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Un ministère de l'environnement en Chine envoyé par ecodurable le 15/03/2008 @ 18:28


Une bonne nouvelle pour la planète : à l'occasion du Congrès national du peuple, la Chine vient d'annoncer qu'elle va se doter d'un ministère de l'environnement, qui sera même un super-ministère, l'équivalent d'un ministère d'Etat chez nous. Oui c'est une bonne nouvelle, mais à condition bien évidemment que ce futur ministère dispose de moyens financiers suffisants et d'un poids politique suffisamment fort pour faire face à des lobbys puissants. C'est vrai que les autorités chinoises n'avaient plus vraiment le choix, le pays est en passe de devenir le premier pollueur de la planète devant les Etats-Unis. Cette décision ne vise pas seulement à satisfaire l'opinion internationale de plus en plus préoccupée par la dégradation de la situation écologique en Chine, mais aussi à apaiser la population chinoise. Une opinion publique chinoise bien plus préoccupée par l'environnement qu'on ne le pense trop souvent (un récent sondage montre que la dégradation de l'environnement est même devenue la principale préoccupation de la population devant le chômage). De plus en plus d'émeutes, de manifestations ont la pollution pour cause, à l'exemple des paysans de la province de Zhejiang, furieux de voir leurs rizières empoisonnées par les usines avoisinants qui s'en sont pris violement aux forces de l'ordre. Chaque année, selon les données officielles chinoises, ce sont 460.000 personnes qui meurent prématurément à cause de maladies liées à la pollution de l'air et nombreux sont les experts qui considèrent que ce chiffre est minoré, la banque mondiale avance le chiffre de 750.000 décès par an ! Et au rythme effréné de la croissance en chine, (qui doit chaque année créer plus de 25 millions de nouveaux emplois) il y a quelques raisons de s'inquiéter quand l'on pense que la chine qui compte déjà aujourd'hui 20 millions de voitures devrait en avoir plus de 300 millions à l'horizon 2030 et que plusieurs centaines de centrales à charbon sont en cours de construction. Soyons précis, la lutte contre la pollution est possible, mais elle a un prix. La chine consacre aujourd'hui 1,5% de son PIB à la défense de l'environnement alors qu'il faudrait atteindre 3%. C'est 157 milliards de dollars que les autorités chinoises doivent dégager d'ici 2011 si au-delà de l'effet d'annonce de la création d'un ministère de l'environnement, elles veulent vraiment prendre le problème à bras le corps.
C. Buchet

Nouveau cas de déballastage ? envoyé par ecodurable le 12/03/2008 @ 20:32


Un nouveau navire Ecuador Star a été dérouté à Brest pour soupçon de dégazage, on a trouvé une pollution de 24 km de long sur 100 mètres de large ayant été observée dans son sillage à 100 km à l'Ouest de la Bretagne. On a l'impression que les mauvaises habitudes continuent ? Je ne suis pas si sûr ! Plutôt que de voir le verre à moitié vide, c'est le verre à moitié plein qu'il nous faut regarder. La France depuis 4 ans est à la pointe dans le combat contre le déballastage, d'abord la loi Perben II en augmentant le plafond de l'amende de 600.000 à 1 million d'euros, est financièrement dissuasive. Le fait que seuls 3 tribunaux en France gèrent maintenant ces dossiers (Brest, Marseille, Le Havre) ont permis aux magistrats de se spécialiser et d'être ultra compétents. 2 autres éléments sont de nature également à ce que nous gagnions le combat contre ce type de pollution. Le déroutement : on oblige le navire pris en flagrant délit à se dérouter. Cela coûte cher à l'armateur (l'immobilisation d'un navire revient à pas moins de 40 à 50.000 euros par jour). La caution : ce qui a un effet immédiat, avant même le jugement, ce qui est très dissuasif. Le procureur de Brest, Xavier Tarabeux vient de réclamer pas moins de 400.000 euros pour que le navire, qui est un porte-conteneurs battant pavillon libérien, puisse reprendre la mer. Cette législation sévère porte ses fruits, l'on constate au fil des années, à patrouilles égales, de moins en moins de "pollution orphelines", comme l'on dit pratiquement. 13 déballastages ont été constatés en 2004, 7 en 2005, 1 en 2006 et 3 en 2007. Mais ne nous réjouissons pas trop vite, on observe beaucoup plus de rejets au large de l'Espagne. Ce qui montre la nécessité que nos voisins (italiens, espagnols, britanniques) adoptent les mêmes pratiques. C'est une législation commune à l'ensemble de l'Union européenne qu'il nous faut mettre en place sinon on polluera un peu moins là, un peu plus ici, mais notre bien commun la mer continuera toujours à subir les assauts destructeurs de la pollution.
Christian Buchet

Allons-nous droit dans le mur ? envoyé par ecodurable le 12/03/2008 @ 06:26


Allons-nous droit dans le mur ?
L'OCDE vient de publier un épais rapport de plus de 500 pages que vous avez lu pour nous, sur les perspectives de l'environnement à l'horizon 2030. Christian, la question est simple : allons-nous droit dans le mur ? A question simple, réponse simple : oui si nous ne modifions pas notre trajectoire. Et l'OCDE a identifié 4 domaines sur lesquels il est urgent d'agir : 1. Le changement climatique (on s'en doute). 2. L'appauvrissement de la biodiversité (un nombre considérable d'espèces animales et végétales sont fortement menacés). 3. Le manque d'eau. 4. Les conséquences sanitaires de la pollution et des produits chimiques dangereux. Le nombre de décès prématurés liées à l'ozone troposphérique devrait quadrupler et celui des décès prématurés liés aux particules devrait plus que doubler. Bien sûr ces 4 domaines se renforcent les uns, les autres. Ce rapport me semble d'autant plus intéressant qu'il ne se contente pas de tirer le signal d'alarme. Il montre très clairement, les progrès déjà accomplis dans la lutte contre la pollution. Des résultats loin, très loin d'être négligeables ont déjà été atteints dans les pays occidentaux grâce à la prise de conscience de chacun : la pollution d'origine industrielle a été réduite, le couvert forestier a augmenté, de même que le nombre et la taille des zones protégées, les substances appauvrissant la couche d'ozone ont été en grande partie éliminées, et nous faisons de plus en plus attention à notre consommation d'eau et d'énergie. Mais il nous faut aller plus loin, pour une raison simple, c'est que la croissance démographique gomme pour l'essentiel cette amélioration. Nous sommes 6,5 milliards aujourd'hui, nous serons plus de 8,2 milliards en 2030. Et ce qui est très encourageant, c'est que les économistes de l'OCDE ont calculé que l'impact économique de mesures fortes ne réduirait que d'un peu plus d'1% de PIB mondial. Le PIB mondial augmenterait de 97% d'ici 2030 au lieu de 99%, en moyenne cela correspond à une baisse de 0,03 point de pourcentage de la croissance annuelle du PIB à l'échelle mondiale d'ici 2030. Ce qui est très faisable à condition que la communauté internationale se mobilise encore plus fortement dès maintenant. Les coûts d'une action précoce sont bien inférieurs à ceux d'un report de l'action : plus nous agirons tôt, plus la tâche sera aisée et moins elle sera coûteuse. Ce rapport montre avec éclat que relever les principaux défis environnementaux est tout à fait à portée, et sera même créateur de croissance économique, mais à condition de donner un bon coup de volant, dès maintenant !
Christian Buchet

Recyclons les canettes en alu ! envoyé par ecodurable le 10/03/2008 @ 19:18


Vous nous dites tout ce matin sur le recyclage des canettes de boisson, parce que la France peut nettement mieux faire. Oui, il ne s'agit pas de se rajouter une contrainte de plus, mais recycler les canettes c'est simple et c'est un geste qui peut rapporter gros à la planète s'il est massivement pratiqué. Le taux de recyclage des cannettes en France est d'environ 18%, comparativement à 50% dans le reste de l'Europe. Or, il faut 60% d'énergie en moins pour recycler l'acier que pour en fabriquer à partir des matières premières. Le pompon en quelque sorte concerne l'aluminium dont sont faites 24% des canettes que l'on trouve en France, car une tonne d'aluminium recyclé permet d'économiser 95% de l'énergie qui a servi à obtenir le métal la première fois. Et l'aluminium a pour propriété d'être infiniment réutilisable et recyclable à 100% (il faut savoir que 670 canettes permettent de fabriquer un vélo). Un geste d'autant plus précieux pour la planète que l'aluminium a un processus de fabrication initial particulièrement polluant. L'exploitation des gisements de bauxite, nécessaire pour le produire, entraine des déforestations massives, catastrophiques pour les écosystèmes naturels. De plus, l'extraction elle-même est très consommatrice d'énergie et polluante. C'est pourquoi de nombreux pays multiplient les initiatives pour récupérer les canettes en aluminium, en tête le Brésil, qui recycle près de 90% de ses canettes, grâce aux 150.00 brésiliens qui, pour survivre économiquement, collectent les canettes usagées pour les revendre aux usines de recyclage. Notre retard en France est facile à combler ? Il suffit de bien jeter nos canettes usagées dans nos bacs à ordure de produits pouvant être recyclés et de multiplier les collecteurs, là où les canettes sont consommées (station service sur les autoroutes, campus, stades...). L'aluminium est bien trop polluant et bien trop couteux pour un seul usage et si vous voulez aller plus loin dans une moindre utilisation de l'aluminium, je pense par exemple au papier alu, sachez qu'il existe des alternatives efficaces moins chère et plus écologiques : pour ranger nos produits dans le réfrigérateur ou emballer le goûter des enfants, on peut tout aussi bien utiliser des boites hermétiques, ou à défaut du film étirable en silicone. Et pour cuisiner, ont peut substituer au papier alu, du papier aliment sulfuré, beaucoup moins polluant et tout aussi pratique !
Christian Buchet

Une terra incognita envoyé par ecodurable le 07/03/2008 @ 17:31


Alors que Valérie Pécresse et Jean-Louis Borloo viennent de lancer la Fondation de Coopération Scientifique, il y a encore un monde à découvrir, une véritable Terra Incognita, c'est la biodiversité marine. Si les espèces terrestres sont assez bien recensées, la biodiversité marine s'apparente encore à une Terra Incognita. Pensez que moins de 20% du fond des mers ont été explorées, alors qu'elles représentent près des ¾ de la surface terrestre. Au dernier pointage, si je puis dire, on en est à 1.746.000 espèces marines recensées et la communauté scientifique s'accorde à penser que 10 millions d'espèces vivent dans les grandes profondeurs. Et cette plus grande profusion de la vie marine, comparée à la vie terrestre, procède pour l'essentiel du fait que la vie marine est plus ancienne : Elle remonte à quelque 3,8 milliards d'années contre seulement 400 millions d'années pour les espèces terrestres. La vie marine a donc eu le temps de connaître une évolution beaucoup plus poussée, c'est ainsi que l'on y trouve 3 mondes végétaux totalement différents : un monde végétal vert, qui est le plus ancien, un monde végétal rouge, qui est apparu, il y a environ 1 milliard d'années, un monde végétal brun enfin, se montant à seulement 600 millions d'années. Sur terre, nous ne trouvons qu'un seul monde végétal : le vert. Les feuilles rouges et ocres de nos arbres à l'automne, procèdent d'une dépigmentation du vert et ce la n'a rien à voir avec les mondes végétaux rouges et bruns que l'on peut seulement trouver dans le milieu marin. Autre élément expliquant la prédominance de la biodiversité marine sur la biodiversité terrestre, c'est la tridimensionnalité de la mer. La mer n'est pas une surface plate, c'est un univers en 3 dimensions avec une profondeur moyenne de 2.000 à 3.000 mètres. A l'exception des forêts tropicales, cette tridimensionnalité n'existe pas sur terre. Ainsi l'essentiel du vivant de notre planète est-il situé dans le monde du flottant et l'un des plus extraordinaires paradoxes de la biodiversité marine c'est que l'essentiel en est invisible ! un peu comme la fameuse " matière noire " de l'univers. Plus de 90 % des organismes marins sont microscopiques et unicellulaires, d'une taille inférieure à 3 microns et c'est ce monde qui assure le recyclage du carbone et qui génère 91% de la production primaire d'aliments. Un rôle fondamental, dont on commence seulement à entrevoir le fonctionnement que ces organismes marins exercent depuis plus de 2 milliards d'années. Que de raison d'espérer, quand l'on sait que les ressources marines sont depuis 20 ans à l'origine de 12.000 nouveaux produits chimiques et que l'on n'a pas inventorié plus de 20% de ce que les océans contiennent. Les mers n'ont assurément pas fini de nous surprendre !
Christian Buchet

Le conservatoire du littoral envoyé par ecodurable le 07/03/2008 @ 05:38


Le conservatoire du littoral va acquérir aujourd'hui auprès d'un groupe immobilier, l'un des derniers, pour ne pas dire LE dernier site encore non construit du littoral varois : le site de Pardigon. Oui, un site de pas moins de 90 ha, reliant le massif des maures à la mer, le site de Pardigon est l'un des bijoux du littoral, bordé d'une grande plage de sable fin qui a accueilli le 15 août 1944 le débarquement de Provence. Voilà près de 30 ans que les défenseurs du patrimoine et de l'environnement s'opposent à différents promoteurs successifs pour préserver cette réserve naturelle où subsiste encore ici et là des vestiges de villes gallo-romaines. 2 projets de golf ont notamment été stoppés ces dernières années par la juridiction administrative et le Conseil d'Etat. Il ne s'agit pas, pour Jérôme Bignon, le nouveau président du conservatoire, venu visiter le site avec Jean-Louis Borloo en fin de semaine dernière, de mettre cet espace sous cloche mais de le faire vivre. Le conservatoire va s'employer à reconstituer le cordon dunaire en remettant en culture la vigne et en protégeant les espèces sensibles pour favoriser la biodiversité, mais aussi de faciliter la découverte de ce site à un vaste public en créant des parcours pédestres et des pistes pour vélos. Cette acquisition comme l'ensemble des acquisitions record de l'année 2007 procède de l'augmentation du budget du conservatoire depuis que les droits de franchise et de navigation perçus par l'Etat lui sont versés. Le Conservatoire qui contrôle déjà 113.000 ha, soit 11% du littoral français espère bien atteindre l'objectif qui lui a été assigné pour 2050. Un patrimoine de 200.000 ha sur le littoral métropolitain et de 70.000 ha dans les DOM-TOM. Des acquisitions qui permettront de sauvegarder définitivement le tiers du littoral. Un conservatoire du littoral qui, a en croire un sondage, est l'établissement public préféré des français. Ce sont déjà 30 millions de visiteurs qui, chaque année, fréquentent l'un au moins des 800 sites naturels que protège le conservatoire et qui fait de lui le 1er site visité en France. En se rendant, avant la signature d'aujourd'hui, sur le domaine de Pardigon en compagnie de Maud Fontenoy, la nouvelle Vice-présidente du Conservatoire, et d'Alain Bougrain-Dubourg, Jean-Louis Borloo a voulu souligner que le littoral est l'une des frontières les plus importantes de notre futur.
Christian Buchet

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