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Les sacs en plastique en voie d'extinction envoyé par ecodurable le 18/01/2008 @ 07:49
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Et si la guerre mondiale contre les sacs en plastique était en passe d'être gagnée ? C'est ce que laisse espérer l'attitude de la Chine qui vient d'annoncer qu'elle interdira les sacs ultra fin gratuits dans les grandes surfaces et les magasins à partir du 1er juin. Oui, cela n'a rien d'anecdotique. Imaginez que les chinois utilisent chaque jour plus de 3 milliards de sacs en plastique. Rien que pour cela, la Chine doit raffiner pour les produire plus de 5 millions de tonnes de pétrole. La Chine et bien d'autres pays vont bien plus loin que nous, puisqu'en France, heureux et doux pays du Grenelle de l'environnement, il faut attendre 2010 pour que les sacs en plastique non-biodégradable soient interdits. 15 milliards de sacs de sortie de caisse sont encore distribués, soit quelque 500 sacs par seconde. Rappelons qu'un sac de caisse est fabriqué en 1 seconde pour une durée d'utilisation de 20 minutes, mais peut mettre jusqu'à 400 ans pour se décomposer dans la nature ! Le Bengladesh, par exemple, interdit les sacs en plastique depuis 2002 après s'être rendu compte qu'ils avaient été la cause d'inondations majeures pour avoir bloqué les systèmes de drainage de la capitale. En Inde du Nord, la production, l'entreposage et l'utilisation de sacs plastique sont interdits et passibles d'amendes, voire même d'une peine d'emprisonnement ! La Tanzanie s'y est mise aussi, à la fin 2006, pour des raisons tout à la fois écologiques et sanitaires, une des raisons évoquée est que les sacs dispersés dans la nature se remplissent d'eau de pluie et créent des marres d'eau stagnantes propices au développement des moustiques porteurs de maladies telles que le paludisme. Le Kenya envisage d'aller dans le même sens et le ministre australien de l'environnement envisage d'interdire progressivement au cours de cette année 2008 les sacs en plastique dans les supermarchés, après avoir affirmé que plus de 4 milliards de sacs en plastique sont disséminés dans la nature australienne défigurant le paysage et polluent les sols. De bonnes nouvelles qui montrent que la planète dans son ensemble est entrain de prendre conscience des enjeux environnementaux et sait prendre parfois, et même de plus en plus souvent, les décisions qui s'imposent. |
Procès de l'Erika, un procès qui fera date ! envoyé par Ecodurable le 18/01/2008 @ 07:48
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Ce premier grand procès en France d'une catastrophe écologique va faire jurisprudence. Jusqu'ici, seul l'armateur, c'est à dire le propriétaire du navire, était juridiquement responsable. Les autres acteurs, l'affréteur, celui qui fait transporter ses produits, la société de classification, qui certifie la navigabilité du navire, ne l'étaient pas, sauf faute caractérisée, pas plus que l'Etat dont le navire porte pavillon. En condamnant le gestionnaire pour " faute caractérisée ", en condamnant la société de classification et Total pour " faute d'imprudence " aux amendes maximales, la 11e chambre du Tribunal correctionnel de Paris élargit le champs de responsabilité. Ainsi faisant, elle oblige tous les acteurs de la chaine du transport maritime à être plus regardant et interdépendants les uns des autres. Cette extension, de fait, du champ de la responsabilité n'a pas que des incidences au plan des principes mais également au plan financier, la possibilité de se retrouver contre l'ensemble des acteurs permets et permettra à l'avenir de faire reposer les dommages et réparations sur une assise financière beaucoup plus solide et qui donne corps justement à la notion de " préjudice écologique " explicitement reconnu par ce jugement pour la première fois, en France, ce qui veut dire que des associations de défense de l'environnement ou des collectivités gérant des espaces naturels vont pouvoir demander des réparations pour les préjudices subis par la nature. Il y a un seul acteur qui semble bien avoir été épargné, c'est l'Etat du pavillon, en l'occurrence Malte. Et c'est pourtant en responsabilisant également les Etats dont les navires portent pavillon que l'on parviendra à lutter contre ce que l'on appelle la complaisance. |
Grenelle de l'environnement: l'Alliance pour la planète se fâche tout rouge envoyé par Nicodem le 07/12/2007 @ 05:54
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L'Alliance pour la Planète, plateforme de 80 associations dont Greenpeace et le WWF, suspend sa participation, en dénonçant le manque de concertation dont fait preuve le gouvernement. "L'Alliance pour la planète suspend sa participation au Grenelle tant que le dialogue à cinq n'est pas rétabli", indique le collectif.
Le dialogue "à cinq" devait assurer un suivi des mesures décidées par le Grenelle en associant les cinq collèges de ce vaste débat mené jusqu'à fin octobre: représentants de l'Etat, des collectivités locales, du patronat, des salariés et des associations de protection de l'environnement.
"L'Alliance demande au ministre d'Etat Jean-Louis Borloo d'organiser en urgence une réunion du groupe de contact inter collèges et de stopper un processus opaque et unilatéral qui sape les résultats du Grenelle", indique le collectif.
"Déchets, forêts, publicité, éco-pastille, OGM ... les premières mesures de suivi et de mise en oeuvre du Grenelle conduisent à une remise en cause une à une des décisions prises il y a moins de 6 semaines", fait valoir Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace et porte-parole du collectif.
"L'Alliance demande au président de la République et au ministre d'Etat de remettre en marche la dynamique de travail collective et ainsi de restaurer la confiance", ajoute Yannick Jadot. |
A Bali, le monde au défi du réchauffement envoyé par Eco le 05/12/2007 @ 05:34
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A Bali, le monde au défi du réchauffement Un travailleur balinois en pause. Il est nécessaire de bien déblayer avant de reforester. Photo: Keystone CLIMAT. La communauté internationale ouvre ce lundi un long cycle de négociations destiné à préparer l'après-Protocole de Kyoto. Etienne Dubuis Lundi 3 décembre 2007 Tous contre le réchauffement! La communauté internationale se réunit à partir de ce lundi à Bali pour imaginer l'avenir de la lutte contre le changement climatique. Du 3 au 14 décembre, dans le cadre de la 13e Conférence des Nations unies sur le climat, quelque 10000 délégués vont lancer un cycle de négociations destiné à préparer l'après-Protocole de Kyoto, un texte qui a été «à la pointe du combat» ces dernières années mais ne sera plus valide après 2012. Les parties au processus se sont donné deux ans pour y parvenir. Deux ans pour relever ce que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé «le plus grand défi de notre temps».
Le Protocole de Kyoto a été conclu il y a tout juste dix ans, en décembre 1997, dans l'espoir de contraindre les Etats à tenir leurs promesses. Promesses qu'ils avaient exprimées dans le premier document à organiser la bataille contre le réchauffement, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Mais voilà: si le texte fixait déjà de hautes ambitions à la communauté internationale, il ne précisait pas avec une précision suffisante les moyens à engager pour y parvenir.
Entré en vigueur en février 2005, une fois ratifié par 55 pays représentant au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre, le Protocole de Kyoto réserve des traitements différenciés aux Etats. Il exige des 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié de ramener entre 2008 et 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre 5,2% en dessous de leur niveau de 1990. Une moyenne, certains Etats comme ceux de l'Union européenne ou la Suisse devant atteindre une réduction de 8%, les Etats-Unis de 7%, le Japon de 6%, tandis que la Russie doit simplement stabiliser ses émissions et que l'Australie peut les augmenter de 8%. En revanche, il exonère de cette obligation les pays émergents, dont la Chine en passe de devenir le premier pollueur mondial, ainsi que l'ensemble des pays en développement.
Le protocole a été critiqué dès son origine. D'abord par ceux qui considèrent que le réchauffement ne mérite pas autant d'efforts, soit qu'ils mettent en doute sa réalité, soit qu'ils minimisent son impact. Ensuite par ceux qui admettent le caractère dramatique du changement climatique mais considèrent que la stratégie choisie est trop contraignante. Deux chercheurs britanniques, Gwyn Prins et Steve Rayner, l'ont encore affirmé dans un récent numéro de la très célèbre revue scientifique Nature. Ils accusent le texte de n'avoir pas débouché sur les réductions attendues. Et d'avoir imposé une approche «écologiquement correcte» qui a nui au débat sur des approches politiques alternatives.
La réalité, de fait, est troublante. Les émissions de CO2 des pays industrialisés se sont envolées en 2005, l'année même où le Protocole de Kyoto est entré en vigueur, a annoncé le secrétaire exécutif de la CCNUCC, Yvo de Boer, le 20 novembre dernier. «En baisse de 1990 à 2000, elles ont recommencé à augmenter en 2000 et 2005», a-t-il reconnu.
La conférence de Bali n'en commence pas moins ses travaux dans une atmosphère plutôt positive. Les rapports publiés cette année par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), la plus haute autorité scientifique en la matière, ont définitivement convaincu les sceptiques de la réalité du changement climatique et de l'importance de l'homme dans cette évolution. Différentes études ont également persuadé le monde des décideurs qu'il n'est plus temps d'attendre, que chaque année écoulée sans rien faire renchérira le prix global de la bataille contre le réchauffement. Enfin, les derniers Etats occidentaux à s'opposer à Kyoto sont en train de faire machine arrière. L'Australie, après un changement de majorité, va rallier le processus. Et les Etats-Unis, chef de file des adversaires, montrent des signes d'évolution, malgré leur foi légendaire dans les lois du marché et leur réticence à accepter des engagements internationaux. Le Congrès à majorité démocrate commence à se pencher sur des projets de loi prévoyant des plafonnements des émissions de CO2 . Et le président George Bush a accepté en juin dernier, en conclusion du dernier G8, «d'envisager» la diminution de 50% des gaz à effet de serre d'ici à 2050. La formule est encore très prudente. Mais elle écarte l'hostilité de principe.
Des grandes divergences n'en persistent pas moins. Divergences d'opinions entre les tenants d'une stratégie top-down, régulatrice et autoritaire, défendue par l'Union européenne, et les partisans d'une approche down-up, misant davantage sur la logique économique et la technologie. Divergence d'intérêts aussi, notamment entre pays riches et pays pauvres, gros et petits pollueurs, victimes et bénéficiaires des carburants fossiles.
La conférence de Bali n'a pas pour vocation de trancher sur le fond, en approfondissant ou en réformant le processus de Kyoto, même si tel est bien l'enjeu ultime. Elle pourra déjà être considérée comme un grand succès si elle parvient à intégrer suffisamment ses différents acteurs pour esquisser une feuille de route, un programme de négociations. Et si elle arrive à ouvrir de nouveaux chantiers, comme le financement des forêts tropicales par le monde industrialisé. Une idée aujourd'hui dans l'air. La déforestation compte pour 20% dans les émissions de gaz à effet de serre. A partir du moment où l'on ne peut pas empêcher un pauvre d'abattre un arbre si cela lui rapporte de quoi se nourrir, pourquoi ne pas le payer pour maintenir ce même arbre debout, et vivant?
Toute idée nouvelle sera bonne à agiter. |
Vous avez la parole envoyé par Nicodem le 09/09/2007 @ 09:58
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Bienvenue à tous, ce site est pour vous. Indiquez nous les sites traitant d'écologie qaui vous ont plus, vos brèves, toute information permettant d'avancer vers l'écologie cityenne.  |
Ca va chauffer envoyé par Nicodem le 16/04/2007 @ 06:10
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Les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont claires : la Terre se réchauffe dangereusement. Une canicule comme celle de l’été 2003 pourrait ainsi devenir la norme dès 2050.
Grâce à l’analyse de carottes glaciaires, les scientifiques ont pu déterminer les caractéristiques de l’atmosphère terrestre sur plusieurs millénaires. A l’aide de relevés météorologiques plus récents et mêmes de données satellites, ils ont ainsi été capables de retracer les variations de températures sur les derniers siècles. Bilan de leurs observations : une augmentation graduelle de la température moyenne de la Terre.
Encore plus inquiétant, il s’avère que les cinq années les plus chaudes depuis la fin du XIXe siècle se situent toutes après 1997, le maximum ayant été atteint en 2005. En France, et grâce aux premiers relevés météorologiques datant de 1860, on a calculé qu’en un siècle, l’Hexagone a vu sa température moyenne augmenter d’un degré, soit 0,6°C de plus que la moyenne mondiale.

Pour savoir si la Terre va continuer sur cette lancée, les météorologues usent de formules mathématiques et de modèles physiques très complexes. Il faut intégrer des dizaines de paramètres : quantité de gaz polluants, ensoleillement, influence de la couverture nuageuse... L’objectif est de chercher à discerner les grandes tendances, de dégager des variations moyennes de température et d’humidité, par exemple. Chez Météo France, ce sont de super calculateurs capables de traiter près de 10 000 milliards d’opérations à la seconde qui s’occupent de prévoir le futur.
Pour en déduire un réchauffement anormal, les chercheurs ont tout d’abord simulé l’évolution du climat sans incidence de l’activité humaine. Or, dans ce schéma, aucune simulation n’aboutissait aux caractéristiques actuelles mais prédisaient, au contraire, à une période de refroidissement.
En intégrant les émissions humaines de gaz à effet de serre, ils ont obtenu un tableau fidèle à la réalité et plusieurs scénarios, plus ou moins optimistes, sur l’avenir de notre planète, conduisant tous à un réchauffement global.
Au minimum, c’est-à-dire en postulant une stagnation des émissions, la température risque d’augmenter de manière hétérogène d’environ 2°C d’ici 2100. En France, cette hausse entraînerait, par exemple, une recrudescence des sécheresses dans le sud du pays et une raréfaction des chutes de neige en montagne.
L’hypothèse pessimiste prévoit un réchauffement de 6°C. Les conséquences affecteraient, cette fois, directement la flore : la forêt amazonienne se transformerait, par exemple, en savane. Plusieurs espèces, privées de leur habitat naturel, comme les ours ou les manchots, pourraient disparaître. Enfin, près de 3 milliards d’êtres humains seraient victimes de pénurie d’eau. Paris se retrouverait avec un climat toulousain et la Camargue se verrait noyée sous les eaux montantes de la Méditerranée.
Livres
* Changement climatique Changement climatique "Comprendre et agir" Sabine Rabourdin Ed. Delachaux et Niestlé, coll. Milieux, 2005
DVD
* Une vérité qui dérange Une vérité qui dérange De Davis Guggenheim Avec Al Gore Ed. Paramount, avril 2007 |
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