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La pluie, une ressource mal utilisée en France envoyé par ecodurable le 24/03/2008 @ 19:26


En France, nous ne savons pas vraiment tirer parti de l'eau qui nous tombe du ciel. En tout cas très insuffisamment comparé à nos voisins. En Allemagne, 100.000 habitations sont déjà équipées d'un système de récupération des eaux, en France il n'y en a que 8.000 ! Et c'est d'autant plus regrettable que Météo France constate sur ces 100 dernières années une augmentation des quantités des pluies entre 15 et 25% pendant la saison hivernale. Les précipitations représentent maintenant chez nous en moyenne 600 litres d'eau au mètre carré. Une toiture de 100m² peut donc permettre de récupérer environ 60.000 litres/ an. C'est loin d'être négligeable, cela représente la moitié des besoins d'un foyer de 4 personnes et donc de sérieuses économies à la clef ! La difficulté tient au coût de l'installation qui est encore assez élevé, pour installer une cuve de récupération et tout ce qui va avec, (filtration, pompe,...). Il faut compter entre 5 et 6.000 euros. Qu'il nous soit donc permis de faire une suggestion ce matin, depuis le 1er septembre 2007 on bénéficie d'un crédit d'impôt de 25% sur l'installation d'un système de récupération des eaux de pluie. C'est trop peu pour être vraiment incitatif (c'est d'ailleurs, soit dit en passant, ce qu'avait estimé à l'époque la commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale). La récupération de l'eau de pluie a bien des effets positifs pour l'environnement. Elle préserve cette précieuse ressource qu'est l'eau, limite la pollution par un moindre ruissellement de l'eau sur les sols et permet ce qu'on ignore trop souvent de limiter les inondations. Alors s'il vous plait Mesdames Messieurs les politiques, Mesdames Messieurs de l'administration fiscale, portez le crédit d'impôt à 40% ! Il faut que chacun fasse un petit effort !
C. Buchet

Nettoyons les plages ! envoyé par ecodurable le 23/03/2008 @ 18:21


A partir d'aujourd'hui et durant tout le week end, l'association Surfrider Foundation Europe organise une opération de nettoyage des plages et il y a fort à faire puisque 6.400.000 tonnes de déchets seraient encore déversés chaque année dans l'océan. Oui, c'est ce que l'on appelle les macro-déchets. C'est le sac en plastique ou la canette que l'on oublie sur les plages ou qui, abandonné dans la rue, va y arriver par le réseau fluvial, c'est la vieille savate, le vieux pneus, la bombe aérosol etc. Savez vous que sur les plages française du golfe de Gascogne entre 20 et 200 mètres de profondeur, il y a 50 millions de déchets individuels non biodégradables à moins de 9 ans. Le nombre de débris au fond du bassin Nord Ouest de la méditerranée est estimé quant à lui à 175 millions de tonnes (77% serait en plastique dont 92,8% de sachets). Qu'est-ce que ce sera demain si nous ne changeons pas nos comportements, alors que nous serons de plus en plus nombreux ? Le sujet et d'autant plus préoccupant que ces macrodéchets ne sont quasiment pas biodégradables dans le milieu marin pour être en plastique. Seul le soleil peut couper les chaines de ces macromolécules, encore faut-il une vingtaine d'années en mer, les macrodéchets sont là pour longtemps, l'eau absorbant 75% du rayonnement solaire dès les 5 premiers mètres. Un chercheur, Isabelle Poitou vient de soutenir une thèse remarquable qui montre notamment les impacts des macrodéchets. Ils entrainent la mort de nombreux animaux, oiseaux, tortues, mammifères marins qui s'enchevêtrent dans des films en plastiques, des amas de ficelle de ballons. L'absorption de ces substances provoque également des problèmes d'ingestion et perturbe le système endocrinien. Ce que l'on a retrouvé dans l'estomac d'une tortue retrouvée échouée, raide morte en Floride laisse pantois : Morceaux de caoutchouc et de plastique Boulettes de plastiques Epingles à nourrice Morceaux d'éponge synthétique. Fiche d'une corde en polypropylène (si vous doutez, allez demander à un pêcheur ce qu'il ramasse dans ses filets et vous serez surpris !). Et si vous voulez participer ce week end au grand nettoyage des plages mais aussi des rives des étangs et des rivières, vous trouverez les informations utiles sur le site d'Europe 1. Site : Pour vous inscrire à l'opération Initiatives Océans 2008 organisé par Surfrider Foundation Europe : www.initiativesocéanes.org
C. Buchet

L'eau, notre défi majeur envoyé par ecodurable le 20/03/2008 @ 21:38


Aujourd'hui jeudi 20 mars, c'est la journée mondiale de l'eau un défi, pour ne pas dire le défi majeur à relever en ce 21e siècle. Oui, si la communauté internationale ne prend pas rapidement à bras le corps cette question, le 21e siècle pourrait bien être le siècle de la soif, et cela pour 2 raisons : - l'eau douce est un bien rare, 97,5% des eaux de la planète sont des eaux salées impropres à la consommation, l'eau douce ne représente que 2,5% des eaux (et l'eau douce facilement accessible 0,26% seulement !). Non seulement l'eau douce est un bien rare mais, et c'est la seconde cause, elle est très inégalement répartie : Les 2/3 de la population mondiale ne reçoit que ¼ des pluies annuelles. Le déficit en eau de la chine est de ce point de vue révélateur, la chine qui représente 21% de la population mondiale ne reçoit que 7% des pluies. A l'inverse, l'Amazonie avec seulement 3% de la population mondiale bénéficie de 15% des précipitations qui irriguent la planète. 26 pays où vivent 250 millions de personnes ne reçoivent pas le minimum vital de 1.000 m3 d'eau par an et par habitant. Et au total dans le monde, c'est le quart de l'humanité, soit un peu plus d'1,5 milliards de terriens qui n'ont pas accès à l'eau potable. L'ONU a recensé 300 zones où des conflits sont susceptibles d'éclater pour l'accès à des ressources en eau et dénombre un flux annuel provoqué par la pénurie d'eau, de 25 millions de réfugiés dans le monde. Cette journée mondiale de l'eau instituée par les Nations Unies est là pour nous rappeler que l'eau est vraiment le défi majeur du 21e siècle. Un défi que la communauté internationale est tout à fait en mesure de relever si elle s'en donne les moyens car l'accès de chacun à l'eau, et en quantité suffisante, est avant tout une question de moyens c'est 80 milliards d'euros que la communauté internationale doit engager dans les 20 prochaines années. Une somme non négligeable mais presque dérisoire face à l'importance de l'enjeu et il y a urgence !
C. Buchet

La téléprésence envoyé par ecodurable le 20/03/2008 @ 21:35


Un outil vert est en plein essor au sein des entreprises, c'est la téléprésence, une forme de téléconférence ou de visioconférence beaucoup plus sophistiquée et qui offre des avantages tous azimuts. Oui, parce que plutôt que de prendre l'avion, le train, la voiture, stresser pour les horaires, majorer les embouteillages, des déplacements coûteux en temps et en argent, on peut tout aussi bien communiquer et prendre les décisions par le biais d'un dialogue, avec image du correspondant à l'appui, par téléconférence. Le procédé est déjà ancien, ce qui est nouveau, c'est la téléprésence, c'est le même système mais en plus sophistiqué, car il s'agit de donner carrément l'impression aux participants d'être dans la même pièce. Une pièce spécialement aménagée, d'une superficie d'au moins 30 m² avec un décor adéquat, et truffée de grands écrans plasma et de rétroprojecteurs pour que les correspondants apparaissent à taille réelle et sous plusieurs angles. Et le succès est au rendez-vous puisque là où elles existent déjà, les salles de téléprésence sont occupées près de 60% du temps contre 4 à 8% pour les salles de téléconférence. Ce qui provoque de sérieuses économies pour l'entreprise, et épargne à tous bien des émissions de Co2. Un exemple : la société Vodafone, d'une cinquantaine de salles équipée par Tandberg, l'un des 4 grands fournisseurs de téléprésence, a économisé sur 1 an 13.500 vols ! La suppression de ces voyages en avion a permis à cette entreprise de réduire ses émissions de carbone de plus de 5.500 tonnes et de rentabiliser son investissement sur la période d'un an. Sans compter le temps gagné et la fatigue liée au transport épargnée. Le WWf estime qu'on pourrait réduire de pas moins de 22 millions de tonnes les émissions de Co2 en remplaçant 20% seulement des voyages d'affaires effectués au sein des pays de l'UE par des solutions de vidéoconférence. Et l'on se prend à rêver, si dans la même veine, on développait le télétravail (le travail à domicile grâce à la communication permanente permise par internet). Quand on sait qu'aux Etats-Unis par exemple, un employé qui se rend 5 jours par semaine à son travail dégage en moyenne plus de 227 kg de dioxyde de carbone sur 1 an. Si chaque employé pratiquait le télétravail, ne serait-ce qu'un jour par semaine, on imagine l'impact sur les niveaux de Co2, sans parler de la fluidité du trafic !
C. Buchet

Les biocarburants envoyé par ecodurable le 18/03/2008 @ 19:23


Le très renommé magazine Science vient de publier deux études, qui ont fait la une des journaux américains, en révélant que les biocarburants sont responsables de plus d'émissions de dioxyde de carbone qu'ils ne permettent d'en économiser. A la base, l'idée de compenser l'utilisation du pétrole par une énergie verte, issue de l'agriculture était certes sympathique et astucieuse. On savait que les biocarburants allaient émettre du Co2 bien évidemment lors de leur combustion, mais on pensait que ces émissions seraient compensées par l'absorption de Co2 par la plante lors de sa pousse. Or, cette absorption est très loin d'être suffisante, car il faut intégrer toutes les émissions indirectes de Co2, liées à la production d'engrais, au transport, à la transformation des produits. Et puis, surtout, la poussée actuelle en faveur du développement des biocarburants crée des tensions intenables qui bouleversent les marchés, car ils utilisent beaucoup trop de surfaces agricoles, ce qui contribue à la flambée des prix. L'Etat de Sao Paulo, au Brésil (qui s'est lancé à fond dans la culture de la canne à sucre pour faire de l'éthanol) a vu en 5 ans le coût de l'hectare bondir de 113% ! Une augmentation qui favorise la monoculture et on en arrive à importer d'autres régions les légumes, la viande, le lait dont le transport génère bien des émissions de Co2. Une flambée des terres qui conduit à détruire toujours plus de forêts pour accroître les espaces agricoles. En Asie du Sud Est, les forêts tropicales sont par exemple sérieusement entamées pour laisser la place à des plantations de palmier à huile. Une déforestation qui est dramatique puisque les forêts absorbent le Co2 et constituent ainsi de précieux puits de carbone. Le recours aux biocarburants tel qu'il est pratiqué aujourd'hui est davantage une menace qu'une solution. Toute plantation sur une terre aux dimensions finies se fait au détriment des surfaces agricoles ou des forêts et on aura de plus en plus besoin de terres agricoles en raison tout simplement de la croissance démographique mais aussi de l'évolution des régions alimentaires : qu'un chinois augmente sa consommation de bière d'une bouteille par an, c'est 380.000 tonnes de céréales de plus qu'il faudra produire, c'est dire la tension qui pèse et pèsera de plus en plus sur les surfaces agricoles.
C. Buchet

Le compost envoyé par ecodurable le 17/03/2008 @ 19:33


Comment transformer nos déchets en une ressource précieuse, faire tant à la fois de sérieuses économies et tonifier notre jardin pour ceux qui ont la chance d'en avoir un ou nos balconnières, c'est Christian tout l'art du compost une occasion aussi de faire une suggestion aux nouveaux élus. Oui, compost-compost ! on en parle de plus en plus sans toujours savoir ce que c'est exactement, ni surtout comment faire. Le compostage consiste à accompagner la transformation de nos déchets naturels pour en faire un excellent engrais. Et cette transformation s'opère presque toute seule grâce aux micro-organismes que sont les bactéries, les champignons, les vers, les asticots. Il suffit de mettre ces déchets en tas au fond du jardin ou pour une vue plus dégagée de faire des bacs en planches ajourés pour que l'air puisse circuler facilement, une solution plus esthétique et qui évite en plus aux animaux de farfouiller dans les déchets. Et si on habite en ville et que l'on n'a pas de jardin ? C'est sûr, c'est plus difficile mais c'est possible ! à l'exemple de la ville de Rennes où depuis l'an passé des bacs spéciaux en bois sont installés aux pieds d'une vingtaine d'immeubles. Les habitants qui le souhaitent y apportent leurs épluchures de légumes et autres déchets de cuisine sous le contrôle d'un " maître-composteur " spécialement formé, ce qui permet aux participants d'avoir une expérience qui espérons le pourrait se généraliser, d'autant qu'elle permet d'incité à fleurir nos balcons. Avis aux nouveaux élus ! Combien faut-il de temps pour avoir un bon compost ? Comptez 3 à 5 mois. Et on ne manque pas de matières premières puisque les Français jettent en moyenne chaque année 64 kg de produits fermentescibles ce qui représente 30% du poids de nos poubelles ! En limitant le tonnage de détritus, on gagne sur tous les plans : moins de pétrole pour le fonctionnement des incinérateurs, moins de gazole pour les camions de ramassage des ordures, moins de rejets nocifs dans l'atmosphère et donc limitation de l'effet de serre. Et en obtenant en prime un humus idéal pour régénérer nos plantes, ceci en faisant de substantielles économies sur les achats d'engrais et autres terreaux de commerce. Pour ceux qui sont intéressés, vous trouverez sur le site, une liste succincte de ce qui peut être composté et non composté et la référence d'un ouvrage très bien fait qui vous expliquera tout l'art du compost ! car le compost peut-être un art qui peut faire fierté de tout bon jardinier ! Compostable : Marc de café, fragments de tissus naturels (coton, soie, laine), coquilles d'oeufs, balayures et contenu des sacs d'aspirateurs, cheveux, ongles, papier et carton (sauf briques alimentaires), litières de lapins et hamsters, sachets de thé, déchets de fruits et légumes, cendres de bois. Les épluchures, les fruits et légumes gâtés sauf s'ils ont été traités, les tontes de gazon non traité, les fleurs fanées. Non compostable : litières de chats et chiens, cendres de charbon, produits laitiers, couches jetables, restes de viande et de poisson, huiles et graisses, les plantes malades, les produits laitiers Référence Livre : Ken Thompson "Compost, un fertilisant naturel pour le jardinier" Eds Ouest France.
C. Buchet

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