particulièrement menacée. Oui, c'est une excellente nouvelle ! La Commission européenne et la Banque européenne d'investissement prévoient de tout mettre en oeuvre pour dégager 2,1 milliards d'euros pour aider 8 pays de la méditerranée méridionale et orientale (l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et la Syrie) à combattre la pollution dans leurs zones les plus sensibles. Et ce n'est pas un effort inutile, la dégradation de la Méditerranée menace la santé de 143 millions de personnes vivant sur son littoral et porte atteinte au développement de secteurs économiques clefs comme la pêche et le tourisme. Un tourisme méditerranéen en plein développement, 175 millions de visiteurs viennent déjà chaque année sur le littoral méditerranéen et en 2025, on estime qu'il y aura chaque année quelque 235 à 253 millions de touristes à fréquenter chaque année la belle bleue. Une mer parmi les plus riches de la planète au plan de la richesse de la faune et de la flore mais particulièrement menacée par la pollution qui provient à plus de 80% de la terre. Alors que les eaux de la méditerranée se renouvellent lentement, il faut savoir que plus de la moitié des agglomérations urbaines méditerranéennes de plus de 100.000 habitants ne disposent pas de stations d'épuration, plus de 80% des décharges des pays de la méditerranée méridionale et orientale ne sont pas contrôlées. Métaux lourds, déchets agricoles, matières organiques polluantes et même des substances radioactives forment dans les eaux bleues un triste cocktail. 44 projets à ce stade ont été retenus dont plus de la moitié, et c'est normal, 57% exactement, concernent les eaux usées urbaines. L'objectif étant d'éliminer 80% des sources de pollution d'ici 2020. Un objectif qui paraît bien difficile à atteindre par rapport aux sommes que l'on pense dégager. Mais il est permis d'espérer que lors du sommet de Paris, le 13 juillet prochain, qui va lancer l'Union pour la méditerranée, chère à Nicolas Sarkozy, on puisse donner un bon coup de pouce supplémentaire. La sauvegarde de la méditerranée, une mer dont on aura de plus en plus besoin, ne serait-ce qu'au plan de la recherche thérapeutique de par la richesse de sa flore est à ce prix. Et c'est pas cher payé ! C. Buchet |
Les peintures écolo envoyé par ecodurable le 16/04/2008 @ 18:06
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Les peintures se mettent au vert. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers ces nouvelles peintures plus respectueuses de l'environnement et de notre santé. Les peintures classiques, qu'elles soient Glycéro ou à l'eau sont composées, de solvants, de colorants et de liants nocifs. Quand on applique ces peintures, un certain nombre de produits se diffusent dans l'air, imprégnant les tissus et moquettes et sont présents pour longtemps dans l'air que l'on respire. Ces composés que nous inhalons sont issus de dérivés du pétrole, on les appelle les composés organiques volatiles. Des composés organiques volatiles néfastes tout à la fois pour l'environnement et notre santé. L'UE a pris les grands moyens : au 1er janvier 2010, les composés organiques volatiles ne devront pas dépasser 30 gr/litre et depuis l'an passé le niveau de composés organiques volatiles est obligatoirement indiqué sur l'emballage. Soyez donc vigilant quand vous achetez de la peinture, surtout s'il s'agit de la chambre de bébé ! Optez plutôt pour les peintures labellisées NF Environnement ou du logo européen, une petite fleur avec des étoiles en guise de pétales dont les seuils de composés organiques volatiles anticipent sur l'échéance 2010. Sachez qu'il existe des peintures presque à 100% naturelles, des peintures conçues à partir de matières premières naturelles et renouvelables, une association d'huiles végétales de cellulose, d'eau. Avec ces peintures, il n'y a aucun dégagement de composés organiques volatiles, elles ne contiennent pas de solvants, ni de produits pétroliers. Elles sont en plus de meilleure qualité : - le pouvoir de pénétration (grâce à l'huile de lin notamment) est meilleur. - Elles sont perméables à la vapeur d'eau et donc " respirent " - Et elles ont une excellente capacité de vieillissement. Seuls inconvénients, les peintures naturelles sèchent moins vite et s'appliquent moins facilement. Question prix, elles sont tout à fait comparables à leurs homologues synthétiques mais on en plus, ce qui est loin d'être négligeable un meilleur rendement. De nouvelles peintures qui combinent performance, respect de l'environnement et de la santé. C. Buchet |
La pêche, victime d'une guerre économique ? envoyé par ecodurable le 15/04/2008 @ 20:19
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Les pêcheurs de Boulogne sur Mer, qui ont mené tout au long du week-end end des opérations escargots, notamment sur l'autoroute A16, restent très mobilisés pour protester conter la réduction des quotas de pêche au cabillaud. L'espèce est-elle vraiment menacée ? Incontestablement oui ! Mais le problème est bien plus compliqué qu'il n'y paraît. Il faut de temps en temps mettre les pieds dans le plat, alors allons-y ! Il y a une véritable guerre économique pour la pêche au cabillaud entre l'Union européenne et 2 pays extra en dehors de l'Union : la Norvège et la Russie. L'Union européenne a, en tout et pour tout, autorisée pour l'ensemble des pays de l'Union, que soient pêchées cette année 34.000 tonnes de cabillauds pour permettre à l'espèce de se maintenir, tandis que la Norvège et la Russie se sont arrogés le droit de pêcher 640.000 tonnes de cabillauds ! Cette surpêche par la Russie et la Norvège contribue grandement à la diminution des stocks et à la nécessité pour l'UE afin de maintenir l'espèce de baisser ses stocks de capture. Une mesure qui passe mal alors que les quotas autorisés pour 2008 sont déjà pratiquement atteints. Les quotas sont assurément une nécessité, à moins de trouver mieux, Philippe Cury, directeur du Centre de recherche halieutique méditerranéenne et Yves Miserey sortent dans quelques jours un livre remarquable qui fait peur : " une mer sans poissons ". Un livre qui montre que l'effondrement brutal et irréversible des ressources halieutiques n'est plus une hypothèse fantaisiste. Mais pour défendre et les poissons et ses pêcheurs, l'UE doit se battre pour que les pays européens extérieurs à l'UE aient une politique de pêche responsable. Même si ce n'est pas simple, l'UE étant tributaire du gaz et du pétrole norvégien et russe. Aux organisations internationales de tenir leur rôle, une conférence mondiale sur la pêche devient de jour en jour une nécessité absolue. Ce pourrait être une belle initiative pour la France qui va présider l'Union européenne à partir du 1er juillet. C. Buchet. |
Les algues au secours de la planète envoyé par ecodurable le 14/04/2008 @ 20:23
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Vous arrivez ce matin avec 2 projets étonnants, qui ont un point commun : l'élimination du CO2 à partir des algues. Oui, les algues n'en finissent pas de nous accompagner de leurs bienfaits. On connaît l'apport des algues dans la lutte contre la malnutrition, leur utilisation en cosmétologie, leur apport en molécules médicamenteuses et pour l'industrie avec les bioplastiques. Et bien les algues peuvent en plus nous donner un sérieux coup de main dans la lutte contre le CO2. Car pour se développer, les algues ont la bonne idée de se nourrir de Co2 et de se reproduire à toute vitesse. Un laboratoire américain, Green Fuel Technologies, vient ainsi de mettre au point un bioréacteur rempli d'algues que l'on couple à des centrales thermiques qui émettent du CO2. Les algues parviennent grâce à un ingénieux système à en absorber plus de 80% par un fort ensoleillement et encore plus de 50% en cas de moindre luminosité. Ce n'est pas tout, les algues, lorsqu'elles ont atteint leur croissance maximale, sont remplacées, séchées, et sont valorisées pour servir soit de protéines végétales, soit pour être transformée en éthanol, méthanol ou en biodiesel. Une manière intelligente de produire des biocarburants sans faire pression sur la filière alimentaire. Dans le même esprit, et de façon bien plus lumineuse (c'est le cas de le dire), une société française, Tyca, basée à Libourne, propose des lampadaires écologiques avec des algues. La lumière favorise la croissance des algues, algues qui vont absorber le CO2 mais aussi les autres polluants à commencer par les métaux lourds. (Les algues absorbent 40 fois plus de CO2 qu'un arbre). Des lampadaires qui rendraient grandement service si on les plaçait dans des endroits particulièrement riches en CO2 comme les routes et plus encore, les parkings souterrains. Chaque luminaire pourrait capter 1 tonne de Co2 par an, ce qui est loin, très loin d'être négligeable. On ne peut que souhaiter une expérience grandeur nature du procédé. Comme quoi en France on a des algues et des idées ! C. Buchet |
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